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    SI JE SUIS ELU

     Citoyens, mes chers amis... si  je suis élu je vous promets que vous pourrez :

    Manger
    Vous reposer
    Rôder, entre-temps 

    Faire preuve de loyauté
    Aimer les enfants
    Faire des cabrioles au clair de lune

    Accorder vos oreilles

    vous occuper de vos os
    Faire l’amour
    Hurler, souvent,souvent et sous le vent.....

     

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  • Pour qu'il y ait erreur sur la personne, encore, faudrait-il qu'il y ait quelqu'un !

    En ce samedi pluvieux automnal, je n'ai pas du tout envie d'être là « erreur de casting » voilà ce que j'ai envie de crier au « menteur en scène » !

    Pourtant assis à la terrasse d'un rade en ARLES, je suis bel et bien confronté à la plus belle méprise de ma vie d'artiste... Ce gars assis à une encablure de ma table, a bien jeté à mon intention cet électrochoc : « Révérend... Quelle sacrée surprise ».

    Il me fait penser à Foucaud et à cette phrase à la con qui l'a rendu célèbre « quelle sacrée soirée » !

    Pour une sacrée soirée, si ce type s'adresse bien à moi, ce sera une sacrée soirée !

    Voyons faisons le point : j'ai par le passé dans mon blog, levé un coin du voile sur mes existences passées... Souvenez-vous...j'ai entretenu en toute innocence cette duplicité dans un certain milieu, cette ressemblance avec un homme d'Église le révérend... Pourquoi pas un Iman, un prêtre, un bonze ou je ne sais quel grand yacca ? . ....ben parce-qu’à l'époque, j'avais l'air et la chanson de ce clergyman et que cela m’arrangeait que la supercherie existe !

    Mais maintenant... Je ne suis pas dans le caca !

    Qu'est-ce que ce type peut bien me vouloir ?

    Je ne le reconnais pas, mais alors pas du tout... Combien de fric lui dois-je ? Combien de filles lui ai-je soufflées sous le nez ? Par hasard ne lui aurais-je pas conseillé de quitter la vie de pécheur dans laquelle il se vautrait en lui demandant de quitter sa femme pour me la confier ?

    Par quelles malices ai-je bien pu croiser sa route ?

    Des flots de souvenirs dérangeant m'assaillent, je me retrouve happé par ma vie pas toujours glorieuse d'avant-hier... Hier, c'était quand même plus calme... En vieillissant le diable se fait ermite.

    Comme si je ne l'avais pas entendu, il insiste... Ah le con ! » Révérend, c'est bien vous . » ...

    Il le fait exprès ou quoi... Je sens qu'une dizaine de paires d'yeux se tournent vers moi... C'est de quel côté la mer que je m'y précipite !

    Il doit forcément y avoir une explication... Je fais appel à un bon avocat et tente le spécial joker.

     

    Erreur de jeunesse, vais-je plaider et puis il y a prescription... À l'époque, je n'étais pas moi et lui qui était-il... Il y a, Monsieur le juge, réciprocité... Et les témoins Hein ? Où sont-ils... Je vous le demande !

    De toute façon, je les récuse et les accuse de faux témoignages, car en toute modestie, je ne suis qu'un pauvre gars que la vie n'a pas gâté...

     

    Mal élevé par des parents qui me battaient, mes grands frères me volaient mes habits et me forçaient à chaparder pour eux... Ah ! Monsieur le juge quelle enfance malheureuse j'ai subi... Avec une telle attitude, j’attirais sur moi l'indulgence et la pitié du tribunal...

    Pourtant, je ne suis pas fier... Les épaules sont tombantes, les yeux vaguement partis à la recherche d'une porte ouverte pour prendre la fuite... Manque de panache tout çà !

    Qu'est-ce que j'ai fait au bon Dieu pour être ainsi traité de la sorte.

    Oh et puis zut (j'ai dû prononcer quelque chose dans ce style, mais en plus gras et plus odorant!)

    Je suis disposé à entendre les arguments de ce gars et puis à lui décocher un direct du droit dans sa face de souvenir dérangeant si cela devait tourner au vinaigre !


    Juste avant de me lever et d'aller la tête basse lui offrir mon cou pour recevoir le coup de grâce, voilà qu'un étourdi me bouscule. Ah le malotru ! Ah le ladre, le mal empoté... Pour qui se prend-il ?

    Il n'a pas conscience du drame terrible qui se déroule sous ses yeux ? Pour faire diversion, j'ai bien envie de lui coller un coup dont il n'a même pas idée de son existence !

    Il fait bien en tête de plus que moi, arborant un super Colagate-dents-blanches, il se dirige vers ma future victime et ex accusatrice... Il ne va quand même pas me piquer ma joie .

    Trop tard ! Mon accusateur tortionnaire se jette vers lui, les bras grands ouverts « révérend quel plaisir de vous retrouver ».

    Erreur de casting vous ai-je dit... Erreur sur la personne avais-je affirmé... Je file dare-dare sans mot dire et sans maudire... Nous ne nous sommes pas reconnus ! Je n'étais pas moi et lui n'était pas lui.

     

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  • J'ai refait tous les calculs, vérifié tous les paramètres, changé les piles de ma calculatrice, consulté les sites les plus pertinents et je dois me rendre à l'évidence : Ils confirment l'opinion des spécialistes mon projet est irréalisable. 

    Avez-vous connu et vécu ces grands moments de solitude...seuls, tout seul devant un adversaire impitoyable ne vous laissant aucun répit, vous pointant du doigt pour vous indiquer la seule issue possible pour vous....la porte de sortie...la tête basse...la queue entre les jambes ( oui je sais mesdames...c'est une image...peu flatteuse certes!).

    Alors, comme je ne suis pas du genre « Loup peureux recherche trou de souris » Il ne me reste plus qu'une chose à faire : Le Réaliser .


     Comme le disait De Funes " il m'épate... Il m'épate... Il m'épate !
    De nos jours, sans que je sois particulièrement blasé, je m'émerveille encore devant l'attitude de certains de mes proches.
    J'entends bien...( Et vous ?)par '' proches '' des gens qui gravitent dans mon univers un tant soit peu hors du commun.

    Je n'apprécie pas les catégories fourre tout et encore moins les étiquettes, mais puisque le train qui devait m'aider à me rendre à « l’Évidence » entre en gare, je monte dans le wagon de tête et me voici rendu.....

    Donc dans les catégories gravitationnelles de mon microcosme (METIC n'en fait pas partie et vous trouve un peu culotté d'avoir tenté de me piquer mon jeu de mots laids pour gens bêtes – micro-cosmetique !....)il y a ceux qui osent tout...les cons et ceux qui tentent l'Aventure. Je trouve en ces personnes de la seconde catégorie, le merveilleux.

    Ils essaient de nouvelles découvertes, tentent de nouvelles aventures, se frottent au diktats des « Moi monsieur je sais » sorte de mouche du coche, ils tourbillonnent, virevoltent d'un monde à l'autre avec intelligence et innocence qui leur offre la jeunesse et l'enthousiasme d'un découvreur de trésor.....Je les considère avec respect.
    Si vous avez commencé à prendre connaissance de ces quelques écrits et des créatures qui le hantent, vous comprendrez alors de quoi je parle.


    Le « vulcum pecus « m'attriste et me fait l'effet d'un foie gras poêlé à la figue fraîche que je dégusterais avec un verre d'eau.

    J'ai fréquenté des gueux, confié ma vie à des gibiers de potence, j'ai rencontré des princes vêtus de haillons chez qui l’impertinence forçait à la révérence...en compagnie des quels ai-je été le plus heureux ?

    La pire insulte serait de ma ranger dans la catégorie de ceux qui hurlent avec les Loups...ce qui est une grave injure pour le Loup.

    Les fâcheux de tous poils ne font qu' hérisser ceux qui ornent ma pelisse, les emmerdeurs qui frappent à ma porte n' ignorent plus le son d'une porte qui claque et vont de découvertes en déconvenues (des fois en deux mots)
    La vie de tous les jours ou " morne plaine " n'a jamais été mon univers, j'ai toujours recherché l'inattendu, l'exceptionnel, l'accoutumance me fait peur.

    Je me suis servi de cette hantise pour ne pas tomber dans l'addiction quelle qu'elle soit.
    bénéfique, cela a été pour me débarrasser de la manie de fumer. Ne voulant pas être esclave de cette prison, je n'ai pas eu de mal à la regarder partir en fumée...c'était il y a 36 ans.


    Idem pour la valse des godets, l' alcoolisme... Oh pardon... l'attrait pour la divine bouteille a été un piège duquel je me suis absenté ( et non absinthé ) en faisant une belle place à mon ange gardien et à la Part des Anges :

    J' hypothétise …. ce rapprochement avec le phénomène de l'alchimie qui appelait anges les substances volatiles éthériques s'envolant vers les éthers de mes pensées.....

    Ces vapeurs d’alcool nourrissent un champignon microscopique, le «torula compniacensis»peut être alors est il hallucinogène ?.....c'est promis ce matin je suis à jeun.

    L'amitié …..je la considère comme promesse de bourrasques.

    Un véritable ami m'a enseigné cette définition de l'amitié:

    « un ami c'est quelqu'un à qui tu vas emprunter 100 balles (cela date un peu!) quand tu te trouve dan l'urgence....en sachant très bien qu'il ne sera jamais remboursé ! ».

    Ce fut nouveau pour moi, mais dans l'univers des blogs j'ai découvert « l’Amitié virtuelle » et contre toute attente je n'ai pas reçu de demande de prêt si ce n'est de mettre à la disposition de quelques internautes mes facilités bien primaires d'exposer leurs idées.



    Pour le travail... pas de problèmes, avant-hier, j'ai arrêté et comme me voilà guéri, la rechute ne pourrait être que transitoire vers un repos bien mérité.



    J'ai le souvenir d'une phrase qui ornait les murs du bureau Toulousain d'une société de l''avionneur Latécoére. Elle avait compté dans ses rangs des pilotes de renom.( Jean MERMOZ entre autres)

    Leur courage doublé d'une rage de vaincre avaient permis à des visionnaires de jeter les ponts d'une nouvelle façon de communiquer aux hommes.

    Cette phrase trotte dans ma tête : «

      j'ai refait tous mes calculs notre idée est irréalisable.

    ...il ne nous reste qu'une seule chose à faire....la réaliser ».

    Il me semble que l'auteur en était Didier DAURAT et que son irréalisable défi consistait à créer la première ligne de l’aéropostale qui deviendra par la suite Air France.

    Heureusement qu'il avait un sacré tempérament...

    Il y aurait pourtant une chose qui me turlupine, c'est la réalisation d'un projet qui me tient à cœur.... IL est classé « non réalisable »....et c'est ce qui me titille

    Ce défi personnel est pourtant d'une simplicité déconcertante, simpliste et réalisable par la majorité d'entre Vous.

    Mais il demande de la part des participants à ce Koh-Lanta une volonté farouche et de pleine consciente en avançant pas à pas, un jour après l'autre, sans trop se poser de questions...mais en se posant les bonnes questions !

    Ce défi a réaliser est de VIVRE



    Ils s'appelaient Jean-Pierre, Natacha ou Samuel
    Certains priaient Jésus, Jéhovah ou Vichnou
    D'autres ne priaient pas, mais qu'importe le ciel
    Ils voulaient simplement ne plus vivre à genoux

    Jean FERRAT



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    L'huissier : Mesdames, Messieurs la Cour.....

    La présidente : (âge incertain, visage lisse et imperturbable, cheveux impeccablement coiffés, mains dissimulés car ridées)

    • Nous allons juger un récidiviste,«sérieux killer » accusé de porter atteinte aux physiques, au mental et bien plus encore à des honnêtes citoyens, ce TEMPS  Mesdames et Messieurs les jurés, est un assassin.

    Le Procureur : (jeune et beau comme un pont-neuf, marchand avec difficultés because ses dents rayent le parquet! (ensemble des magistrats et non revêtement de sol!)

            j'entends bien prouvé qu'il a agit seul, contre le gré de ses victimes et que les faits qui lui sont reprochés sont établis dans le temps, passé présent et qu'il projette des attentats dans le futur.

    La Défense : (vieille branche noueuse, comme celle d'un bois dont on se chauffe )

             vous allez vite en besogne, vous êtes pressés, mon client n'a pas agi seul mais avec des complices

    Le Procureur : des complices ?

    La Défense : oui les victimes elles-même. De part leurs habitudes de vie, elles ont été complices de mon innocent client.

    Le Procureur : expliquez-vous hic et nunc !

    La Défense : les victimes-complices ont fumé, abusé de substances dangereuse pour leur santé, elles ont méprisé les avertissement concernant les expositions au soleil, elles ont bu et mangé plus que de raisons....en toute conscience.

    Le Procureur : balivernes madame le Juge.....le Temps ne fait rien à l'affaire...quand on est con on est con,  qu'on soit jeunot,  qu'on soit grand-père.....

    la Défense : objection votre honneur ! même en cent ans je n'aurais pas le temps, pas le temps de visiter toute l'humanité...

    La Juge : sale temps en vérité...

    Une victime : le temps m'a dit : « laisse-moi guider tes pas dans l'existence 
    Laisse-moi la chance de me faire aimer 
    Viens comme une enfant au creux de mon épaule 
    Laisse-moi le rôle de te faire oublier 

    Le procureur : on connaît la chanson ! Le temps, le temps, le temps et rien d'autre le tien, le mien celui qu'on veut nôtre ….


    La Présidente : les témoins sont appelés à la barre ...je cite : une montre à gousset, un agenda, un calendrier, un sablier....

    La Défense : j'appelle à la barre un trou de mémoire...monsieur ALZEILMER

    Le Procureur : vous ne manquez pas de temps, je récuse ce témoin il fait partie des souvenirs enfouis.

    Des preuves j'en ai à vous présenter : rides, pattes d'oie, vergetures, poignées d'amour, calvitie j'en passe et des mets d'ailleurs !

    L'Accusé : de quoi suis-je accusé ?  d'avoir pris le temps ? Pour ma défense Madame la Juge je dirais que le temps est incertain, mes victimes sont consentantes et ma marche est inexorable.

    Vous me verrez passer chacun à votre tour, le tic-tac de la pendule du salon qui dit oui qui dit et qui vous attends....me condamner serait du temps perdu.... Il faut laisser le temps au temps pour que sa marche en avant fasse son œuvre...on n'arrête pas le temps.

     

    Un terrible vacarme retenti dans mon crane......le réveil venait de signifier la fin de ce cauchemar...il hurlait à tue-les-oreilles «  debout la dedans...encore une belle journée...c'est l'heure du petit déjeuner...l'ami Ricoré ! ».

     

     

     

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    Venue des fonds des ages, c'est à dire il y a quelques décennies, me revint une expression employée par mon paternel qui n'avait pas les pieds plats mais qui souvent les mettait dedans:

    Mettre les mains dans le cambouis

     

    Belle expression en vérité. Ses sœurs jumelles ne sont pas mal non plus :

     

    Mettre la main à la pâte et aller au charbon

     

    c'est ne pas hésiter à faire les travaux les moins nobles, c'est travailler même sur les tâches les plus rebutantes.
    Mais qu'on ne s'y trompe pas ,celui qui met les mains dans le cambouis est justement celui qui normalement n'a pas à les mettre.

    Ces quelques lignes s'adressent à toutes celles et ceux qui rédigent des blogs

     

    Voyez combien la littérature adoucit les mœurs !

    Cest facile d’écrire des poèmes, des belles phrases, des histoires destinées à des benêts tout justes sortis des niaiseries de l'adolescence.....

    Ce qui m’importe c’est l’action, ce que l’on fait réellement pour les autres, Seul compte la réalité de nos actions. Tout le reste n’est que supputation, des mots qui virevoltent, des idées qui passent et repassent et qui hélas me dépassent....Mais ...

    Lorsque on demande de l'action c'est souvent que l'on souhaite bousculer l'ordre des choses...mais est-ce bien dans une bonne intention ? L'enfer n'est-il pas pavé de bonnes intentions ?
    Nos blog sont des lieux d'échange et de libre opinion et les couacs, les avatars qu'on ne reverra jamais, ne sont-ils pas là pour que nous puissions retrousser les manches.... ne recherchons nous pas la confrontation ?

    Est-ce pour ces raisons que j’arrêterais mon blog car je crois, quand même, que les idées peuvent faire, parfois, évoluer les mentalités

    Les commentaires du blog.

    Nous pouvons en tirer plein de choses: apprendre à mieux écouter l'autre, accepter les différences, travailler sur la tolérance, savoir mesurer la portée de ses écrits, progresser ensemble Je pense sincèrement que si j'avais voulu uniquement un blog d'encensement et de flatteries j'aurais fait un blog dédié aux poèmes.

    Pourquoi écrire alors...?

     

    J'écris pour ne pas assassiner !

    Alors tirons chaque mot à bout portant, comme une mise à mort( ce n'est pas de moi ).

     

    Il faut oser franchir le pas de Face de bouc, dépasser le sempiternel ''comment ça ne va pas ce matin '', échanger sur le pas de la porte de votre voisine de pallier, sortir de son monde mélancolique et repousser le plus loin possible les banalités.

    Oui communiquer au travers d'un blog c'est se découvrir et prendre des risques n'est pas donné à tout le monde.

    Je reste en admiration devant les écrivains en herbe qui osent afficher leur différence au travers de leurs écrits.
    Il y a de véritables trésors d'écriture et de poésie, je trouve aussi des « gens ordinaires qui ont eu une vie extraordinaire » ceux qui affichent ces moments  inoubliables durant un court instant où ils ont tutoyé les Dieux, ceux qui sont animés par une passion- carburant d'une vie parfois simple.
    De l'audace... Encore de l'audace et toujours de l'audace que diable.

    Ceux là ont retroussé les manches, mis les mains dans le cambouis et sont descendus au charbon....et méritent notre respect.

     

     

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