•  

    À Pierre… – Philippe X

    31 août 2016

     

    C’était il y a longtemps, dans un pays vaste et inconnu, une sauvage tenait par les chevilles un petit «bout d’homme» et lui claquait les fesses.

     

    Déjà à quelques moments de sa venue au monde, ce ”Lariflète”  poussait son premier hurlement primaire. : «Hé ! La vieille… ! T’as pas fini de me martyriser…Attends que mon père t’attrape…Ça va être un massacre pour toi hideuse».

    Je venais d’apprendre que cet «asticot» qui braillait était mon fils.

     

    Il me revint cette chanson : ”Ce que c’est d’être père ”

    «tu es mon millésime..

    Après autant d’amour 
La saison des vendanges


    On récolte le fruit


    Le meilleur des mélanges

    La bouche est ronde et pleine

    Et le nez si discret
 Quel prénom allait-on bien pouvoir te donner?»

     

      I was on my boule… Sur le cul que j’étais… Ce “noirot” était mon fils.. Pas question d’endosser seul la paternité de cette catastrophe… Ma femme devra me rendre des comptes… Mais qu’est-ce qu’elle a foutu pendant les neufs derniers mois… Quand je lui ai confié le fruit de mes amours, c’était du pur jus de vie.

     

    Millésime… pas question de vin de renom, de château du Sud Ouest, de vin des Rois…. De la piquette oui… Va falloir chaptaliser le petit.

     

      J’avais préparé un couplet d’une chanson prémonitoire et près du comptoir qui correspondait plus à l’idée que je me faisais à la suite d’avoir reçu un coup de pied de tonneau :

     

    «Mes parents ont dû

    M’trouver au pied d’une souche

    Et non dans un chou comme ces gens plus ou moins louches…»

     

    Désormais je partagerais ce vin d’une vie, en la compagnie d’un Georges nommé BRASSENS.

     

    « Le temps ne fait rien à l’affaire

    Quand on né bon on est bon

    Qu’on soit jeunot qu’on soit son père,

    Quand on est bon on est bon »

     

     

      Je venais donc d’être père vendangeur et quand le vin est tiré, il faut le boire pour y croire.

     

    Penser que cette piquette ne me monterait pas à la tête fut ma première erreur.

     

      Élevé avec amour par HERA ou DIONYSIS  «fait femme», ce jus de treille se transforma au fil des saisons en «un petit vin jeune prometteur... »

    Il faut reconnaître que la vigne dont il était issu, (je parle de sa mère ) était du genre «vigne du seigneur», de la classe, de la race, de la haute lignée, du cépage sélectionné.

     

      Ce jeune breuvage promettait d’être à la hauteur de la carte des vins que vous trouverez dans les grands crus classés.

     

      Avec passion et envie, ce «pur jus de treille» devint ma boisson préférée.

      J’avais de plus en plus de raisons de veiller à ce que ce fils de Dionysos et de l’Amour devienne le nectar que tu es devenu…Car tu l’avais bien compris en choisissant ton prénom tu deviendrais le roc solide sur lequel je pourrais un jour me reposer et devenir le témoin privilégié de ce que sont les vendanges de l’amour.

     

      Belle et noble récolte que représente la venue de ta descendance.

     

      L’alchimie qui opère dans la transformation du plomb en or se retrouve dans la transmutation de ce jeune garçon que tu étais, en ce fils que tu es devenu.

    ..Regarde toi stature de Roi… Quels épithètes te donner pour ce jour de fête…

    .

    Il ne m’appartient plus de veiller sur ce millésime, le nectar que tu es devenu est servi à la table des dieux…. Eux seuls connaissent ton destin.

     

    Nombreux sont les maîtres de Maison qui t’invitent à leur table, ils te recommandent à leurs amis, tu es l’assurance parfaite d’un banquet réussi.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     



     

    Partager via Gmail Yahoo! Google Bookmarks Blogmarks

    9 commentaires
  • LE GUERRIER DE LUMIÈRE 

     

     


    Dans les sociétés tribales dites primitives, tout homme en état de se battre se doit de défendre son clan en cas d'attaque.

    Les chasseurs et cueilleurs  de la préhistoire pouvant être considérés comme les premiers guerriers.


    C'est aussi la définition à laquelle répondent les mots « soldat, militaire et mercenaire avec pour ce dernier une connotation d'avantage vénale ».

    Mais si tous ces personnages font effectivement la guerre, ils la font de manières différentes, pour des motifs différents et c'est ce qui explique cette diversité de termes.


    La notion de guerrier est plus complexe que celle du mercenaire qui combat pour l'argent ou du soldat salarié.

     Des mots comme respect, terreur,  combattant, fierté, anticonformisme, défense d'idéaux, code d'honneur viennent se greffer à ce vocabulaire.


    Le guerrier actuel semble se définir comme un combattant défendant des idéaux auxquels il tient plus que jamais. Il naît dans des situations en impasse lorsque les solutions les plus pacifiques sont épuisées.


    Le guerrier ne lutte plus pour l'obtention d'un pouvoir. Il fait la guerre pour obtenir la paix et la liberté d'être.


    Il y a une notion de grandeur née d’un acte de bravoure dans la solitude.
    Le guerrier est donc un paradoxe à lui tout seul et selon le code d'honneur des samouraïs il doit être modeste, discret, maître de lui et ne livrer combat qu'en cas de nécessité.

    Son «art» doit servir la paix.

    Cet homme qui vient de me gratifier de ce titre sait de quoi il parle, il est lui-même un guerrier de la Lumière.


    Comment devient-on un tel personnage, qui décide que ce titre vous soit accordé ?
    Depuis que je parcours le monde et que je fréquente les ectoplasmes qui hantent les couloirs de mon histoire, j’ai appris qu’on ne s’empare pas d’un titre ou d’un grade mais que se sont les autres qui vous le déposent sur vos épaules.


    On ne se proclame pas guerrier, seuls vos actes apportent  la preuve que vous en êtes un.
    Les plus grands guerriers que j’ai côtoyés ne portaient pas d’armures, ils ne chevauchaient pas les rues des villes ou les chemins de halage sur de beaux destriers blancs.

    Ils n’avaient pas d’armes qui battaient leurs flancs et bien que leurs visages portent les traces de luttes anciennes, ce n’étaient pas des estafilades, ni des cicatrices bleuies …. mais des rides profondes témoignages de nuits interminables sans sommeil durant lesquelles ils avaient tenu la main d’un enfant malade, effacé les peurs d’une sœur maltraitée par un gougeât, assumer contre tous une décision  dont aller dépendre l’avenir de son clan, se battre contre vents et marées pour qu’un projet aboutisse.


    La bienveillance ne fait pas partie de notre monde.


    Cet homme ne sait pas (encore) écrire, Il apprendra qu’on n’écrit pas comme on tire en l'air… On écrit au corps à corps, monté sur les étriers, sabre au clair.
    Il est de nature réfléchie, plus sage que son paternel et bien entendu moins belliqueux.


    Il faut qu’il comprenne que chaque touche sur laquelle il pose son doigt est semblable à la détente de sa winchester, les mots claquent comme des coups de feu.
    Il tire par nécessité et non par plaisir.

    Assumant chaque coup porté, il a toujours pris soin de ne pas tirer au hasard, redoutant les dégâts collatéraux, il pratique des frappes chirurgicales ne laissant pas le hasard guider la trajectoire de ses balles.


    Seront-elles meurtrières ?

    Vont-elles servir à sauver ou à protéger les membres de son clan ?


    Il est face à cette immense solitude qui accompagne les vrais guerriers et la décision lui appartient à lui et à lui seul.


     Il le sait, mais il a choisi d’être un combattant et ne laisse pas apparaître ses états d’âme, maintes fois il a essuyé ses propres larmes devant la défaite ou la défection d’un ami, refusant de s’apitoyer sur le sort d’un camarade abandonné en route car les faibles ne font pas de bons piliers et se rappelant ainsi les mots des Compagnons : « on ne battit pas sur du sable ».
    Faisant  preuve d’une grande humilité il laisse le soin aux autres de commenter ses victoires et préfère invoquer un cruel manque de chance en parlant de son adversaire ainsi vaincu.


    Ce personnage porte comme tatouage un dragon, enveloppant bras et biceps, grimpant sur son épaule gauche, parcourant un dos de mastard et finissant en une pluie d’éclairs sur ses pectoraux ou ses enfants aiment venir s’endormir en toute quiétude.
    Ses bras et avant-bras me font penser à des essieux de camions.
    Au fils des années je l’ai vu évoluer, comment ne pas être fière lorsque ses paroles et ses actes de bravoure vous sont rapportés par des membres d’autres clans.

    Il est notre fils.

    Partager via Gmail Yahoo! Google Bookmarks Blogmarks

    4 commentaires
  • Pale sang bleu

     

    Les nobles auraient du sang bleu à défaut d'en avoir sur les mains.

     

    Au XVIIe siècle, les hommes et les femmes de la noblesse faisaient en effet en sorte que leur peau soit la plus blanche et la plus fine possible, ce qui pouvait laisser apparaître leurs veines, bleues.

    Cette apparence physique était rigoureusement entretenue en restant à l’abri du soleil, dans de vastes demeures, et grâce à des soins du visage et du corps

    Un luxe que ne pouvaient pas s’offrir les habitants les plus pauvres, contraints de travailler dur dans les champs et dont la peau était donc plus bronzée. Cette mode, adoptée ensuite par la bourgeoisie, a duré jusqu’au milieu du XIXe siècle.

    « Bon sang ne peut mentir. » 

    Je ne suis pas noble et je n'ai pas perdu ma tête et le fameux docteur GUILLOTIN ne fait pas partie de mes favoris lors des élections du concours LEPINE.

    Un ami d' « outre tombe » noble s'il en fut, le comte DRACULA persistait et « saignait » qu'il avait établi la traçabilité du sang qu'il consommait, donnant ainsi sa première appellation BIO à un produit certifié sans O.G.M (Organisme Gravement Manipulé ).

    En découvrant une série d'émissions animées par Christine à qui je dis « BRAVO », j'ai la certitude que les grandes décisions qui ont forgé le destin de notre pays ont été prises au dessous de la ceinture.

    Au lieu de couper la tête à Louis XVI il eut été plus utile de couper l'obscure objet du désir des dames et ses deux acolytes...  « le petit chose et les deux orphelines » au cri de : « coupez leur la tête...çà leur fera les pieds ».

    La révolution « sans fraises » (ou Française pour les puristes )autour du cou n'a été que le résultat d'années de cocufiages et de débauches de la part des nobles en FRANCE.

    De nos jours les descendants de ces « sangs bleus » ont encore le sang chaud pensa le Loupzen (vous ne l'aviez pas sentir venir : San-cho Penza …) et à quelques rares exceptions on pourrait avoir des envies de Bastilles.

    Dans les recherches d'arbres généalogiques (c'est la mode ), nous espérons presque tous découvrir du sang bleu dans nos veines.

    Ah … ! être le descendant d'un nobliau de province, d 'un « prince qu'on sort », d'une « Mazarine » de gauche, avoir dans ses gènes une petite vérole carabinée ou « une chtouille » de vingt mille officiers de marine , être reconnaissable grâce à la consanguinité.....cela vous classe en société.

    Peine perdue et illusions aussi, je ne connais pas mes origines coté « bistouquette » et celles coté « Pudendum féminin » m'ignorent.

    La course à l’échalote qui a eu lieu «  interius” entre une équipe de spermatozoïdes, ne bénéficiait pas de retransmission de l'O.R.T.F de l'époque.

    Pas de sponsors, pas de caravane publicitaire, pas de “A vous Cognac Jay “ “ni de “Mon chez Léon Zitrone “ et le seul à avoir gravi le “col de Lut” était Russe et ne portait pas de maillot jaune..à peine aurai-il pu porter un gilet jaune !

    Pas de chouans, ni de Uhlans Prussiens , et si le soir de la bataille de Reichoffen on racontait que des cavaliers avaient chargé, c'est pas dans mes quartiers de noblesse qu'ils avaient déchargé.



     













    Partager via Gmail Yahoo! Google Bookmarks Blogmarks

    7 commentaires


  • « 'je suis issu de gens Qui étaient pas du genre sobre
    On conte que j'eus La tétée au jus D'octobre...

    Mes parents on dû M'trouver au pied d'une ne souche

    Et non dans un chou Comme 'ces gens plus ou Moins louches »

    La musique et son tempo a remplacé les maux de ma vie, prenant un air guilleret, mes ennuis, mes emmerdes sont devenus mes amis.

    Autant que ma mémoire le permet, j'ai depuis ma venue sur cette terre, un attachement particulier pour les vignes du Seigneur.

    Je me défends bien d'être un pochetron et de présenter des signes extérieur d'abus de vin, me souvenant des dégâts que l'alcool provoque et de ses dérives malheureuses que cela entraîne



    Elle est là devant moi, flétrie comme un grain de raisin qui serait resté trop longtemps au soleil, rescapée d'une vendange tardive, elle tient ses promesses, elle sera durant cet entretien, pétillante comme un vin nouveau.

    Le corps usé par une vie trop bien remplie, les épaules cassées d'avoir trop porté le malheur des autres, son visage plein de malice traduit le plaisir et la joie d'étaler les souvenirs de sa vie... où je vous parle d'un temps que les « paysans » ne peuvent pas connaître.... sa vie en ce temps là.....

    La « Tia MIMI » nous présente fièrement ses 87 printemps de vigueur, elle est la mémoire vivante de la saga familiale dont CATINOU, sa nièce, est la généalogiste de la famille.

    Je les regarde toutes les deux, la tante et la nièce, il y a de la complicité entre elles et je les trouve belles, je sais qu'elle se comprennent … je vous parle d'un temps … quand nous nous sommes épousés... j'avais promis de ne pas te quitter... moi le gadjo que l'on ignorait du bout des lèvres...et toi la belle Gitane qui m'aura tout offert.

    J'ai infiniment de respect pour cette « ancêtre », depuis qu'un jour de marché où je déballais mon stand, elle m'avait présenté à la Communauté en disant : « c'est mon neveu, il est de la famille »  coupant court à toute discussion.

    Vous ne pouvez pas vous imaginer le travail de Romain que représente la création d'une généalogie sérieusement contrôlée par des actes officiels, chez les nomades de naissance.

    Cet exploit permet à l'heure actuelle d’établir la présence des membres de la famille aux années 1769.

    Vous pourriez croire qu'ils ont surfé sur la crête de vagues « from Spanish Spots » mais pas que.... les Pyrénées une fois franchies, la déferlante en FRANCE a eu lieu à la rapidité de gens qui circulaient en roulotte tirés par des chevaux.

    "En Afrique, chaque vieillard qui meurt est une bibliothèque  qui brûle."

    Dans notre famille pendant longtemps (et encore aujourd’hui) la littérature a été orale, que ce soit pour les généalogies, les chroniques et faits divers.

    Je compare la famille à une grappe de raisins, chaque grain représentant un membre de la famille et à chaque fois que la vie nous enlève un ancien, c'est un grain de raisin qui est croqué .

     

    Demain nous accompagnerons un des anciens, un des piliers de cette fameuse famille.

    Cette année passée, les vendanges ont été fréquentes, il ne reste plus que deux anciens la « tia Émilienne» et mon Beau-père....sans oublier les autres.



    Chez ma tante petit rappel :

    Expression que je trouvais déroutante car il n’était jamais précisé chez qui nous allions ni la date du déplacement ce qui aurait été pour moi, un plaisir.

    Le soir, mon père revenait et confirmait qu'il avait bien rendu visite à cette tante...Moi déçu qu'il m'ait oublié, je pestais contre lui.

    Pressé de questions, un parent de cette famille de taiseux dans laquelle je m'étiolais, me fournit une autre explication pour ne plus fréquenter cette parente éloignée.

    Le mot « Mont de de piété » fit son entrée dans mon vocabulaire avec effet de distorsion : Monde de pitié....quelle horreur !

    Très tôt j'ai appris que cet état était celui dans lequel étaient plongés les hommes faibles.

    Le dominé parce qu'il avait peur du dominant et ce dernier parce qu'il trouvait une excuse au perdant.

    Le temps a passé et j'ai enfin compris que « chez ma tante » se trouvent entreposés les rêves les plus fous et les espoirs les plus désespérés en attente d'un lendemain qui chantera...ou pas.

    Pour autant chez ma tante rien n’est triste car on sait que lorsque le vent tournera on y reviendra chercher les pierres précieuses, les vases de Chine et diverses fortune.

    En attendant, ma tante garde ces souvenirs précieux, je n’ai désormais plus rien et je pars sur la route. Si j’y trouve de l’or je reviendrai chercher tout ça ( auteur inconnu )

    Il fallait bien que je sois marteau pour confondre.......ce qui me permet d'enfoncer le clou.



    Mettre au clou : Mettre en gage, renoncer à utiliser

    Expression française qui se baserait sur la métaphore du clou comme étant la petite tige métallique et pointue utilisée pour les suspensions d’objets qui rappellent ceux mis  en gages de l’époque, suspendus à des clous et hors de la portée de celui qui les a engagés.



    Si mes texte ne valent pas un clou aux yeux des puristes, mes parutions auront servi , au plus, à rendre hommage à cette vénérable et honorable vieille dame qu'est ma tante.

    Si la première servait de dépôt que l'on oubli, la présente a comme utilité de conserver puis de restituer des souvenirs chez cette tante bien conservé ( ..fait moins le malin le critique qui lit mais ne commente pas... qui est bien conserv(é) ? souvenir ou ma Tante ? ).

    Elle est le sel de cette histoire familiale, donnant du piquant aux rencontres, du goût aux échanges que nous avons , concernant tel parent ou tel événement, La Tia MIMI est un exhausteur de goût, sans son grain de sel, la vie serait bien fade.

    Nous avons rendu à l'Histoire ce qui appartenait au défunt, sa vie et nos souvenirs particuliers de nos rencontres.

    Tout est bien qui finit comme prévu...nous promettant de nous revoir avant que la vie égraine la grappe représentant notre famille....en chanson.. 

    « Nous les referons ensemble, nous les referons ensemble, demain les vendanges de l'amour.
    Car la vie toujours rassemble, oui la vie toujours rassemble,
    malgré tout, ceux qui se quittent un jour. »



    A Jean.....



    Partager via Gmail Yahoo! Google Bookmarks Blogmarks

    4 commentaires
  • J’ai dit à mon petit-fils « dessine-moi un mouton « 

    L’effronté a rétorqué : « dessine le toi-même « 

    J’étais bien en peine d’exécuter le portrait d’un individu correspondant aux canons de la mode actuelle.

    Un « ovis aries » était-il blanc, noir, grisonnant comme la tête chenue qui peine à l’imaginer…sous quelles latitudes allais-je bien pouvoir le pêcher ce con !

    Était-il un détracteur de Macron, vêtu d'un gilet jaune, que le régime poussait à paître l'herbe rare des pond points ?

    Était-il un adepte de Mélenchon, le trop bien Tribun qui raflera le butin d’après la bataille ?

    Était-il " noir " comme celui qui est montré du doigt par le français qui n'en pense pas moins mais qui ne s'affiche pas ?

    Était-il de Panurge, suivant la foule des mécontents cherchant un mur pour aller droit dedans ?

    Était-il ce « bien ou non votant » ignorant qu'il fallait voter au bon moment (ou pas) pour le regretter demain ?

    Je l’imaginais mammifère ruminant de sombres pensées, descendant très probablement d’une union « d'un gars des Villes et d'une femme des Champs » ou victime toute désignée par les habitants de ce pays « Terre d'asile » comme étant responsable du chômage.

    Quelle que soit son apparence, sa provenance, son appartenance, il était né et sur terre pour être plumé comme un mouton qu'il était.

    L'Homme en général et la Femme en particulier aiment les animaux. Ils le prouvent de différentes façons, principalement en cette période fête...pauvres chapons !

    Lorsque je me balade dans la blogosphère, j'ai parfois l'impression de visiter une sorte d'Arche de Noé. L'humeur de nos blogueurs est conditionnée par les bulletins de santé du « chat Pépère » ou du « Toutou à sa Mémère ». Les uns rivalisent d'ingéniosité pour prendre des instantanés « d'un singe en hiver », les autres, pinceau à la main immortalisent une coupe remplie de fruits d'automne et d'un gibier mort pour le plus grand plaisir du peintre amateur, tableau chiant devant s'extasient vos faux-culs d'invités.

    Il ne se passe pas une journée durant laquelle la comparaison des faits et gestes de humain ne soit ramenée ou comparée à ceux d'un animal.

    Le mari, la femme et l'amant deviennent : Adieu veau, vache cochon, couvée...cherchez l'intrus...c'est la descendance, la progéniture qui n'aura pas lieu, sacrifiée à la suite d'un coup de fringale sexuelle. On pourrait dire trois petits coups et puis s’en vont. Pour ma part, ma comparaison se situerait au stade des « 3 petits cochons » .

    Et c'est bien là que le bats blesse. Frappé par l'insomnie c'est à longueur de nuit qu'il me faut compter sur eux.Mais revenons à nos moutons. Pourquoi cet animal au demeurant si doux est-il chargé comme une mule ?

    Il n'est pas rare que parmi eux se trouve un mouton noir, un Judas tout désigné par la vindicte populaire, victime désignée pour expier nos pêchers.

    Blanc, il n'a pas une vie facile puisqu'il est né pour être tondu, alors je ne vous raconte pas quand il est noir ! Il est traité comme une brebis galeuse au même titre que la pomme abîmée dans la coupe de fruits....tiens....çà me donne une idée !

    Si d'aventure vous cherchiez un mouton à 5 pattes, ne cherchez pas plus loin. Il est dit que "Par l'amour, les loups deviennent des moutons". Avant de passer votre main dans mon ex-toison, saviez-vous qu'un Loup peut en cacher un autre ?..

     

    Partager via Gmail Yahoo! Google Bookmarks Blogmarks

    9 commentaires


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique