• la Bonne Aventure

     

     

    Il est des jours où la roue libre de la petite reine tourne  dans ta tête, sur tout en cette période de Tour de France !

    Mais par un heureux hasard une amie blogueuse (Suzanne ...merci ) m'a fourni un sujet d'actualité et comme le hasard n'existe pas je me suis fait accroché par un post sur un blog dont je vous fourni le lien : celui de Francesca :

     

    http://francescax8.unblog.fr/2016/02/04/la-diseuse-de-bonne-aventure/

     

    Abondamment fourni de très intéressantes références historiques j'ai eu des difficultés d'en retirer quelques extraits:

    Je cite :

     

    ... «  Au cours du 18 éme siècle, alors que l’Inquisition était sur le déclin, un vent de renouveau flotte sur l’Europe occidentale en ce début de Renaissance; faisant éclore une certaine “mode spiritualiste”.

    Diverses publications et textes dits magiques, alchimiques ou ésotériques sont achetés par la noblesse, tels les recueils de traités mystico-philoso­phiques “Corpus Hermeticum” attribués dans l’Antiquité au mythique Hermès Trismégiste: qui met à l’avant-plan l’ancien savoir mystique de l’Égypte ancienne et la popularisation d’artefacts égyptiens hiératiques tels la Mensa Isiaca (la table d’Isis) publiée par Athanasius Kircher, égyptologue.

    Dès lors, suivant cette mode, à-peu-près toutes les connaissances divinatoires et ésotériques furent attribuées à l’Égypte ancienne et tous, depuis la franc-maçonnerie jusqu’aux mesmériens, revendiquaient leurs racines dans les antiquités de la vieille Égypte.

    C’est dans ce courant que les écrits de Court de Gébelin (voir son essai portant sur le Tarot de Marseille, Le Monde primitif, publié en 1781) et que la cartomancie d’Etteilla ont pu fleurir: puisque selon ces deux “taro logues” la divination avec des cartes de Tarot était supposée être d’origine “égyptienne”. Et c’est aussi dans ce courant que le savoir traditionnel tzigane devint très en demande par les nobles et la classe moyenne; alors que les Tziganes étaient heureux d’obliger les européens crédules, avec des histoires de leurs origines en Égypte… ce qui en fait n’était pas tout-à-fait faux: ils appelaient leur terre patrie “La Petite Égypte”, soit une région située dans le Péloponnèse des îles grecques occidentales. D’où leur appellation de “gypsies”, ou gitans; terme découlant du mot Égypte. ».

     

    Pour ma part, je referai  la grande histoire à l'aide de petites histoires, du vécu, de mes propres expériences.

    Certains chefs de famille ou de hordes se paraient du titre de  « Princes de la petite Égypte » et cet accoutrement de gloire ouvrait le chemin aux plus hardis d'entre eux, la voie royale leur étant ainsi offerte ils se faisaient élire « ROI des GITANS ».......j'ai connu cet aspect de la démesure dans ma propre famille...mais avec objection votre honneur.... notre roi avait un humour hors du commun, un charisme sidérant et son propre neveu qui fut mon beau-père se disait lui-même « fils de Jeanne d'Arc et de Napoléon Bonaparte »....on a du sang bleu chez nous !

    Catinou, la belle nommée, portait fièrement ses 20 ans et la bannière de sainte Sara lors des processions religieuses qui se déroulaient chaque année aux Saintes Marie de la Mer en Camargue.

    Ce pèlerinage avait été remis « à la mode » par son oncle Joseph, kakou (on dit guérisseur ) et son père (on dit ''malchanceux ''d'avoir un gendre comme moi ).

    En épousant sa fille, j'ai pu côtoyer toutes sortes de Gens du Voyage ( la liste des personnages et de leurs spécificités est...trop longue et vous me prendriez pour un fou ou un écrivain) et pour ce soir, je placerais le curseur sur les diseuses de bonne aventure .

    Une année, en vadrouille dans la bonne ville du Puy en Velay (Haute-Loire) j'ai fait connaissance d'un compère tzigane en quête d'un bon coup de commerce.

    Comme nous étions 2 larrons en foire nous nous sommes échangés des adresses....il a trouvé chez un « mien parent » un fournisseur de napperons en dentelle du Puy et moi un fournisseur de médailles miraculeuses.

    Au cours de la saison, les gitanes des Saintes et d'ailleurs proposaient aux touristes ces fameuses médailles de Sainte Sarah, objet du culte que je recevais pas colis postaux....Je devenais pour certaines leur fournisseur.

    Je vous ferais remarquer qu'il est plus facile de fourguer des médailles bénies que des paquets de lentilles vertes du Puy !

    A l'époque, enseignée par une de ses tantes qui avait un don (?) de voyance, ma belle promise s’est lancée dans cette aventure et je reconnais que bien des fois elle a fait bouillir la marmite...quelle jolie image....peut être est-ce le départ de ses dons de cuisinière !

    Pour en revenir avec le sujet de cet article l'approche de ces Gitanes ressemble à une attaque d’oiseau de proie.

    Si pour la grande majorité d'entre elles, elles ne savent ni lire ni écrire,elles possèdent le don d'observation et le diplôme du coup d’œil dont elles sont titulaires leur permet de deviner en quelques instants si vous allez être une proie potentielle.

    En 2 temps et 3 mouvements vous êtes entre leurs mains.. .et ne pourrez plus leur échapper si ce n'est contre rançon, sous forme de quelques billets d'euros....car « pas de monnaie...les pièces sont celles du beng- diable en langue Romani- » prends moi pour un con !

    Leurs attitudes sont sans équivoques condamnables et frôlent la plaie pour les touristes et les élus de la municipalité.....Mais en Mai (date des festivités du culte de la sainte patronne des Gitans)il y a des précisions à apporter et je me fais l'avocat de ces diablesses.

    Oui la genèse de cet art divinatoire très sérieusement rapporté et étayé de références historiques démontrent bien le cheminement des diseuses de bonne aventure au travers des siècles et l’intérêt qu'elles suscitent.

    Oui la nature ayant horreur du vide, « les vents » que vendent ces « romanichelles de malheur » tombent à pic pour des gens en mal d'espoirs, de vie heureuse, de rêves et de croyance en un « grand YAKA » prometteur lui aussi de bonheur mais officiellement installé dans une église ou une secte « quelle con-que ».

    Oui leur commerce génère pas mal d'argent...et c'est là que le bats blesse.

    Tranquillement attablé à la terrasse d'un bar ou confortablement installé dans sa bagnole, « l'Homme » veille au grain ou, devrais-je dire...à la poule.

    J'ai été témoin lorsque je voyageais en leur compagnie, de « l'amour » que certains « Hommes» portaient à leur« gagneuse ».

    Lorsque la comptée s'avérait trop faible, ou quand la « diseuse de bonne aventure » « oubliait » de reverser l'argent à son « Homme », une pluie de coups lui redonnait l'envie de retourner prédire des jours meilleurs à une touriste....toujours pour le bien de l'humanité !

    Généralement le dressage incombait à la « phurie dai » (  la vieille mère).C'est elle qui enseignait à la nouvelle, les façons d'interpréter les faits et gestes de ces futures clientes en mal de jours meilleurs.

    Cette  nouvelle apprentie se situait dans le cercle restreint de la famille proche. La pire des positions étant celle occupée par une gadji (non voyageuse) qui filait le parfait amour avec un homme de la famille.Elle était rudoyée par les autres membres féminins qui se régalaient à lui faire perdre ses « manières de paysanne ».....

    Dans ce microcosme j'ai quand même côtoyé des « figures de Bazar » mais ce qui m'a le plus intrigué ce sont ces personnes qui avaient le chic pour déposer au fond de votre trompe d'eustache « LA » parole qui vous fracassait.

    Au début de notre union, je n'avais pas été « remarqué ni signalé » à la cinquantaine de femmes qui démarchaient dans les rues du village. Profitant de cet avantage d'être connu sans être reconnu, je me suis laissé aller à jouer le jeu du « paysan qui passe ».....

    Quatre d'entre elles m'ont vraiment étonné.

    Trois sont encore en vie et résident dans les environs d'Arles, une d'elles trente ans après notre première rencontre, s'adresse à moi en langue Romani. Les souvenirs se font la malle, elle ne situe plus le personnage dans le temps (l'alcool, la vie difficile, les maternités  à répétition ont fait des ravages).

    Les premières fois, le doigt orné d'une bague en toc, pointé sur ma ligne de main « tu es en couple (c'était vrai le divorce n'avait pas été prononcé)...pas à ta place ( Ah oui ...moi-même je ne connaissais pas le repos d'être l'homme de la situation)..ta place est avec nous (?) tu vas te marier avec une d'entre nous.....ton premier enfant sera une fille....en souvenir de Nous tu la prénommera Sarah ( c'est la réalité)...puis viendra un héritier qui te donnera beaucoup d'émotions (ben mon cochon...avec mon fils Pierre la vie est un long fleuve tranquille qui est en crue et qui déborde!)....

    Puis la Gitane referma ma main sur son cœur et sans mots dire, tourna les talons.....

    le même événement se dupliqua 15 jours plus tard avec une gitane Sinti que je n'avais jamais au grand jamais rencontrée....Étonnant non ?

    Dans ce village prospère (youp la boum !) les gens du coin (chez les gens biens on dit : les autochtones) veulent bien l'argent du beurre mais pas le bas-beurre.

    Acceptant depuis plus d'un siècle le privilège de détenir sur le territoire de la commune la basilique renfermant les « restes » (j'ai horreur de ce mot...les restes d'un repas..beurk!) de cette fameuse servante ''Sarah la Kali » qui avait sauvé lors d'une tempête les passagers d'une barque vouée au naufrage, le clergé a fait des pieds et des mains pour qu'un culte légitime sous contrôle de l’église y soit célébré.

    Manque de chance, la croyance a fait place petit à petit à des travées de chaises vides.....par contre les « romanos » fervents et fidèles à leur tradition ont assuré depuis le siècle, un revenu confortable aux boutiquiers du coin. Pour y avoir vécu, je trouve fort de café que le pain blanc soit vendu 3 fois son prix les jours de pèlerinage.....et ce n'est qu'un exemple.

    La bonne aventure ne fait pas la belle devanture du commerce local.

    http://www.20minutes.fr/france/307689-20090304-diseuses-bonne-aventure-gitanes-plus-a-bonne-saintes-maries-de-la-mer

    Que serait la Camargue sans les moustiques et sans le Gitans..... ils sont indispensables à la réputation du pays.

    Quant à ce fameux don de voyance.....après avoir consulté Catinou...un prochain rendez-vous est prévu dans les jours à venir.











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  • Savez-vous ce qu’est un « GHOST WRITTER » ?

    Il est coutume de dire « Négre » - en français dans le texte- c'est-à-dire une personne qui écrit sous le nom d’une autre pour publier un ouvrage.

    Voici l’incroyable aventure que je vais vous conter.

    Les faits sont réels, la personne pour qui j’ai réalisé ces pages est bien vivante, la confiance qu’elle a mise dans notre relation est indéniable.

    Soyez attentifs à ce qui va suivre…un jour peut être vous viendrez sonner à la porte de ma tanière

     

    « EMI », ces initiales vous disent-elles quelque chose ? Ou peut-être connaissez-vous leur version anglaise : « NDE » ? Elles désignent les « expériences de mort imminente » (« near death experience ») dont on a aujourd’hui d’abondants témoignages, notamment sur le Net. Toutes ces descriptions de « l’autre monde » entrevu par des personnes ayant frôlé la mort, ne sont pas à « avaler » sans examen critique, certaines étant manifestement fantaisistes. Pour autant, la cohérence de nombreux récits émanant de personnes de tous âges et origines, conduit la science et l’Église à les prendre de plus en plus au sérieux.

     

    Je ne suis qu’un loup nomade, parcourant la vie des uns et des autres, compagnon   et témoin d’éphémères  rencontres.

    Des histoires de femmes et d’hommes  j’en aurais tellement à vous raconter, des plus belles au plus sordides, des plus réelles au plus inachevées.

     Si je devais un jour changer ma pelisse de vieux loup en une autre parure se serait celle d’un indien que je choisirais.

    Laissez-moi maintenant vous dire  qu’elle a été la déraison de ce choix.

    Sabine m’a offert le plus beau rôle de ma vie, être le témoin d’une aventure à laquelle je n’ai pas assisté.

    Tout commence par un accident dont elle est victime le l 6 Juillet 2014 :

     

    L’ACCIDENT

    «   Arrive enfin le dimanche, nous recevions. J’avais dit précédemment qu’au vu des voitures qui passent à 120 au lieu d’une allure raisonnable qu’un jour il va y avoir un accident et que vous ne ramasserez même pas un os! ».

    Le mercredi, j’accepte d'aller avec mon mari a la foire de Landivisiau...moi qui ai peur de la foule, une peur très ancienne et de plus certains jours quand on m'effleure, je souffre .Nous rentrons a 15h30 .Je dis a mon mari : je pars chez mon amie au bourg ,chercher mon pain car le boulanger fermant a 12h…elle l'avait pris. Je monte dans la voiture, j’étais bien, fière de moi, j’avais dépassé ma peur…. Il faisait très chaud,  j'ouvre les fenêtres allume la radio locale, et me met en route.

    Comme je devais traverser la route, je m’engage, et regarde à droite si je peux y aller.

    Je vois une voiture me doubler comme si le conducteur avait bu. Ça c'est mon impression….Puis le choc a eu lieu…. je n'ai rien senti sur le moment.

    Je vois le véhicule  aller au fossé en zigzagant de  gauche à droite,  sur son  côté, des étincelles jaillissent a la poignée de sa porte … .Je me dis qu’ils sont fous, et qu’ils tournent un film avec Bat man. Sensations étranges que j’ai peine à expliquer en cet instant où ma vie vient de basculer.

    Ma vie défile depuis mes 2 ans je suis dans la ouate

     

    LES CHOCS DE MA VIE

    « Ce n'est pas facile de les raconter Je vais essayer et tu me poseras toutes les questions que tu veux! » m’a-t-elle dit.

                       «  Il faut que tu saches que de par mon éducation stricte, j’étais une personne angoissée .Que depuis que les symptômes de ma maladie s'accentuaient, j’étais très mal dans ma peau....et que j'avais été une femme battue qui acceptait pour avoir vu ma mère se faire maltraiter aussi » .

                      «   J'ai eu une enfance super traumatisante à partir de mes 8 ans ou ma mère, m’avait consciemment envoyé chercher mon père, chez une amie, en se doutant de ce que j'allais voir. Je suis rentrée, j’ai rangé ma poupée et ai décidé que je devais entourer maman ». «Maman a fait tentative de suicide sur tentatives et me disait le matin comme je partais au lycée a 7h pour ne rentrer qu'a 19h  "dis moi au revoir, ce soir je ne serai plus là".

    Nous habitions un petit village de 252 habitants ou mon père était directeur de l'école des garçons et "Médame" la directrice de l'école des filles

    .Médame était aussi la marraine de ma sœur et maman n'avait pas le droit de lui dire quoique ce soit. Mon père et l'autre étaient toujours ensemble et elle mangeait même chez nous sauf le petit-déjeuner et encore puisque 'elle couchait parfois chez nous .La voiture lui appartenait aussi, les vacances elle était avec nous. »

              « Heureusement parce que mon père aurait fini par me tuer. Il me claquait la tête sur les murs parce que dans mes yeux il lisait mon jugement. De ce traumatisme  il en est  resté quelque chose car j'ai une artère au cerveau qui parfois se bouche et j'oublie ou j'habite..(.mais cela a disparu) ».

              « J'avais l'habitude quand mes parents se disputaient, de me réfugier chez ma tante ou j'allais à pieds ,3 kms par de petits sentiers. Son mari, un monstre m'a violée à 17 ans. Il fallait absolument étouffer l'affaire et je fus envoyé en maison de repos chez des vieilles entre 57 et 94 ans. J’ai été droguée, pour ne pas déranger .Puis j'ai eu une compagne de chambre de 18 ans qui était violée par son beau-père et avait eu 2 avortements ....et qui s'est suicidée dans notre chambre, la veille de son départ ».

             «  Le pire a été quand j'ai découvert  mon gendre pendu dans le poulailler le 4 mars 2012 ».

     

    Pour Sabine’’ le chemin de croix’’ ne devait pas s’arrêter ainsi, elle porterait encore le lourd passé comme un héritage de sa famille.

    Mais par ce fait marquant, elle a le pouvoir de changer le cours de sa vie.

    Opportunité ou poursuite d’une descente aux enfers ?

    Il semblerait qu’elle ait choisi de mettre fin à une programmation  de destruction de sa personne…comme quoi, à un moment de la vie nous sommes confrontés à des choix qui vont guider notre vie sur terre.

    C’est elle-même qui plus tard me déclarera : «  Mon mari continue de parler de miracle. Moi je me suis libérée ».

     

    Le témoin de l’imaginaire que je suis ne peut que rapporter les mots de Sabine concernant cette aventure qui la mènera  hors du temps présent. Mon rôle consistera  à  mettre de l’ordre dans ses révélations. Par le passé, j’ai eu l’opportunité de fréquenter et de travailler avec des personnes qui ont vécu des E.M.I.

     

    LA DÉCORPORATION

    « …Ma voiture reste droite et s'arrête face a ma porte d’entrée   donc à l'opposé de ma direction  de départ. Je vois mon voisin et ami sortir de chez lui et  rentrer aussi vite ! Ma vie défile à une allure terrible, pas de tunnel mais un chemin de sable jaune, une rivière et un  indien assis qui me tend la main.

    Je reste persuadée que si au lieu de la toucher je l'avais serrée, je ne serais pas revenue de la -haut. Il ne me parle pas, je  me souviens bien  Il est très doux, bienveillant. Il me parle mais je ne sais pas ce qu'il a dit.

    Je repense que j'ai pris la clé et je reviens  à  ma voiture .Je vois une portière qui s'ouvre, un bras avec des manches noires qui tombe et j'ouvre …C'est un prêtre intégriste, en soutane, qui sort de la voiture. Elles sont mortes, nous sommes vivants.

    Mon mari sort comme un fou car moi je ne le sais pas mais le choc a été terrible, le bruit aussi et mes chiens hurlaient a la mort.  J'entre mais je suis à côte de mon corps, c’est étrange. Mon mari parle, les voisins accourent, je ne ressens rien. »

     

    MON CHOIX ET SES CONSÉQUENCES

    Sabine est face à un cruel dilemme et elle s’exprime sur les raisons qui ont motivés son choix

     «  .... j’avais donc la possibilité  de revenir sur terre.

     Certains disent ne pas avoir eu le choix et avoir fait le retour avec un fond de tristesse  au moment de  quitter cet endroit si paisible.

    Pour ceux qui ont fait ce choix, ils l'ont fait pour les gens qu'ils aiment, leurs enfants, leur famille... mais aussi pour changer leur façon d'être et d'agir. » «Quand on prend conscience du bien que l’on peut faire autour de soi, on veut le faire ».

    « J'ai beaucoup changé.  J’ai beaucoup d'amour à donner à ceux qui m'entourent proches ou pas....Personne ne nous juge en fait, on se juge soi-même quand on revit sa vie! ».

     LE CHANGEMENT

     

    …. « Je vis ma vie tout à fait différemment depuis cet  important bouleversement dans ma vie. Entraînant  de nombreux changements que j’ai souvent des difficultés  à expliquer et à vivre,  je n'ai plus peur de la mort car je sais que la vie ne finit pas quand on quitte notre enveloppe terrestre......Seul le corps meurt, notre âme et notre conscience continuent à vivre ».


    REGRETS -   L’ESPOIR  - MON REFUGE

     

    Sabine  s’exprimant en toute liberté quant à son choix de retourner à cette vie, consciente des difficultés que ce retour à engendrées. Pourtant elle garde le souvenir de ce qui aurait pu advenir  si  son option avait été différente.

     

     … « Je regrette parfois  d'avoir choisi le retour. Je sens que je dois donner aux autres cet amour que j'ai trouve bien après le tunnel que je n'ai pas vu. Cette disparition de la peur de la mort  non pas fait hélas, disparaître la souffrance.

    Maintenant quand je souffre trop,  je sens une petite main dans la mienne qui me tire en avant .Cette main d'enfant(?), pour moi c'est celle de Jésus!

    Je voudrais retourner auprès de "mon indien"....dans cet endroit magnifique, qui regorge d'amour et de lumière,  mais une lumière qui n’éblouit pas (comme nous n'avons plus nos yeux physique, c'est assez logique..) c'est un endroit paisible ou tout ceux qui sont allés se sentaient bien comme jamais ils ne s'étaient senti sur terre, l'amour qu'ils ont ressenti dans cet endroit était inexistant aussi sur terre... 
    Il rayonnait et dégageait beaucoup   d'amour....je lui ai pris la main ,il me la tendait mais si je l'avais referme sur la sienne, je ne serais pas revenue, il m'aurait  accompagnée car pour certains,  ce peut être un moment douloureux ».

     

     

    DEVENIR UNE AUTRE

             

      L’incompréhension des proches

     

       … «     Pour ceux qui vivent une NDE  ou EMI« complète » (jusqu’à la revue de leur vie) le retour à la vie de tous les jours n’est pas si facile.

    Mes fils ne me comprennent pas... ils ne veulent pas prendre la peine d'essayer de me comprendre. Peut-être parce qu’ils ne veulent pas croire... ils ne peuvent pas imaginer ce que j'ai  vécu ».

    « J’ai perdu une amie parce que le changement a été trop net... Pendant un  temps, Gigi (c'est elle qui est venue tout de suite après l'accident prévenue  par mon mari)   disait que ce changement était dû au choc et  que tout allait redevenir comme avant... mais au fil du temps, elle s’est rendu compte que  j' avais vraiment beaucoup changé, dans ma façon de voir la vie, de comprendre les autres, de les écouter et d'être si ouvert. …Je lui faisais peur.
     Devenue gentille et aimable avec tout le monde, je ne râle  plus, je ne  réagis plus aux colères de mon mari. »

    … « Alors pourquoi en lisant çà, les gens n’acceptent  pas  quelqu’un qui soit devenu meilleur ?

    Parce que GIGI avait l’impression de ne plus connaître cette personne avec qui elle avait beaucoup d’affinité,   une trop grosse différence nous séparait...j’avais  une nouvelle vision de la vie qu’elle  ne  ressentait pas.
     Ce n'est facile ni pour l’une ni pour l'autre me  sentant incomprise, seule désemparée car elle se trouve en présence d'une inconnue ».
          
    «   J'ai conservé une autre amie, qui  passe beaucoup  de temps à m’écouter, à sécher mes larmes,....à essayer de me comprendre. »

    … «  Grâce à ma psy, à mon kiné qui me reçoit deux fois par semaine et qui m’a encouragé à pratiquer la méditation, à une sœur Carmélite j’avance doucement vers la voie de l’équilibre.

    Je sais que je ne suis pas folle et que ce qui m’est arrivé n’est pas un cauchemar.

    Maintenant j’arrive à en parler librement sans aucune contrainte apportant par mon expérience personnelle le bien être à mon entourage. ».

     Mon mari continue de parler de miracle. Moi je me suis libérée.

     Je ne serai plus jamais la même! Je préfère maintenant ....

     

    Sabine est-elle consciente de cet inestimable cadeau qu’elle nous fait en nous confiant le déroulement de son aventure ?

    Puisque pour elle rien ne sera plus jamais comme avant, pour nous, quand sera-t-il ?

    Je vous laisse  seul « Capitaine de votre navire  et seul maitre à bord » libre de changer de cap et de voguer vers une vie meilleur pour les autres et pour Vous.

     

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    Ceux qui en parle le plus qui en mange le moins

     Dire que ce sont ceux qui en parlent le plus qui en font le moins, cet adage s’adresse à tous ceux qui par leurs discours vous endorment pour dissimuler un manque évident d’absence d’action. En outre, cela souligne aussi le fait que ceux qui agissent n’éprouvent pas le besoin de raconter en permanence ce qu’ils font.

    Cet adage s’attache donc avant tout à opérer une distinction entre les actes et les paroles.

     LA VANTARDISE EST LA FORCE DES FAIBLES

     

    Ce qui est le plus étrange dans la galaxie des Gens du voyage se sont les « Gens » eux-mêmes

     Depuis l’antiquité ils sont chargés de tous les maux de la création….saviez-vous qu’ils sont accusés d’avoir volé un des clous qui crucifiaient Jésus de Nazareth et c’est pour cela, détail horrible, que le supplicié tenait ses deux pieds cloués par un seul clou…

    Sont-ils méprisés car ils le méritent où parce qu’ils sont des étrangers ?

    Sur ma route j’ai cheminé avec tant de nomades qui avaient tous le même défaut : ils se « sentaient coupables »..Coupables avant l’heure, avant le délit, avant la preuve, coupables d’être là au mauvais moment, coupables d’avoir dit «  ben si vous les dites c’est vrai « 

    .j’avais même un compagnon de route qui professait « donnez-moi ce que je vous demande...Comme çà je n’aurais pas besoin de vous le prendre »…..question de gain de temps.

     

    TROMPETTE ….

     Une trompette est un homme sans paroles qui n'a pas de figure mais qui possède l'art et la manière de raconter des galéjades, des mensonges.  C'est un vantard ou un vaniteux.  Plus l'esbroufe est de taille et plus le charlatan s'enferre dans sa supercherie, se trompant lui-même, une sorte de super schpountz  pagnolesque en quelques sortes.


    Et là mes amis, des trompettes, j'allais en rencontrer. De quoi constituer un orchestre entier, rien que des cuivres, des mal embouchés qui jouaient en sourdine, des fifres et joueurs de flûtes avec ou sans becs,  des vaillantes qui claironneraient haut et fort comme le faisaient au temps jadis les hérauts de tournois, des « black trombones monotones », tous avaient pour ambition de devenir des Maurice ANDRE de la spécialité.’

    … «  Çà y est le Loup nous fait son quart d’heure du « gars qui connait »...il nous prend pour des renifleurs de stup.…allez cherche, cherche… qui c’est cet ANDRE ?....Mineur dans les mines de charbon, à force de travail, est devenu un trompettiste de grand renom …ami de jacques Chancel…le grand échiquier…)

     On imagine le voyageur lambda entrain de gratter sa guitare, le «  gypsy Roitelet » fournisseur de 50 guitares chez Sébastien ou une « Voice » gitane à la Kenji, mais pas jouant de la trompette.


    Mais je veux me faire l'avocat du diable :
    « Ton accent te fera reconnaître.» On se souvient de cette apostrophe jetée à Pierre le Galiléen, le voilà suspect d'appartenir à la bande à Jésus. Il va s'en tirer par un lamentable et triste mensonge :
    «Je ne connais pas cet homme-là...»

    En cet instant présent il est le chat qui a encore la queue de la souris qui dépasse de sa gueule  et qui dit « ch’est pas moi ».

    Repéré, le Gitan, repéré partout, il est désigné du doigt, objet d'un regard amusé, moqueur et plus souvent chargé de soupçons et de mépris.  Fuir le regard du gadjo, dissimuler le plus voyant, le «nez au milieu de la figure»,  jouer la comédie, c'est le regard des autres qui le pousse à adopter cette attitude

    .On ment pour faire plaisir, pour brouiller les pistes, pour contredire et pour s'adapter à ce qu'attend l'interlocuteur. Le mensonge a plus de crédit que la vérité. « Si je te dis la vérité vraie qui cela va t  il intéresser ? »


    La langue est une chose, le langage en est une autre.  Je veux parler de la communication entre les humains et plus particulièrement entre notre monde et celui des Gitans.  L'exclusion du nomade est la conséquence entre autre d'une difficulté d'échange de langage. Ce petit monde replié sur lui-même s'est créé un parler familier propre à ses coutumes, à sa vie, à ses lois. Il est peu exigeant dans sa forme mais il suffit. Mais dés lors qu'il y a ouverture avec un autre monde le dialogue est déformé.

    N'ayant que très peu de bases écrites, il donne dans l'outrage et le pataquès .Et puis vient cette sublime supercherie « il n’y a pas d’os dans la langue » agrémentée à la sauce non piquante façon « roulage de galoche » tout en douceur et profondeur…la langue bien pendue chargée et même surchargée n’est plus perfide et dangereuse.

    LE  PROGRÈS

    Sa mise à la retraite anticipée s’est faite en douceur, sans pot d’adieu ni de  remise de la médaille du travail. Mort programmée au champ du déshonneur !

    Son remplaçant est déjà là…plus percutant, plus incisif, plus moderne…on  n’arrête pas le progrès qui est en marche, le coup de langue laisse des traces pas le coup de clavier…

     Place au prince du mensonge l’azerty piloté du bout des doigts.

    Pas salissant car pas de tir à bout portant- la  méchanceté, la  haine, les éclaboussures ne vous atteindront pas.

    Pas de traces suspectes sur vos doigts – empreintes, A.D.N, salive ou restes de masturbation provenant de la jouissance d’avoir balancé des saloperies sur un de vos proches

    Pas de doutes en ce qui concerne le but atteint – les commentaires sur les blogs sont là pour en témoigner….En somme c’est le pied nouveau qui vient d’arriver !

    Et en prime on vous offre un joker : bouton destiné à  oublier les phrases assassines que vous venez de balancer sur le net….généralement situé en haut à droite de votre clavier…

    .C’est si beau le progrès.



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  • Le but unique et inavouable de l’homme  serait-il de posséder à outrance ?

     

    J’ai le sentiment profond que la possession même inavouée ou inconsciente soit le seul terminus de l’homo erectus.

    Dans nos moindres échanges de gens soit disant civilisés nous employons ce sacro-saint adjectif possessif et ses dérivés : MON.

    Mon médecin, mon avocat, mon notaire, le mien à moi et rien qu’à moi….que j’accepte parfois de partager avec un autre à la seule condition que ce « mon » devienne mon faire valoir. J’existe grâce à ce « péché » d’orgueil….formidable non ?

    Et puis viens voir « MA » femme..Rien qu’à moi tout seul (du moins je lui souhaite).Dans un blog précédent je comparais « la femme »  à une forteresse qu’il nous faut, ‘’nous les hommes, les vrais, les durs, les tatoués’’, prendre d’assaut après moult assauts et manœuvres dignes d’un stratège.

    Et c’est là l’erreur…tout comme le chat qui « accepte que vous viviez chez lui » la belle emprisonnée dans sa tour qui abaisse son pont-levis, « accepte que vous la preniez et que vous l’enleviez de main de maitre »…Pauvres vainqueurs que nous sommes…

    Dans cette perspective de tout posséder et de vous posséder à tous, j’ai une pensée (que je partage pour ne pas être le con qui possède à tout-va) pour la communauté de GOOGLE +.

    Pris au piège des notifications, j’avais sur le blog que je développe, posté un article sur les relations que peuvent avoir « celui qui dit et celui qui lit ».

    Avez vous noté que ce n’est pas « mon » blog mais un espace de libertés dans lequel vous pouvez entrer vous balader pour musarder, vadrouiller consommer, repartir sans même vous essuyer les pieds ?

     

    « Mon blog »…non !

     

    De mon point de vue, il le serait si je vous privais de commentaires et si je réduisais cet espace de détente aux seuls commentaires qui me feraient reluire. 

    J’ai pour mes congénères qui tracent tout au tour d’eux des cercles pour s’enfermer et se protéger «  d’eux-mêmes » une formule adaptée  et que j’ai plaisir à vous faire (peut-être) découvrir : ASINUS ASINUM FRICAT ou «  les ânes se congratulent entre eux ».

    Les bisounours sont parmi vous mais je ne critique pas, à chacun sa façon de communiquer, la solitude n’est pas uniquement présente au club Med.

    ….Seriez-vous privé de votre liberté d’expression ?….L’aventure que je viens de vivre et que je vais vous conter, tente à prouver le contraire.

    ERRARE LUPINE EST

     

    Par le canal de G+, j’ai commis l’erreur de faire suivre un lien d’un blog sur le tatouage.

    Benoitement et comme un « con qui se la pette » j’ai déversé sur un site « de Madame qui sont ….bien sous tous rapports » une séries de photos « qui sont houlala chaudes et brulantes » montrant des tatoos gravés sur des parties de corps de dames qui étaient « chauds et houlala prêtes à tous les rapports ».

    Pas de doute la dessus, le diable venait de faire son oeuvre et même ses basses-œuvres compte tenu de l’endroit ou ces « suppôts de satan » prêtaient leur anatomie…. A mon tour j’étais possédé.

    « Cachez ce sein que je ne saurais voir » me cria le Web-Master…seul maitre à bord…où du moins c’est ce qu’il croyait !

    Constatant mon erreur j’ai de suite rectifié le tir sur le blog-ami d’une « BULLE D’EKLABLOG » vers lequel j’avais déversé les mêmes clichés. (Facile à vérifier).

    Mais le démon qui m’a possédé n’a pas tenu compte de mes excuses et le site « des Madame qui ont oublié le bonheur que procurent les rapports entre sexe opposé »levèrent le goupillon et m’aspergèrent d’eau bénite

    « Vade retro Loupzen, que les flammes de l’enfer du puritanisme te grillent le cul et que sainte ROYALE te patafiole » Le coup de lupara a été porté par le censeur du site « tu as tors, tu aurais dû…. » Que de bons conseils !

    Coup de grâce « tu ne fais plus partie de MON cercle » Ah… pitié…je vous en supplie…ne me jeter pas la pierre Eric…car comme l’a dit le seigneur  « que celui qui n’a jamais vu de corps dévoilé…achète une paire de lunette ».

     

    Le blog existe si la vie existe, c'est-à-dire aux seules apparitions d’échanges, des mouvements appelés « commentaires » et non pas « comment vous taire ».

    Certes l’honnêteté intellectuelle doit prendre le pas sur le désir « à tous prix » de faire de l’audience.....cet instant fragile durant lequel vous découvrez que «  votre » blog a reçu les visites d’amis ou « tout comme »..vite…qu’ont-ils laissé comme impression….et l’infernal manège se met en marche.

    Armé de votre souris vous pointez sa flèche fatale sur le premier avatar qui semble vous faire la nique…hop ! Un petit clique et zou… je te colle un +1 sur ton commentaire et je te fiche « un gros bisou » qui va te rendre fou, je te souhaite une bonne nuit et à demain les z’amis…encore et encore des toujours….Vous voila projeté dans un espace d’amitiés virtuelles…

    Amitiés virtuelles ? Sur le net tout ne serait qu’illusion ?

    Les réponses sur le blog suite à la parution de l’article -  AMI- ( http://hurlements-de-loup.eklablog.com/ami-a125743598) semblent le laisser croire. Il existerait bel et bien une « certaine amitié » sur le net. Un sentiment nouveau de complicité suite à des moments partagés entre individus « qui pensent la même chose, au même moment et au même endroit » mais sans (presque) jamais se toucher la viande !

    En quelque sorte une union désincarnée !  Tout ne serait qu’éther, nimbes et élévation spirituelle…les anges n’ont plus ou pas encore de sexe, Raymond n’a pas encore de prises d’emprunte pour un appareil dentaire, Victorine va demain découvrir l’Amour avec un grand « A » comme dans « Amant et ‘Achement bon ce coup là ! » le pied idéal quoi !

    « Je te plais, tu me plais et c’est dans la poche » tout va bien dans le meilleur des mondes…de quoi ? Je ne te veux plus comme ami…tant pis et c’est reparti mon kiki….je brise le cercle de nos espérances…je ne te mets plus dans ma poche…ton avatar devient trop moche…oust...Dehors du cercle…que c’est facile de ne plus aimer.

    Pui apparaissent des fétus de paille, véritables feux-follets, turlupin du web.

    Ils secouent l’Orangina que nous sommes, et une fois la pulpe décollée font trois petits tours et puis s’en vont. Lassés par le peu d’intérêt que nous leur portons, n’arrivant pas à comprendre l’esprit des blogs et leurs us et coutumes, ils s’acharnent pendant quelques temps pour trouver  un récepteur susceptible de capter l’émetteur qu’ils sont…mais en vain.

    Et bien le vieux Loup que je suis,  va faire un tour de l’autre coté du Net, préparant mon départ pour tantôt. Mais c’est volontairement que j’abandonnerais cette place que j’ai eu tant de mal à occuper, vous les visiteurs je vous compare à des

    chats…vous m’avez accepté parmi vous alors que je me croyais chez moi..LOL

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    6 commentaires
  •  

    Devant moi, se « mal-tenaient  »  trois  sloughis dont les faciès en forme de calculatrice laissent à penser que le printemps n’est pas très loin au vu de la sève qui alimentent leur acnés juvénile et je plains  sincèrement leur maman qui devra nettoyer la glace de la salle de bain…après qu’ils aient percé leurs  «  bonbons à liqueurs »…

    Déjà grands, grâce aux aliments daubés qu’ils ingurgitent, ils sont le reflet de la jeunesse de France d'aujourd’hui.

     

    UN PEU DE POÉSIE

    Le plus con des niards éructe façon  ‘’ ‘J’veux un scooter ‘’ :

    • chouffe la gadji, mate son boule, je le kiffe grave 

    Son alter égo, tout aussi con :

    • Ch’ai pas ! elle est bonne

    Le troisième bock (ré fléchissement : un bock.. désaltère…ou des haltères-ego !!)

    • T’es ouf ou bien….cette meuf c’est ma reme.

    Vous l’aurez compris, il y'a eu méprise pour ces trois Dugland, le premier voulant baiser la mère du troisième....quant au second…le pauvre il ne sait pas !

    Passons l’éponge. Ce qui est intéressant se sont les mots qui sont utilisés.

    Ces trois benêts ne sont pas d’origine « gens du voyage »…pourtant même vous que je sens craintifs (et tondu) à l’évocation des Romanos, vous utilisez sans le savoir (comme  Richard VIRENQUE) des expressions venues des rives de l’Indus.

     RIEN QUE DES MOTS,TOUJOURS DES MOTS...

     

     Des mots de  « consommation courante » dont on use et on abuse, véhiculés par nos pères, bien au chaud dans nos traditions familiales, des mots « tirés » de l’argot que l’on glisse comme un piment pour égayer une sauce, des expressions « rien qu’à moi »dont on assume la paternité sans en connaitre la maternité…mais d’où viennent-ils ?

    Je vais tenter (ce n’est pas gagné !) de vous en donner la provenance car de toute évidence d’en connaitre les origines, le monde s’en balance.

    ADJA : se sauver, mettre les voiles

    BERGE : année qui pèse sur vos épaules (avoir 20 berges…à Cannes..Au Carlton)

    BOUILLAVER : vulgaire dans le sens baiser ou faire l’Amour (ce qui est totalement différent, mais le choix vous appartient)

    BOULE : vulgaire – fesse (dans le sens du cul qui attire en plus de votre attention, le regard des autres)

    CHOUCARD : beau, belle. Ne s’emploi que pour un être humain.. On ne dit pas : ce Loupzen qu’il est Choucard !

    CHOURAVER : que le français moyen associe à« choux rave » dérober, voler

    CRIAVE, CRAIAVE : manger- Chez La Catinou on craiave  mishto (le C ne se prononce pas on dit alors « rallave ») pourtant dans la vie qu’est ce qu’il y a comme  C… qui causent !

    DICAVER ou DICAVE : regarder, prêter de l’attention « dicave le gadjo »

    GADJI,  GADJO : homme ou femme ne faisant pas partie de la communauté des Gens du Voyage…hélas employé à tors ou à travers.

    GAIL : cheval (dans tronche de gail) 

    MANOUCHE : Ethnie chez  « les Gens du Voyage »

    MARAVER, MARAVE : Battre, tuer. Dicav le gadjo y va te marave.

    MISHTO : Bon dans tous les sens…

    MAUL ou MOLE : pinard – Vin rouge : lolo maul – vin blanc : weiss maul – rosé : je ne sais pas car je n’en bois pas !

    MOULI, MOULO, MOULé : concerne la mort – mouli : morte – moulo –le mort ou un fantôme  - moulé : les morts dans une interjection – c’est trop cher moulés !

    NARVALO : Fou, personnage dont les actions sont incontrôlables – Ce Loupzen quel homme ! Ce n’est pas un narvalo (c’est moi qui le dit)

    NIGLO : hérisson (no comment)

    PELO : sexe masculin – employé pour préciser l’absence de gens – A cette heure il n’y a pas un pelo

    PIAVE : boire

    POUCAVE : dénoncer, balancer aux schmitt (gendarmes)

    POURAVE : pourri – employé dans le sens : ce mec il m’a pourave la soirée

    PENAVE : dire

    QUE  TCHI : rien du tout (tchi : rien)

    RACLI, RACLO : jeune fille, jeune homme

    ROM, ROMANICHEL, ROMANI : se rapportant à l’univers Tzigane

    RUPIN : riche –roupies –

    SURIN : couteau, poignard – se faire suriner : recevoir un coup de couteau-

    TICKNO, TICKNI : petit, petite – dans le sens de la taille mais aussi de la jeunesse –

    TRAC : vient de TRACH : la peur : j’ai la trach devant les autres

    Il en existe bien d’autres notamment du parlé GITAN  que l’on nomme LE CALO.

    CINGARAR : emploi de connotations vulgaires : ennuyer, casser les burnes

    Bon…ben voila….je sais pas trop à quoi cela va vous servir….quant à moi ce fut un plaisir  d’étaler ma science..comme on dit chez moi : « l’instruction c’est comme le beurre…moins on en a…plus on l’étale »

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