• Il ne faut pas juger un homme sur ses fréquentations.
    Ne perdons pas de vue que Judas avait des amis irréprochables.

    Naguère je fréquentais un cercle d'amis qui plaçaient le rêve et les légendes bien au dessus des flaques de merde dans lesquelles se vautraient mes contemporains.

    Ils m'ont instruit sur le fait de distinguer la différence entre le rêve et la rêvasserie.

    Rêvasser est le fait d’emmerder ton entourage avec des pas de danseurs de valse , c'est perdre et faire perdre du temps à celles et ceux qui emboîteront ton pas, ne serait-ce qu'un instant et par amitié...ce faux sentiment qui te gratifie du sobriquet « il est brave ».

     

    Cet apprenti rêveur que j'étais se trouvait soudainement placé dans une situation délicate, celle du singe qui plus il monte plus il montre ses fesses ! Avec un Loup c'est plus difficile à démontrer vu qu'il a le fondement plein de poils et qu'en cas de craintes,il a la queue entre les jambes  pouvant ainsi son intelligence...il faut toujours assurer ses arrières !

     

    Et bien soit, je me découvre et vous montre mon cul et mes belles manières, condition indispensable à la pratique de l'accro-ranches qui me permettra de m'élever, mais pas sans vous.

     

    Comme je manquais d'instruction mes propos ne pouvaient être pris au sérieux.

    • Vous rêvez à un autre monde ?....

    • Mais sur quels critères vous basez-vous ?....

    • Êtes vous philosophiquement pour ou contre le stoïcisme "Puisqu'on ne peut pas changer ce qui ne dépend pas de nous, alors il vaut mieux l'accepter que de se pourrir la vie a essayer de le combattre" ».

    • Pouvez vous nous citer vos sources d’inspirations ? Avez-vous consulté (je ne suis pas malade..!) les essais de FREUD ?...hum .. de JUNG…

    • Et Brahms...aimez-vous Brahms ?

    • Quant à J.C-V-....êtes vous réceptif à ce courant de pensée post 68 tard qui se veut être le nec plus ultra de la jouissance masturbatoire et clitoridienne...la Mecque du mec : «  Parce qu'on a créé une réalité et dans notre réalité, on a inventé le temps: les 24 heures, les 365 jours par an. Ce qui est bien! Comme ça on sait que quand je traverse le living-room et que je marche de ma cheminée à ma fenêtre, ça prend 10 secondes mais pour l'oiseau, ça prend une seconde et pour l'oxygène 0 seconde!"
      Jean Claude Vandalisme ( L.O.L)...

    non....stop ….je veux et j'exige rêver à un monde meilleur...pas dans un paradis artificiel....pas dans un « ailleurs » d'illuminés espérant que pour y vivre il suffirait de mourir hic et nunc....pas dans un cercle composé d’esthètes et d'hyper réalistes....de snobinards bobos se goinfrant de bons mots qui déclenchent des maux que eux seuls arrivent à prendre comme des cons (va comprendre!)..

     

    Je veux de l'eau claire, rafraîchissant le vagabond assoiffé de bonne nouvelles...il vous sera fait allusion à un con qui sera tombé une arme à la main....tant mieux ! ...les roses ont besoin de fumier pour devenir belles et odorantes !

     

    Plus tard, je comprenais enfin, que Deux philosophes qui discutent sur un banc vont moins loin qu'un con qui marche j’entreprenais cette longue marche qui me mène à Vous.

     

    " N’ayez jamais peur de la vie, n’ayez jamais peur de l’aventure.
    Faites confiance au hasard, à la chance, à la destinée.
    Partez, allez conquérir d’autres espaces, d’autres espérances.
    Le reste vous sera donné de surcroît." 

    Henry de Monfreid

     

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  •  

    Titre de Claude NOUGARO quasiment inconnu du grand public,

    Pourtant à bien écouter les paroles....c'est un chef d'oeuvre de jeux de mots...comme je les aime.

     

     

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  •  

     

    J’étais assis à la terrasse de ma terrasse juste en face de ma face qui se reflétait dans une glace sans tain….la porte largement ouverte de ma tanière donnait sur un ciel sans nuages, ni visages….rien ne me rattachait à ces jours passés à penser à l’autre  ou aux autres….roue libre…champ libre…l’horizon de mes pensées à perte de vue …sans mirages, ni barrages rien qu’une envie de voyage…voyage aller simplement .

    Sans penser au retour…revenir…pour faire quoi…revenir c’est avoir un avenir à venir….c’est  donc prendre un nouveau départ….ce départ vers un avenir est le début  d’une nouvelle fin…d’une page qui se tourne, d’une partie de vie qui finit …l’avenir est-il derrière moi ou devant ?...cette fin nouvelle d’une partie de vie ancienne est un nouveau commencement ou un nouveau renoncement…ne  pas poursuivre c’est bien le signe d’un renoncement à un avenir même restreint et c’est une aventure qui recommence.

    Comment ne pas être de bonne humeur devant ce déballage d’espoir ?

    Il est dit que l’espoir fait vivre…oui mais fait vivre qui ? Celui qui vient de vous balancer ce dicton bateau où le désespéré qui attend que la corde qu’il a autour du cou, casse lui redonnant espoir ?

    L’espoir ne fait pas partie de ma vie. Celui qui espère dépend forcément de quelqu’un.

    Il sera très facile à ce « prophète »de promettre monts et merveilles à celui qui « espère »et qui dans les périodes de doute, fera tinter la petite clochette pour dire « s’il vous plait…t’as pas vu que je viens d’astiquer ta lampe ? »…alors quoi ? Qu’est ce que tu fabrique…j’ai besoin de tes services …Oh Génie  de pacotille !

    Dés que l’habitude est prise et si par malheur le demandeur a bénéficié de la chance du débutant…vite…faut que je l’appel et le cirque infernale est ouvert….Qui n’en veut des places au paradis ?.....Seul,  pas facile et si nous montions un groupe à plusieurs nous aurions plus de poids….

    Il nous faut un délégué du travail « pour réunir les demandes » et poster les désidératas….c’est   la création  d poste ou d’emploi de  chef de parti ou d’un iman-prêtre-pasteur en crédulité qui rapporte.

    Non…. moi j’ai la foi.

    Ce sont des certitudes qui m’ont épaulé tout au long de ma vie…ces certitudes aux quelles je fais référence sont rangées sur l’étagère de la foi.

    Je ne suis pas capable de vous citer mes sources, pas capable de vous dire qui est le généreux donateur qui régulièrement  s’occupe de l’approvisionnement …mais chez moi il n’y a pas de rupture de stock.

    Ce  qui étonne le carré de fidèles avec qui je parcours la Route , c’est cette nonchalance et  insouciance avec  la quelle je traite les pépins de la vie….Je vous rassure ce sont les mêmes  « doigts coincés » dans les portes que nous avons en commun.

    Ce qui fait la différence c’est la philosophie du savoir…je ne doute pas….quoique parfois….mais je sais et suis certain de la suite des événements.

    Le savoir n’est pas inné…crénom de nom ! il a bien était nécessaire à un  « enseignant » d’enseigner ce que je sais….mais qui est le premier….l’œuf ou la poule ?...qui a été le professeur qui a enseigné à un élève pour qu’à son tour il devienne enseignant ?

    La rencontre de ces deux « savoirs »…l’un sait qu’il sait et l’autre sait ce qu’il voudrait bien apprendre….Tout pourrait se résumer ainsi : apprends moi ce que je ne sais pas...

    Absurde direz-vous…Comment connaitre ce que l’on ignore ? …DEVOS sors de ce corps ! Et vite !

    Ce qui rend la tache plus ardue encore est le fat du mimétisme. Nous « ressemblons » plus ou moins volontairement ou pas à nos enseignants. Nos faits et gestes sont calqués sur « je mets mes pas dans les pas de mon père »….Ce grade étant général  quant à la qualité du professeur nous montrant ce que nous devrions accomplir dans la vie : élève – Maître.

    Pourtant je suis doté d’une personnalité et vous aussi….j’apprends beaucoup à votre contact..Lisez donc vos commentaires….J’évolue dans un sens certain e t ne m’en trouve pas plus mal…mais je ne vous ai jamais rencontrés….si ce n’es au travers de L’AZERTY qui nous sert de relais…..Qui nous a guidé les uns vers les autres ?

    Le hasard faisant bien les choses ou ma foi résidant dans le fait que de toutes les façons le meilleur est arrivé pour moi en vous rencontrant « NET…ment parlant » ?

    J’aime croire en cette dernière  hypothèse.

    En vous disant grand merci pour votre présence en ces instants.

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  • Bagarre

     

     

    Le témoignage que je vais vous délivrer pourrait prêter à confusion…pourtant il est la stricte vérité et ne prête pas à Confucius cette citation « Dans la colère le sage  pense  à ses suites »

    L’homme qui se tenait à quelques mètres de Nous imposait par sa stature. Epaules de déménageur Breton, cou de taureau de Camargue, avant bras de maçon de la Creuse et biceps en forme d’essieux de Camion.

    La tête dégarnie comme une choucroute de chez  Flunch , légèrement penchée sur son épaule droite comme si c’était l’heure du câlin, il murmurait des mots très compréhensibles mais qu’ici, et vu la jeunesse de mes lecteurs, la moralité de ce blog m’interdit de transcrire.

    S’adressant pour sûr à 2 ennemis potentiels, son invitation à faire connaissance et plus si affinités, laissée à prévoir qu’il y allait avoir de la bagarre.

    Il est vrai que je ne distinguais pas clairement l’identité de ses 2 cibles mais compte tenu de la pénombre de l’impasse, l’issue me paraissait inévitable…. Des coups, en veux tu … en voilà !

    Bien au chaud dans la bagnole cette heure tardive de la nuit, j’avais l’impression de me trouver dans un drive-in  ou ciné-parc  de nos amis québécois. Le spectacle valait le coup d’attendre la suite du film… bien que le scénario avait un gout de réchauffé !

    L’énervé de service s’auto alimentait et en professionnel de la mayonnaise qui monte, qui monte, il savait se forger un mental de vari faux-con.

    Je distinguais des bribes de paroles de chant guerrier : « Ah vous voulez la guerre…pas déçus…venez voir un peu bâtards…je vais vous mettre –les choses- en apesanteur…qu’attendez-vous..Retourne chez ta mère »…

    Pris de frénésie assassine, il improvisait une dance de guerre, mélangeant ce qui avait fait la réputation de Bruce Lee et des moines Chao lin…ambiance Bollywood et fièvre du samedi soir.

    Je l’ai vu s’engouffrer comme un parisien vers sa rame de métro préféré du lundi matin.

    Dissimulé par la noirceur de l’endroit, j’entendais 2 chocs sourds ponctués par un cri de rage et de victoire.

    Revenant en pleine lumière blafarde sous le gris du lampadaire municipal, il haletait en vociférant

    « Bande de lâches…peureux que vous êtes…- (expression mettant et semant le doute sur l’usage que ses assaillants font de leur sexe masculin-…je vous laisse imaginez) un flot d’insultes sortait de sa bouche…

    Je remarquais tout de même que ces spadassins avaient marqué des points...Le pourfendeur tenait son avant bras droit et grimaçait de douleur…

    Voulant remettre les pendules à l’heure, dans un dernier accès de rage et alimenté par l’accès d’alcool, il arracha sa chemise, brandissant un objet qui ressemblait dans l’ombre à un canif, je l’ai vu charger héroïquement  et dans les secondes qui suivirent un formidable bruit résonna dans cette impasse qui ressemblait fort à sa vie Quel baroufle, les 40 eme rugissants feraient effet de vaguelette…il y  avait du grabuge... une odeur de Soleil d’Austerlitz allait illuminer ce ring improvisé…Puis plus rien.

    Waterloo morne plaine.

    L’homme gisait inerte sur le dos, le souffle court, enfin délivré de ce terrible ennemi…

    Dans sa saoulerie….Il venait de se battre contre deux containers de poubelles !

    Bagarre

     

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    14 commentaires
  • ...bien étrange coïncidence : parution de cet article les jours de Pentecôte...où il  est question de langues, de feu sacré...

               
    Suspendu en l'air, je commence à découper timidement les premiers renforts métalliques, je n'en mène pas large, le vent rabat sur moi les étincelles qui jaillissent du chalumeau, je serre les dents et les fesses... Comme quoi les extrémités parfois se rejoignent.

                Des morceaux tombent avec plus ou moins de facilités, ils s'enfoncent avec un bruit sourd dans la terre meuble. Je n'ai aucune protection hormis une paire de gants, le feu picote mon visage et les gerbes d'étincelles m'obligent à changer de position. 

                Me déplaçant à l'allure d'un SMS de chez Orange le soir de la nouvelle année, j'échappe le chalumeau qui rebondissant dans sa chute s'écrase au sol. Ouf.. Il est éteint. 

     

    Le sens en alerte incendie

                 Je redescends….. Les sens en alerte…ça sent le cochon brûlé….

    Je ressens  une vive brûlure au niveau de mes cuisses. Quoi... Je prends feu ? 

    Et oui... Les étincelles ont enflammé le tissu de mon pantalon de travail. Au feu, les pompiers, j'ai le pantalon qui brûle, au feu les pompiers ça commence à chauffer !...

    La vengeance est un plat qui se réchauffe au chalumeau


               
    Je commence franchement à en avoir plein les burnes de ce pylône de merde... Je suis certain qu'il rigole... Ne bouge pas ... Je vais te faire la peau mon poteau… Dans un accès de rage, je ramasse le chalumeau,  me rappelant les célèbres paroles de la réplique du Chevalier de LAGARDERE « si tu vas pas à Lagardère, c'est mes zigues qui vont venir te faire la peau ».

     

                Le feu purificateur et vengeur est entre mes mains...Ma vengeance sera terrible…du moins c’est ce que je me dis pour me rassurer !

    Après tout l’intelligence doit avoir raison sur la matière… ce géant au pied d’argile a son talon d’Achille…...un de ses pieds va valser !

    APOCALYPSE... PLUS TARD


               
    Ni une ni d'eux, j'entame la découpe du premier pied de l'édifice puis le second cède à son tour ;  Ça sent le brûlé, « il » a compris qui c'était le patron... Fallait pas me faire chier... Trop tard la bête est en route, plus rien ne pourra l'arrêter……je suis l’un des cavaliers de l’apocalypse..…Heu version cheval à bascule !

               
    Au troisième pied, une petite lueur d'intelligence s'allume. Et maintenant de quel côté va tomber cette tour de fer de plus de 1,500 kilo d'acier ?  Re - Euh... 

    Je ralentis mon ardeur destructrice... C'est vrai que ce « machin » penche du côté d'un petit hangar renfermant des stocks de l'E.D.F. Et puis moi en dessous, je n'ai pas envie de me faire écraser... Moment de solitude.

                Que faire ? ... Rien... C'est le pylône qui va décider.  J'ai entendu, porté par le vent, comme un bruit bizarre que je serais bien en peine de vous retranscrire, pourtant il me semble que ça faisait :

    « Casse toi pauvre con, prends tes jambes à ton cou et cours Forest, cours... » Non SARKO n’est pas encore là.


    Et je suis devenu intelligent.... j'ai tout jeté au sol et je me suis enfui dans une direction au hasard en étant un bon gaulois craignant que le ciel ne lui tombe sur la tête.

     

    R.I.P :  Restes  Inertes  du Pylône


               
    Mon ennemi s'est écrasé dans un champ frôlant de quelques centimètres le bâtiment.  Je me suis entendu dire " ah, tu fais moins le malin. " Et pareil à Tartarin de Tarascon, le pied-droit posé sur le corps de la bête, le torse bombé et le regard hautain. J’ai entendu un manouche qui disait « frère? t'es un bon, tu sais bien viser. »


               
    Sorti de ma torpeur béate, j'ai repris contact avec la réalité, une jambe de mon pantalon continuait à se consumer, j'avais frôlé la catastrophe mais très dignement j'ai fixé du regard mon interlocuteur et lui ai dit : « Quand est-ce qu'on mange ? »
    .

    Je devenais l’Averel d’une bande de Dalton !


               
    Le reste du récit n'a aucun intérêt, la tour de métal a été débitée en tronçons, regroupés par mes aides et le lendemain le chiffonnier est venu chercher la marchandise.  Dans la nuit, un petit stock de fils de cuivre a disparu, le contact qui m'avait fourni le chantier a touché sa part en liquide, pas curieux de savoir pourquoi je rajoutais quelques billets dans sa main.

     

    Notre collaboration s'est étendue à plusieurs chantiers qui devaient être traités dans des délais très courts... C'est ce qui a fait ma réputation… toujours travailler dans l'extrême la joie et la bonne humeur seront plus tard mes récompenses quand viendront les commentaires de mes lecteurs.

     

     

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