• ‘’ Comme la vie est lente et comme l'espérance est violente.’’

    Guillaume Apollinaire

     

    AVEC ELEGANCE

     

     

     

    Ne tolérer que la seule présence de son nombril et s’adresser à lui avec suffisance

    N’avoir que le silence comme seul interlocuteur

     

    Être désespéré et solitaire
    Mais avec élégance

     

     

    Après s’être enivrés dans des rades infâmes,

    En compagnie d’ Hommes et de Femmes qui pour perdre leurs âmes,

    Contre une poignée de drachmes,

    Buvaient jusqu'à la lie, leurs verres remplis de larmes.

     

    Être désespéré d’avoir aimé avec répugnance
    Mais avec élégance

     

    Sentir la pente plus glissante, celle qui nous mène au tombeau
    Oublier le temps où le corps était mince et vous rendez beau

    Devenir Barbon et brûler lune jeunesse mourante

    Sur le bûcher d’une vieillesse naissante

    Accueillir la fin avec insouciance

    Mais toujours avec élégance

     

    Les voyages forment la jeunesse ; est-ce à dire que l’immobilisme prépare la vieillesse ?

    Prendre la fuite en avant pour cacher la peur de l'âge

    Chercher un amour naissant à la Fleur de l'Age.

    Aimer sans crainte ni honte mais aimer quel que soit son âge

     

    Être désespéré de ne plus pouvoir,

    Mais toujours avec élégance

     

    L’élégance est issue d’une forme d’intuition qui peut se retrouver dans tous les domaines.

    En 1830, Honoré de Balzac décrit :

    - « la vie élégante comme le mode de vie des « hommes qui ne font rien », par opposition à « ceux qui travaillent » et « ceux qui pensent ».

    Cependant, le propos de Balzac est de décrire la classe des oisifs, pour laquelle la vie élégante est le moyen d'éviter l'ennui du repos absolu; il s'abstient d'en définir les fondements.

    À la fin du 19’ siècle, Paul Valéry donne l'élégance pour :

    - « l'art de ne pas se faire remarquer allié au soin subtil de se laisser distinguer ».

    Il est revenu sur le sujet à plusieurs reprises, écrivant « Elegantia. »

    Plus prés de nous, Paulo Coelho écrit 

    - « l'élégance n'est pas une qualité extérieure, mais une partie de l'âme qui est visible aux autres».

    Audrey Hepburn, qui de par son exemple sait de qui et de quoi elle fait allusion :

    - « L’élégance est la seule beauté qui ne se fane jamais. 

    Rejoignant l’ extravagance de Sacha Guitry :

    - «  Le luxe est une affaire d'argent. L'élégance est une question d'éducation. »

    Je ne suis pas d’accord avec cette vue de l’esprit d’Armani :

    - «  L'élégance, c'est dans la tête, et c'est une façon d'être suivi « 

    Pierre Cardin

    - « L'élégance donne un style. Tout le monde n'est pas élégant. C'est inné. »

    Une fois encore l’Homme ne pense qu’à son apparence

    Et vous qu'en pensez-vous ?

     

     


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  • J’aime les bons mots, les beaux, pas les gros, mais ceux qui font pencher ma tête de Loup vers les rimailleurs de chez Molière.
     
    Histoire de dépoussiérer le langage de la mère patrie, partie je ne sais où, faire ses noces avec quelques rappeurs aux rimes atroces, de quoi rendre la patrie amère.
     
    « Supercalifragilisticexpidélilicieux » « L'humour est le sucre qui aide la médecine à couler » comme le dit Mary Poppins.
     
    Un rien épicé pour ne pas dire féroce, je suis en cuisine encore précoce et j'apprends à concocter mes textes, ne sachant pas encore tout doser à bon escient pour qu'ils vous soient servis attrayants.
     
    J'ai du Rostand dans le sang ami de Scaramouche, il faut qu'à la fin de mes envois, comme l'aurait fait Cartouche, je prenne la mouche.
    Il faut que ça bouge, que ça ricoche, que les idées fusent accompagnant ma verve, c'est du RUGIERI au soir du 14 juillet qui vous est servi. J'ai choisi et j'assume mes états d'âme. Je suis un pyromane des sens, mais de grâce « n'allumez pas le vieux »
    .J'aime la grandiloquence dans l' éloquence .
    S'il m'est reproché mon emphase en écriture, c'est que j'accepte la bouffissure de mes mots et que le naturel, je le chasse au galop.
     
    Reste alors la simplicité aux simplets et l'hyperbole pour Vous , pour qu’on en rigole.
     
     
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  •  

    Vive le vent, vive le vent ...et c'est là que la dispute a commencé !

     

    Le manque d'humour chez moi se fait sentir.

    Pourtant habitué à rencontrer toutes sortes de personnages lors de mes sorties, celui-ci n'était pas en odeur de sainteté.

     

    Au détour d'un buisson orné de papier toilette dont les lambeaux flottaient au « vent mauvais », je croisais la présence d'un « Jacques » ;

    Il s’agit d,un pécore chamailleur, bien décidé à découvrir des poux dans ma tonsure.

    Il voulait me faire porter le chapeau en prétextant qu’après mon passage dans ses pacages, des  « lycoperdons » ou pour les Britanniques des puffballs, infestaient son herbe folle et molle.

     

    Il aurait constaté la présence de champignons ronds et gris plein de poussière et d'air vicié, des « pets de Loup ».

    Pourtant tout avait bien débuté avec cette citation tirée d’un recueil du fameux pétomane Joseph Pujol, : -Qui sème le vent possède une terre bien aérée ».

    Artiste français dont on sent encore la présence au célèbre cabaret du « Moulin Rouge »particulièrement célèbre pour la remarquable maîtrise de ses muscles abdominaux qui lui permettait de lâcher des gaz à volonté ».

     

    Majestueusement surnommé Loupzen, je me suis senti visé par cette boule puante.

    Je proposais une version plus poétique. Celle-là, en fait ce serait le contraire de « pet de loup », qui est , emplit de douceur et de bon goût.  Les beignets soufflés , où vesse d’âne, étaient des « pets-de-nonne » appelés aussi rissoles .

    Cuits dans du saindoux, servis dans les veillées d'hiver , les pets de nonne étaient réservés au repas de cérémonie et au foyer plus riche.

     

    Loin de moi l'idée d'offenser ce « pète-sec » écologiste  qui en ma présence pète régulièrement, mais en a des remords car il est conscient de participer au trou de la couche d'ozone au même titre que ses vaches.

     

    J'aurais préféré avoir à faire à un effronté qui pète bruyamment, puis éclate de rire devant l'effet que fait son derrière.

    Mon interlocuteur se rapprochait du malhonnête qui pète et accuse un gosse si le chien est absent.

    Lui, il se la pétait, se sentant supérieur pensant faire des pets d'une incroyable délicatesse , il se faisait passer pour un musicien qui parviendrait à jouer une mélodie reconnaissable en modulant ses pets.

     

    Ah l'effronté, l’hypocrite, il admet qu'il pète, mais ajoute qu'il a une raison médicale à cela...quel fourbe.

    Je le présents économe lorsqu'il libère ses pets bouffée par bouffée et pourquoi pas grammairien  en essayant toujours de ponctuer ses pets.

     

    Devant ma position de renifleur outragé ce « péteur sur gages » a filé comme un « pet de lapin » sur une toile cirée devant un Messire le Loup qui pète le feu.

     

    J'ai pour ultime plaisir d'enfoncer mes crocs dans les parties charnues des gueux...mais là, exception faite à la présence d'une fulgurante callipyge, j'ai reniflé une embrouille....et si l’indécent n'attendait que çà ?

     

    Toujours est-il qu'à ce paysan accusateur et mal informé je lui dédie cette citation : « Ceux qui médisent derrière mon dos, mon cul les contemple »

     

     

     

     

     

     

     

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  •  

    Ce n’est qu’une information, une simple supposition, un début de piste à suivre pour débuter une conversation et pour trouver à redire.

        Oui… Redire, n’est-ce pas dire une fois encore ?

        Ah bon ?

        Réponse de l’intéressé :

        « Qu’entendez-vous par là »… Et, c’est à cet instant précis que vous comprenez qu’il n’est de pire sourd que celui qui ne veut pas entendre.

        « Je vous écris une longue lettre parce que je n’ai pas le temps d’en écrire une courte. » aurait dit PASCAL à une provinciale en lui remettant ce billet écrit de sa main. 

        Ce qui n’a pas de sens, pourquoi faire long quand on peu faire court, ce serait couper court à toute discussion que de s’en priver.

        « De la discussion, jaillit la lumière».

        Est-ce pour cette raison que les alcôves sont si mal éclairées ?

        Surtout lorsque deux personnes sont sensées s’y retrouver pour avouer leurs sentiments, cachés aux yeux des autres.

        Je préfère passer sous silence les sous-entendus de ces instants.

        Peut-être faudrait-il comprendre qu’ils n’avaient pas grand chose à se dire, mais à prouver.

        A dire vrai, je vais essayer de tenter de vous l’expliquer…. Je n’ai pu résister à la tentation de mettre des mots sur leurs silences.  

    « .On a besoin de ses mains pour dire les choses que la parole ne traduit pas »

        De là, à penser que celui des deux, qui a des ampoules aux mains, a les mains baladeuses, maintenant vous êtes au courant.


    « Mais cela ne voudrait rien dire », me direz-vous. Alors pourquoi, si nous n’avons rien à nous dire, nous n’en parlerions pas ?

        En parler, en discuter, si nous n’avons rien à nous dire, il faut de suite en faire profiter les autres, surtout ceux qui sont à notre écoute.

        Encore faut-il n’avoir rien à dire et les prévenir,  de là l’envoi d’une lettre à Elise ou à une autre.

        Vous vous imaginez, revenant de je ne sais où, votre conjoint vous informe de la réception d’une lettre.

        –« Chéri, J’ai reçu une lettre t’informant qu’UNTEL n’avait rien à te dire ».

    Elle insiste : 

        -« Tu ne feras pas comme la fois précédente, tu lui répondras ». C’est la base même de la politesse.

        Vous :

        –« D’accord, je lui dirais que ce n’est pas la peine d’en parler. » C’est le commencement de la sagesse.

        Sage attitude envers un ami, si vous n’avez rien à lui dire, il faut qu’il le sache sinon le doute s’installe dans son esprit et le doute n’est pas permis :

        –« Je lui ai fait part du fait que je n’avais rien à lui dire et lui, ce malotru, ne prend même pas la peine d’en parler ».

        On serait en droit de se poser la question « Que trouve t-il à redire » ?

        Je vous le demande, autant le dire tout de suite, ce qui éviterait ces silences ridicules.

        Ça, je vous le demande !

        Formule d’impolitesse pour clore une discussion à laquelle vous n’êtes pas invité à participer.

        Parler pour ne rien dire ou se taire pour se faire entendre ?

        Quand nous n’avons rien à dire, il y a toujours quelqu’un qui est tout ouïe sur nos silences qui en disent long ; Cela n’a pas de sens !

        Vous vous imaginez, prêter votre oreille à un autre, même fut-elle discrète ? Pour qu’il vous ramène, je ne sais quel ragot ou bruits de couloir qui courent de tympans en coquelets…et au retour d’une volée de cloches,  il reste muet comme une carpe surtout si vous devez interpréter son silence…. Prêter son oreille… Et comment va tenir votre chapeau ?

        Je préfère me taire devant les voix discordantes qui se mesurent du regard et préfère avoir votre avis ; .

        Ça, je vous le demande !

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  • L'ami TONIN

     

    Ce quidam n'est ni plus ni moins que le factotum qui régit nos vies. Dans certaines régions il est « la roue de secours », le « Maître Jacques » ou le « Bon à tout faire ».

    BEAUMARCHAIS disait de Lui : « De valet, barbier, chirurgien, vous l'avez établi factotum »

     

    Vous connaissez mes origines ? ma culture qui brille par son absence, mes fonds de culottes ne furent pas usés par l'astiquage des bancs d'école mais par les épines des buissons et la caresse des chardons.

     

    Alors pourquoi l’ami TONIN ?

     

    Michel SERRE cet immortel, décédé le 1er juin 2019, se définissait comme un « inventeur ».

     

    Une phrase me rapproche des pensées de cet homme :

    « Écrire est le dernier des métiers manuel».....Surprenant non ?

     

    Aussi, j'ai découvert que : « L'invention est le seul acte intellectuel vrai, la seule action d'intelligence , chose qu'on pense, quelle que soit la chose. Je pense donc j'invente, j'invente donc je pense : seule preuve qu'un savant travaille ou qu'un écrivain écrit. ».

     

    Moi qui fut considéré comme une « sérendipité », me voici flatté et honoré d'être ce concept complémentaire à ceux de créativité et de curiosité.

     

    « Aujourd'hui, on prend un parapluie parce que la télé a dit qu'il allait pleuvoir ». Autrefois, on aurait regardé le ciel. ».

     

    Les moyens qui sont mis à notre service pour « nous rendre incapables de penser par nous même » sont anormalement démesurés.

    C'est un manque de jugement personnel, la peur de décider, le manque de confiance en soi ,la peur du jument, la peur du regard des autres.

    C'est aussi un manque d'engagement dans notre vie, on est pas concerné, les manches de nos sweat ne sont plus retroussées et attention de ne pas les mettre dans le cambouis !

    Nous faisons appel à un JOKER pour qu'il vienne « faire » à notre place.

    Et c'est à cet instant qu'intervient , non pas l'ami RICORE, mais l'ami TONIN.

     

    Avec humour il débarque chez nous :

     

    « Devant ma maison y'a un pin terrible
    Dont la grosse branche pourrait bien tomber
    Sur mon pauvre toit quelle belle cible
    Cette branche-là, je vais la couper. 
    Aujourd'hui peut-être ou alors demain. .Et si je peux pas la couper moi-même
    Je demanderai à l'ami Tonin ...Qui la coupera aussi bien lui-même. »

    Dramatiquement drôle et prémonitoire, depuis ces dernières années nous confions la marche de nos vies à l'Ami Tonin .

    Sournoisement, « ce coup de fil à un Ami » devient votre Joker au grand jeu de dupes.

    Cet ami va élever vos enfants,

    Décider de ce que vous allez manger

    Du métier que vous allez exercer

    Pour qui vous voterez.

    Caché derrière votre écran de P.C, il ne vous sera même pas reconnaissant de l'avoir sorti du néant, il vous « balancera » en vous cataloguant au prés des censeurs.

    Nos vies sont décidées, aménagées, prédigérées.

    Me souvenant d'une réclame ancienne concernant les derniers instants de la vie, un prestataire de services affichait : 

    « Mourrez, nous ferons le reste ».

    Dans notre société de consommation frénétique, dépenser est devenu un acte de survie (j’achète donc je suis ) les « amis TONIN » sont légions et aux portes de nos maisons. Tout est pensé pour vous aider à dépenser l’argent que vous n'avez pas encore gagné.

    Et pour finir sur une note plus conviviale et d’actualité brûlante, il n' y a qu’à reluquer du coté de la vie privée.

    Sur les sites spécialisés, les hommes et femmes qui sont à la peine, font appel à '' l'AMI TONIN ''pour satisfaire leurs conjoints.

    « «Quand on s'est trouvé tout déshabillés
    En sentant frémir son beau corps de braise
    Je me suis pensé je vais l'embrasser
    Et si je peux pas l'embrasser moi-même
    je demanderais à l'ami TONIN »

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