•  

    Pas plus tard qu'hier, je traînais ma carcasse, bien décidé d'aller voir « ailleurs si j'y étais», empruntant un chemin herbeux, qui menait à la sortie du village, je priais secrètement de ne pas à voir à faire à pieds le chemin du retour, avec les mains vides.

    Les chiens des voisins avaient prévu ce jour là, de me mettre au menu de leur cantine et ils se disputeraient les meilleurs morceaux de ma personne au moment de passer à table.

    Le plus belliqueux était un petit corniaud . Il s' échinait à sauter après le portail priant pour que ce dernier cède à ses avances.Fort heureusement le portail faisait de la résistance refusant de lui accorder cette liberté.

    Son attitude à vouloir paraître plus grand qu'il ne l'était, le rendait ridicule aux yeux des chiens de la contrée. Pour se venger de son infirmité, enfin la bride lâchée, c'est vers mes testicules qu'un jour il se précipiterait, revanchard acharné mais fin gourmet cependant .

    Le second était très cabot, et se comportait en artiste de cirque. Il attendait que l'énergumène finisse de glapir sa tirade pour se présenter et entrer en scène. Debout comme un chien savant, le poitrail offert à la mitraille des paparazzi il s 'écoutait aboyer.

    Suffisant comme le sont les chiens de son espèce il attendait peut être d'être flatté de ma part et recommencer. Il tirait un soit-disant pedigree d'un emploi de chien de meute que son grand-père avait occupé au sein d'une meute dressée à la chasse à cour.

    Le troisième de par sa façon de se comporter faisait preuve d'un manque flagrant de personnalité .Ce bâtard échappé d'un refuge de la S.P.A avait été marqué par les affres de l'abandon .

    C'est au sein d'une famille recomposée qu'il cherchait des raisons de poursuivre son aventure de « toutou à sa mémère ». Un temps favori à la cour des mémères du coin, il avait vu son statu de petit animal préféré des personnes âgées être mis à mal lors de la disparition de sa patronne. Depuis ne sachant plus où était sa place dans la cour de la ferme, il singeait les faits et gestes des autres chiens .

    Plus habitué aux gâteries chocolatées que lui refilait « mémère », ses crocs n' étaient plus qu'un souvenir..et c'est tant mieux pour les parties charnues qu'il rêvait de mordre.

    Mais je suis un Loup et le seul organe qu'ils auront de moi sera un doigt levé en signe d'Honneur.

    Parler à cette engeance aurait été leur faire trop de bonheur. Ils ne sont tous les trois, que des chiens sans race.

    A force de servir leurs maîtres ils étaient devenus serviles, des manants en somme, alors que moi, je mérite tout le respect...N'étais je pas nommé dans certaines contrées «  Messire le Loup ».

    Manque de chance, c'est avec le doigt levé que leur propriétaire reçu de moi ce signe qui pourtant ne leur était pas destiné.

     

    Horreur...malheurs me furent adressés..".accidente a te e a chi ti ha creato," répondit le Loup en passant son chemin.

    Poussant plus en avant mon avance sur ce chemin, c'est avec deux splendides bêtes à cornes que je décidais de m'entretenir.

    Elles avaient paisiblement élu domicile dans un champ et manifestèrent leurs surprises de me voir passer sur ce chemin par un « Meuh » fort sympathique.

    Ces deux « belles des champs » étaient de race Highland d’Écosse...pas étonnant que je n'ai pas compris leur salut....que pouvais-je leur répondre ?

    Une idée aussi saute que grenue (jeu de mot...) me vint à la bouche . J'ai encore la honte qui me vient à la gueule en me remémorant ce qu'il me semble leur avoir dit : « Mort aux vaches ».

    Stupéfait, je l'ai été lorsque un des ruminant s'adressa à moi dans un français légèrement tinté d'un accent dans lequel le buveur de vin que je suis, reconnu les vapeurs d'un Single Malt typique des Highlands.... je commence à comprendre alors les consommateurs de produits laitiers... le lait devait être bon !

    Le bovin m’apportât les précisions qui firent de moi un Loup un peu moins con. (en instruction..le reste, non je n'ai pas changé!)

     

    « Cette expression de 1870 quand, sur les postes de garde allemands, était écrit Wache qui signifie

    « garde ». Les Français et les Allemands s’aimant fort peu à cette époque, le cri de « Mort aux Wache ! » retentissait fréquemment. Cette insulte sera ensuite destinée aux policiers et aux gendarmes. ».

    Je restais « gueule bée » devant tant de connaissances de la part d'un ruminant. Décidément, les habitants de ce petit village du Bourbonnais cachaient bien leur jeu.

    Troublé, je pressais le pas, j' avais hâte de croiser un Homme qui s'exprimerait à haute et intelligible voix.

    J'avais en vue une mare, vision sereine qui me ramènerait la tranquillité  dont j'avais besoin.

    Le soleil pointait haut et fort. Je décidais de faire halte pour quelques instants, la rencontre faite précédemment avait jeté le doute dans mon esprit.

    Arrivé sous le saule dont les pieds pataugeaient dans l'eau, je fus en proie à une nouvelle manifestation.

    Les branches se plièrent sous le coup de vent alors que les buissons aux alentours ne frémissaient pas.

    « Oh Messire le Loup !... un chien m'a demandé de te raconter les origines d'un geste que tu as adressé à son Maître...peut être que cela te rendra plus poli... »

    J'étais scotché sur place, le vent se fit plus violent et me délivra ce message :

    Pendant la guerre de Cent Ans (1337-1453), les Anglais causent de lourdes pertes dans les rangs français avec leurs longs arcs. Si bien que, lorsque des archers sont fait prisonniers, les Français leur coupent l’index et le majeur pour les mettre hors d’état de nuire.

    En réponse, les Britanniques se mettent à lever leurs deux doigts en l’air sur le champ de bataille. Une manière de dire : « Nous les avons encore et nous allons nous en servir, faites-nous confiance ».

     

     

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  • « La fonction a crée l'organe » nous prie de croire « this good old Charles », théorie fumeuse mais incontestable aux vues des évolutions de notre environnement sociétale.

    Donc aux dires de cet illustre personnage :

    les organes utiles se développent, les organes inutiles s'atrophient.

    Cette révélation me fait toucher du doigt un détail d'importance dans un sujet de l'actualité brûlante, le confinement.

    Et si un esprit malin (au bon sens du mot ) avait fait fourcher la langue de ce « bon vieux Charles DARWIN », lui faisant dire :

    « la fonction crée l'orgasme »

    C'est tout un art que de savoir se servir de sa langue, pour que cet organe ne tombe en panne alors que les couples sont « obligés » d'être confinés.

    Je fais appel à vos souvenirs d'un sketch des « Chevaliers du fiel » qui s'intitule: ''l'anniversaire de ma femme''.

    Cette révélation est un véritable tsunami orgasmique tant j'ai de plaisir à en prendre conscience.

    J'entrevois l'urgence d'activer les fonctions qui créent l'orgasme dans un but purement technique pour que les organes utiles à cette fonction de création de l'orgasme, fonctionnent.

    De même, je ne puis imaginer de faire fonctionner l'organe en question sans intellectualiser l'acte, de crainte de constater l'atrophie des organes qui créent l'orgasme.....je veux dire le cerveau qui chez l'homme se situe au dessus des parties. .

    « By Jove » ai-je eu envie de dire à Charles et à Jean-Baptiste ! « vous messieurs les anglais qui avaient pour habitude de tirer les premiers...et mon cul...est-ce du « fried chicken? »

    François Marie AROUET (l'inventeur du fauteuil Voltaire) doit se retourner au Panthéon.

    En 1746, lors d'une escapade dans les Alpes, on a trouvé une pierre qui paraissait porter l'empreinte d'un brochet pétrifié : l’Illustre en conclut qu' il est naturel de penser que ces poissons, apportés par un voyageur, s'étant gâtés, furent jetés et se pétrifièrent dans la suite des temps ...»et non pas que les océans recouvraient cette partie du globe.

    Donc pas d'évolution suite à la création.
    (se référer à l’évolution des espèces : Charles DARWIN et Jean-Baptiste LAMARCK.).

    Mais alors qui a crée l'organe dont les fonctions étaient de créer la ''fonction''.

    Une sorte d'histoire de chien qui se mord la queue.

    Je n'irais pas jusqu'à insinuer que la queue du chien n'avait qu'une fonction, celle de se faire mordre.

    Quoique...les « FRERES JACQUES », quatuor vocal français, actif de 1946 à 1982 aient ma préférence quant au chat.

     

    - « Pourquoi cette préférence ? » m'avait-on demandé.

    - « et bien, je ne connais pas de chat policier..alors que des chiens....oui ! » avais-je répondu.

    C'est donc vers ce quatuor sorti de ma mémoire et inconnu de la votre que je me dirigerais : « c'est le petit bout de la queue du chat »

    • « C'n'est qu'le p'tit bout d'la queue du chat
      Qui vous électrise
      C'n'est qu'le p'tit bout d'la queue du chat
      Que pensiez-vous là. ? »

    • Que pensiez-vous là. ? »

    Par là, je ne pense pas à grand chose, si ce n'est à vous faire sortir de votre confinement.

     

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  •      Pas plus tard qu'hier, je traînais ma carcasse, bien décidé d'aller voir « ailleurs si j'y étais», empruntant un chemin herbeux, qui menait à la sortie du village, priant secrètement de ne pas à voir à faire à pieds le chemin du retour, avec les mains vides.

         Les chiens des voisins avaient prévu ce jour là de me mettre au menu de leur cantine et ils se disputeraient les meilleurs morceaux de ma personne au moment de passer à table.

         Le plus belliqueux était un petit corniaud . Il s' échinait à sauter après le portail priant pour que dernier cède à ses avances.

         Fort heureusement le portail faisait de la résistance refusant de lui accorder cette liberté.

        Son attitude à vouloir paraître plus grand qu'il ne l'était le rendait ridicule aux yeux des chiens de la contrée et pour se venger de son infirmité, enfin la bride lâchée, c'est vers mes testicules qu'un jour il se précipiterait, revanchard acharné mais fin gourmet cependant .

        Le second était très cabot, et se comportait en artiste de cirque. Il attendait que l'énergumène finisse de glapir sa tirade pour se présenter et entrer en scène. Debout comme un chien savant, le poitrail offert à la mitraille des paparazzi il s 'écoutait aboyer.

        Suffisant comme le sont les chiens de son espèce il attendait peut être d'être flatté de ma part et recommencer. Il tirait un soit-disant pedigree d'un emploi de chien de meute que son grand-père avait occupé au sein d'une meute dressée à la chasse à cour.

     

       Le troisième de par sa façon de se comporter faisait preuve d'un manque flagrant de personnalité .Ce bâtard échappé d'un refuge de la S.P.A avait été marqué par les affres de l'abandon .

       C'est au sein d'une famille recomposée qu'il cherchait des raisons de poursuivre son aventure de « toutou à sa mémère ». Un temps favori à la cour des mémères du coin, il avait vu son statu de petit animal préféré des personnes âgées être mis à mal lors de la disparition de sa patronne. Depuis ne sachant plus où était sa place dans la cour de la ferme, il singeait les faits et gestes des autres chiens .

        Plus habité aux gâteries chocolatées que lui refilait « mémère », ses crocs n' étaient plus qu'un souvenir..et c'est tant mieux pour les parties charnues qu'il rêvait de mordre.

        Mais je suis un Loup et le seul organe qu'ils auront de moi sera un doigt en signe d'Honneur.

    Parler à cette engeance aurait été leur faire trop de bonheur. Ils ne sont tous les trois, que des chiens sans race.

    A force de servir leurs maîtres ils étaient devenus serviles, des manants en somme, alors que moi, je mérite tout le respect...N'étais je pas nommé dans certaines contrées Messire le Loup.

    Manque de chance, c'est avec le doigt levé que leur propriétaire reçu de moi ce signe qui pourtant ne lui était pas destiné.

     

     

    Vie de chien

     

     

    Horreur...malheurs me furent adressés..".accidente a te e a chi ti ha creato," répondit le Loup en passant son chemin.

    Poussant plus en avant mon avance sur ce chemin, c'est avec deux splendides bêtes à cornes que je décidais de m'entretenir.

    Elles avaient paisiblement élu domicile dans un champ et manifestèrent leurs surprises de me voir passer sur ce chemin par un « Meuh » fort sympathique.

    Ces deux « belles des champs » étaient de race Highland d’Écosse...pas étonnant que je n'ai pas compris leur salut....que pouvais-je leur répondre ?

    Une idée aussi saute que grenue (jeu de mot...) me vint à la bouche . J'ai encore la honte qui me vient à la gueule en me remémorant ce qu'il me semble leur avoir dit : « Mort aux vaches ».

    Stupéfait, je l'ai été lorsque un des ruminant s'adressa à moi dans un français légèrement tinté d'un accent dans lequel le buveur de vin que je suis, reconnu les vapeurs d'un Single Malt typique des Highlands.... je commence à comprendre alors les consommateurs de produits laitiers... le lait devait être bon !

    Le bovin m’apportât les précisions qui firent de moi un Loup un peu moins con. (en instruction..le reste, non je n'ai pas changé!)

     

    « Cette expression de 1870 quand, sur les postes de garde allemands, était écrit Wache qui signifie

    « garde ». Les Français et les Allemands s’aimant fort peu à cette époque, le cri de « Mort aux Wache ! » retentissait fréquemment. Cette insulte sera ensuite destinée aux policiers et aux gendarmes. ».

    Je restais « gueule bée » devant tant de connaissances de la part d'un ruminant. Décidément, les habitants de ce petit village du Bourbonnais cachaient bien leur jeu.

    Troublé, je pressais le pas, j' avais hâte de croiser un Homme qui s'exprimerait à haute et intelligible voix.

    J'avais en vue une mare, vision sereine qui me ramènerait la tranquillité  dont j'avais besoin.

    Le soleil pointait haut et fort. Je décidais de faire halte pour quelques instants, la rencontre faite précédemment avait jeté le doute dans mon esprit.

    Arrivé sous le saule dont les pieds pataugeaient dans l'eau, je fus en proie à une nouvelle manifestation.

    Les branches se plièrent sous le coup de vent alors que les buissons aux alentours ne frémissaient pas.

    « Oh Messire le Loup !... un chien m'a demandé de te raconter les origines d'un geste que tu as adressé à son Maître...peut être que cela te rendra plus poli... »

    J'étais scotché sur place, le vent se fit plus violent et me délivra ce message :

    « le Digitus Impudicus est le geste le plus employé et plus chéri dans le monde occidental ».

    Une des premières mentions du doigt est parue dans Les Nuées, une pièce écrite en 424 av. J.-C. par le dramaturge Aristophane et dans laquelle un mec du nom de Strepsiade mime son phallus à Socrate à l’aide de son majeur.

    Tout comme le pouvoir et l'influence ont migré des Grecs aux Romains, le doigt d’honneur aussi. Il apparaît dans plusieurs œuvres romaines, que ce soit dans des poèmes ou des pièces de théâtre.

    La légende veut que Caligula, l’empereur mégalomane, aimât que ses sujets lui baisent le majeur (qu'il s’appliquait à remuer de manière suggestive), ce qui, encore une fois, renforce la notion de phallus.

    Plus prés de nous :

    Pendant la guerre de Cent Ans (1337-1453), les Anglais causent de lourdes pertes dans les rangs français avec leurs longs arcs. Si bien que, lorsque des archers sont fait prisonniers, les Français leur coupent l’index et le majeur pour les mettre hors d’état de nuire. En réponse, les Britanniques se mettent à lever leurs deux doigts en l’air sur le champ de bataille. Une manière de dire : « Nous les avons encore et nous allons nous en servir, faites-nous confiance ».

    Depuis que le monde est monde, l'histoire s'est avérée être un éternel recommencement. Il serait intéressant de connaître quels sont les signes avant coureurs d'un bon échange de coups et d'insultes, dans les autres pays .

    Si j'ai un bon conseil à vous fournir, c'est de faire preuve de curiosité, vous avez sous les doigts un outil perfectionné pour aller à la pêche aux renseignements...servez-vous de façon intelligente de vos doigts.....et communiquez..

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  • Un Loup en goguette guettait du coin de l'oeil que quelqu'un s’arrête en ce lieu .

    Pas surpris de le trouver ici, le passager qui depuis en était reparti, s'adressa à l'animal et lui dit : 

    « êtes vous bien réel, ou seriez-vous un effet de mes sens abusés ?

    Dois-je vous considérer comme un fantasme , comme un rêve sorte d’inaccessible étoile  »

    Car il avait depuis son enfance rêvé d'approcher cet animal, attiré par les propos des « bien-pensant » qui ne voyaient en cette bête infernale que la cause des malheurs des gens en général.

    « Messire Loup, je suis à la recherche de mes rêves d'enfants, rencontrer un Loup. Comment va t il se comporter ? »

    Prêt à rendre service, le canis lupus révéla la solution en indiquant à ce pate-notre où il pourrait enfin se renseigner et rencontrer un représentant zélé d'une administration , qui comme le Loup des fables, l'avait mauvaise.....la réputation.

    Sur une pancarte, l'imprudent pouvait lire :

       service des rêves perdus  Rez de Chaussée : service ouvert tous les jours- sauf du lundi au samedi 

      service des rêves retrouvés :entresol service ouvert en dehors des heures de fermeture –

    service des rêves inavoués : 1er étage par ascenseur (s'il n'est pas en panne d'inspiration) – les Anonymes sont priés de s'enregistrer sur présentation d'une pièce d'identité -

    service des rêves enfouis : Parking, 2 eme sous sol -une carte est fournie aux chercheurs patentés 

    Pour tous renseignements contacter le service des renseignements ouvert tous les jours de la semaine sauf les Lundi, mardi, mercredi, jeudi, et vendredi -

    Les week-end le service sera exceptionnellement fermé – merci de votre compréhension.

    Notre visiteur était en pleine confusion et sans l'aide d'un Loup aguerri aux tracasseries de l 'institution, il aurait eu de la peine d'en sortir indemne.

    N'était-ce pas lui qui d'un humour lupin avait inscrit un beau matin :

    DÉCEPTION au lieu de RÉCEPTION...

    .ce qui laissait à penser qu'il avait bien compris le fonctionnement de cette administration. Alors l'homme mis en confiance par la sagacité du prophétique animal se sentit confiant et déterminé à trouver de l'aide .

     

    Pour qu'il obtienne son renseignement encore eut-il fallu constater la présence d'une quelconque personne, et bien qu’en ces lieux, la parole appartienne aux courants d'air, prêcher dans le désert ne lui serait d'aucun secours.

    Les R.T.T, les absences pour congés parentales, l'ouverture de la saison « chasse et pêche », les « burn out », les restrictions budgétaires avaient décimé les rangs des fonctionnaires.

    Les lieux d’accueils et de renseignements étaient certes bien ouverts mais aucune responsable n'étaient présents.

    Pourtant notre rêveur se donnait de la peine accompagné du loup qui restait zen devant sa précipitation a retrouver un rêve perdu.

    Il se heurtait à ce que la plupart de ses concitoyens redoutaient, voir se transformer un rêve inachevé ou enfui en cauchemar administratif.

    Les fins de non recevoir, les autorisations accordées, les bons formulaires et les dossiers en attente de confirmation... il connaissait, se souvenant des appels téléphoniques sur fond d'une des 4 saisons de VERDI.

    Il rejetait la faute sur l’afflux des appels téléphoniques, sur le « laisser-aller » des standardistes, alors il avait décidé de se rendre sur place pour pouvoir remettre sa réclamation en main propre.

    Déception à la réception, le système s'en lavait les mains !....seul un vieux Loup lui tendait la main, il n'était pas nécessaire de lui graisser la patte ni de lui montrer «  ses pieds propres » ( j'attire votre attention sur cette formule ancienne...de nos jours nous dirions : montrer patte blanche.....ce qui permet de garder ses mains propres alors que certains ont les mains qui puent les pieds....).

    Un rêve soudain est venu troubler cette terrible désillusion : et si l'informatique pouvait supprimer cette paperasse ?

    Le double effet « kiss-cool » : moins de forets dévastées pour procéder à la fabrication de la pâte à papier, encore moins de préposés absents pour ne pas tenir des guichets fermés.....

    Dans un sursaut de colère contenue , sortant de sa poche un crayon, l'Homme obtint du Loup qu'il écrivit une formule consacrée à ce rêve : zhǐ lǎohǔ .

    La FRANCE, ce beau pays est devenu 紙老虎 traduction chinoise de: Tigre de Papier !





     

     









     



     

     

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  • Elle répondait au doux nom de Ange PUTASSIERE, et vivait au 5 d'une rue tranquille la rue Charles Bruyant.

    Notre rencontre avait été le fruit du hasard, du moins je le pensais, jusqu'au jour où cet Ange fit son apparition dans le monde des camelots et autres vendeurs de foires.

    Cette femme devint « baron » et non « baronne »...et pourtant « elle » en était un.....

    Ange déchu placé par quel Dieu de l'humour sur ma route...va savoir.

    Il faut que je vous raconte.

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