• Pour que naisse une idée, au sens « procréation » encore faut-il que les éléments prévus à cet acte de création existent et jouent leur rôle.

    Me rapprochant le plus possible de l’hypothèse de la création d'un enfant par deux êtres humains, on peut considérer que la pensée est le résultat de la cogitation d'un cerveau en ébullition, jusqu'au moment de l'extase .

    L'éjaculation de ce cerveau donne naissance à une idée. Je ne vous donnerai pas les détails en cas d'éjaculation précoce, lorsque une idée ne peut aboutir ou qu'un projet d’idées est avorté.

    En cas de réussite, l’auteur de ces tribulations prend son pied et tient à faire partager cet acte courageux.

    Car il en faut du courage pour dévoiler ses pensées, présenter une idée à la cantonade et la faire partager par des pique assiettes.

    Ne voulant pas payer les violons du bal ni même aider à monter ou démonter le chapiteau, ils se positionnent en voyeurs lors d'une sorte de partouze littéraire.(j’exagère mais je ne suis pas loin de la réalité).

    Ces derniers sont les premiers à se rincer l’œil et à plonger leurs mains sur le clavier pour donner leurs impressions lorsqu' une « jeune idée » est étalée à la vue de tout le monde, cela devient indécent....ce qui plaît à beaucoup.

    Sans jamais payer de leur personne ces anonymes excellent dans le travail de snipers : « je reste incognito, je balance mon fiel et je me tire ailleurs parce que c'est plus bath ailleurs ». Ils flinguent à « tout va » bien à l'abri derrière leurs avatars de tarés.

    L'Idée donc est en cours de création. Elle a germé, génération spontanée, ça pousse tout seul.

    « Nous voulions écrire un témoignage sur..... Qu'importe le flacon pourvu qu on est l’ivresse de la création.

    Il y a des matin comme çà ou tout va bien, les doigts courent d'un pas léger sur le clavier, ils parlent tous seuls et partent dans toutes les directions, difficiles de les suivre, les diriger ?

    Je n'y pense même pas, ils ne m’appartiennent plus et son les jouets de mon imagination.

    J'emploie le NOUS en me prenant pour un monarque comparable à un roi soleil, en vérité je suis con comme la Lune.

    Mais faute avouée est à moitié publiée .

    Heureusement dans ce ménage qui remue il y a des éléments perturbateurs.

    Changement de direction, les  idées affluent, super flux et de reflux d’émotions et de sensations, les sens troublés par mes idées ont du mal à faire le point sur la situation.

    Il faut calmer le jeu et revenir en arrière .

    Ou en étions Nous ? Sous le Soleil ou en compagnie de la Lune ?

    Seuls les commentaires du lecteur me donneront la position.

    Les premières lueurs du jour éclairent les pages qui furent blanches et le premier va et vient du PC au WC, provoque un déplacement d’air pour que sèche l'encre encore fraîche.

    C'est décidé, je vais publier ...il est 5 heures Paris s’éveille...







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  • Sur l'écran noire de vos nuits blanches,

    j'ai imaginé sans complexes qu’au matin je vous publierai ce qui reste d'un rêve.

    A cette heure ci vos enfants ne sont pas encore levés,

    les journaux sont imprimés et mes textes pas encore publiés,

    Les ouvriers sont déprimés  par les départs en vacances qu'ils ne pourront pas se payer,

     

    Les gens se lèvent, ils sont brimés  de ne pas rencontrer l'Ami du Petit déjeuner qui aurait du être présent avec son café et ses croissants (vous apprendrez plus tard qu'il a rencontré la boulangère avec laquelle il fera des bâtards )


    C'est l'heure où je vais me coucher 

    « Il est cinq heures 
    Paris se lève 
    Il est cinq heures 
    Je n'ai pas sommeil »

     

    Débats sur la motivation en ce bas monde. (du moins en rêve)

     

    L'expérience ressemble aux cure-dents: 

    personne ne veut s'en servir après-vous.

     

    Avez-vous de l'expérience pour ce post.

     

    Quelles sont vos prétentions.

     

    Rédigez une lettre de motivation.

     

    Que pensez-vous de ces questions à la con.

     

    La postulante :

     

    De l'expérience ? J'en ai à revendre....pendant 5 ans j'ai été pilote de chasse chez JACOB-DELAFON (spécialiste de la fourniture pour lieux d'aisances)

    Désirant parfaire mon parcours professionnel, j'ai suivi une formation de gonfleur d'hélices à AIR-PARTERRE, puis j'ai occupé les fonctions de garde barrière dans l'aviation.

    Une réelle opportunité m'a conduit à m'expatrier au MAROC pour enseigner aux populations locales, comment enfiler les chichas sur les brochettes à la R.A.M Royale Air Merguez.

    Suite à un licenciement abusif, j'ai émigré en Tunisie pour effectuer un travail à la R.A.B (la Royale Air Babouche )mais hélas, nous étions payées à coups de savate.

    Lorsque eurent lieu les événements qui m'ont incitée à reconsidérer ma carrière c'est à la R.A.C.H.E que je suis partie ( Recherche pour l' Amélioration et la Construction de l'Habitat sous les Étoiles).

     

    Le fait d être une femme ne semble pas être une raison à un refus de votre part.

     

     Mes prétentions :

     

    j'ai les défauts de mes qualités et ces qualités là font de moi une employée zélée que vous ne prendrez jamais en défaut.

    .je vaux ce que je veux, tout en sachant que sur le marché de l'emploi vous n'en trouverez pas deux comme moi, ce qui est bien ainsi.

    Je suis la seule qui oserait travailler pour votre entreprise....vu la réputation dont elle jouit.

    Le créneau qu’elle occupe est en parfaite adéquation avec l’état d'esprit de chien de ses dirigeants, correspondant à la niche qu'ils occupent.

    Un salaire de misère offert par cette réelle opportunité serait pour l’incontinente que je suis, la possibilité d'assurer la fourniture de dispositif médical adapté à mon état.

     

    Une lettre de motivation :

    Lettre de candidature adressée pour postuler aux fonctions de " Bête de Somme"

    Ce qui n' a aucun rapport avec l'Abbé de Somme qui est depuis toujours l'ami de milliers d’oiseaux migrateurs (qui ont la particularité de se gratte par moitié) et de phoques qui ont le vent en poupe. ( # balance ton port ).

    - À partir du XII siècle, « la somme » est la « charge, fardeau que peut porter un cheval, un mulet ».

    Par glissement de sens, à la fin du XVI e siècle, la locution bête de somme est utilisée pour désigner « une bête propre à porter des fardeaux ».

    - A partir du XX siècle, l'expression perd de son sens profond et comme il a été enseigné à nos chers têtes blondes que l'Homme descend de l'animal, l'Homme taillable et corvéable à souhaits devient une bête chargée de supporter par son labeur l'avenir d'une certaine catégorie de gens.( Théorie des 20/80 : 80 % de gens se défonce pour que 20 % du reste de la planète engraisse )

    Pour faire avancer l'Homme, il a été inventé la carotte, les « Panem et circenses, le football, le string et les coups de bâton.

    Et comme l'homme ne courait pas assez vite, la femme fut mise sur sa route...devant lui, traînant derrière elle une odeur de parfum de défendus, de course à échalote (odeur de souffre ) et de «  si tu m'attrape...... ».

    Ma présence en cet instant prouve bien que mon père a rattrapé ma mère

     

    « Il avait su y faire

    Elle l'avait laissé faire
    Ils l'avaient donc fait tous les deux
    Et on voudrait que je sois sérieux » (Jacques BREL à Bruxelles) et moi ailleurs !

    Plus prosaïquement, l’Âne bâté est le travailleur du 20 et 21 ème siècle, heureusement qu'il a le foot, les jeux du cirque, les string de sa femme et ceux des autres, les carottes et les coups de bâton pour être toujours debout, toujours vivant. 

     

    Voici donc la réponse de la bergère :

    «  Je ne sais pas ce qui peut motiver une jeune femme en pleine force de l'age, et ce qu'il faut comme raisons valables pour ne pas se lever cinq jours par semaine :

    A quatre heure du matin, attendre le bus, rouler dans un véhicule déglingué qui pue la pisse et le chichon froid,

    Prendre un train en gréve deux fois sur quatre, qui a du retard, qui coûte cher, dans lequel il ne fait pas bon d'être un étranger ni une femme,

    Se taper vingt minutes en courant pour ne pas pointer en retard,

    Refaire le  même chemin de croix le soir...la bousculade en plus...et arriver dans mon boui-boui qui sent bon le manque de chauffage, les chiottes du voisin qui ont débordé au cours de la journée...après avoir arracher la porte de la boite aux lettres.... because la lettre d'un huissier coinçait l'ouverture,

    Mais j'accepte la pincée d' euros que vous m'autorisez à percevoir pour votre boulot de merde.

    Je désire sincèrement occuper ce travail de bagnard, dussé-je y laisser ma santé physique.

    Quand à ma santé morale, Je vous serais infiniment reconnaissant de vouloir bien prendre en considération ma demande de me fournir un coussin pour atténuer la douleur ressentie au niveau de mes genoux, lors des longues stations dans cette position quand je pratique une fellation à mon irresponsable de Chef.

     

    Je sollicite de votre haute bienveillance la possibilité de me présenter à mon poste revêtue de ma tenue de travail sans Tanga, votre Directeur des Relations Inhumaines me l'ayant déjà ôté pur faciliter mon intégration et nos rapprochements .

    Quant aux syndicats , je ne désire pas postuler au poste de déléguée syndical car par le passé, j'ai été à maintes reprises, baisée par ces membres. ».

     

    Cette réponse a réellement bien été éditée, il y a quelques années. je l'ai arrangée à ma sauce. L’histoire ne dit pas si la jeune femme a reçu une réponse.



     

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  • Les casques à pointe

     

    Vous le savez, je suis à la recherche de mes origines.

    J'ai publié quelques réflexions sur le fait que nous subissons l'héritage offert par ceux qui se sont crevé la paillasse avant nous, dans l'espoir que leur fin de vie serait meilleur.

    Par ricoché, notre vie dans ce siècle, où les lumières ne sont pas toutes éteintes dépend de notre ancêtre....en théorie bien sûr.

     

    Ouvrant une parenthèse j'attire votre attention que si toutes les lumières ne sont pas allumées, elles ne sont pas toutes éteintes....selon le principe du demi de bière...à demi-plein ou à demi-vide.( ref. au siècle des Lumières ). je referme cette parenthèse, le vent soufflant fort, mon intelligence vacille comme la mèche d'une de ces bougies.

     

    Cet ancêtre, je vais vous en parler d'une fort curieuse manière. Il est mêlé de loin ou de prés à l'Amitié entre les peuples et plus encore de la fraternité qui existe au sein des ethnies.

     

    « aimez-vous les uns les autres » et « amène ta bourse dans la mienne...si elle vide ce n'est pas la peine ».....quelles belles références pour un adolescent vieillissant que je suis.

     

    Les « gens du voyage » ont cette fraternité remarquable et remarquée du style « l’Arlésienne », celle dont on parle mais que l’on ne voit jamais....et pour cause.

     

    Un des groupes ethniques est surnommé: « casque à pointe » avec une connotation péjorative se rapprochant des anciens uniformes militaires portés par les Prussiens...toute une histoire.

     

    Casque à pointe (en allemand Pickelhaube) est un modèle de casque militaire utilisé par les armées prussiennes, puis allemandes au xixe siècle et au début du xxe siècle. Sa pointe devait protéger les fantassins des coups de sabre de la cavalerie, il deviendra sous les traits des caricaturistes, le symbole du militarisme allemand..

     

    Dans ce monde parallèle des Gens du Voyage , ce sobriquet infamant est porté par les populations venant du nord est de la France, on dit aussi bien « les rouges » ou « les blonds » et «totenkopf » ou tête de mort .

    Cette dernière faisant référence aux soldats nazis, lors de la dernière guerre qui portaient cet insigne.

    Ces « casques à pointe ne sont pas en reste pour affubler les populations nomades qui sont pourtant leurs frères de race de « schwartz » - les noirs – à cause de la couleur de leur peau.

     

    Il va sans dire que certaines tensions existent entre ces différents groupes, donnant lieu à des bagarres, règlements de compte.

     

    Au cours de ma vie, j'ai fréquenté les hôtels de Police,allant jusqu'à me faire des relations et accepter l'hospitalité de ces lieux et de ses responsables.

    Au cours d'un de mes séjours, me trouvant en bonne compagnie, j'ai passé une soirée à visionner des photographies qui m'étaient présentées.....Souvenirs de vacances.

     

    Et j'en arrive à l'objet de cet article en vous priant de m'excuser des détours effectués pour une meilleur compréhension.

     

    Des anciens de la communauté surnommés « les blonds ou les rouges »  avaient leurs portraits répertoriés car ils avaient prélevé des dents en or( avec une tenaille ) à des aviateurs anglais ou américains, tombés sur le sol français, descendus par la D.C.A ou FLAG Allemande.....quelle barbarie ...les victimes pour certaines vivantes et rescapées témoignaient, des souffrances que leur avaient infligés les « dentistes bourreaux ».( propos et témoignages recueillis par la gendarmerie française ).

     

    Je découvrais avec horreur que je fréquentais certains de ces personnages et pactisais plus que de raison avec leur descendance.

    Nous entretenions de solides relations commerciales, je recevais même un jour un cadeau inattendu de la part d'un des personnages de leur communauté......imaginez qu'un « de mes amis » m'a envoyé plusieurs décharges de plomb destinées à m'impressionner au point de quitter la ville dans laquelle j'exerçais le métier de brocanteur.......Humour.....

     

    J'exploitais un commerce de démolition d'épaves situé en contre bas d'un départementale et le tireur ayant stoppé son véhicule, prit bien son temps pour envoyer une première balle dans le pare brise de mon véhicule, la deuxième explosa celui d'un des clients présent à mes cotés et la troisième se logea dans une caisse à outil posée sur le plancher du camion après avoir traversé la carrosserie et le gant de ma main gauche....Quand ce n'est pas l'heure....

     

    Il n' y eut pas de suites à cet exercice de tir. Le mauvais tireur a été victime de biens des tracas dans les mois qui suivirent . Sa MERCEDES neuve a été détruite par un incendie, devant son domicile lors d'une grande réunion de famille...( cela jeta un froid...) et le divorce fut prononcé lorsque son épouse reçut des photos le montrant sous divers angles avec une autre femme.. sa propre cousine....quel manque de savoir vivre !

     

    Si dans une même communauté il ne peut exister de la fraternité, de la confiance, de la solidarité, de l'Amour,comment voulez-vous que cela soit possible au niveau national et international.....La religion, la couleur de peau aggravent cet état de faits.....et ne me parlez plus de ce monde idyllique qui règne au sein de la communauté des Gens du Voyage.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

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  • L'absence est un regard du passé porté sur l'avenir.

    A force de l'avoir toujours à nos cotés ce présent n’était plus car nous ne portions plus attention à sa présence.

    Nous vivions qu'en nous souvenant des heures passées, de courts instants de vie aux d'interminables moments qui n'en finissaient pas.

    Il nous fallait avoir de la patience en attendant que vienne l'avenir, le présent devenait éternité dans l'attente de ce futur qui n’arriverait peut être jamais.

    L'avenir comment y penser puisque seul le temps passé à contempler le présent nous paraissait possible, le reste du temps nous comptions sur ce passé pour nous faire oublier ce que le futur ne nous ferait jamais connaître.

    Oublier le présent, ne plus se souvenir du passé , ignorer le futur...quelle drôle de conception du temps....c'est sans doute un des moyens pour oublier de vivre, pour se faire oublier et pour ne pas avoir de passé.....ce passé composé des moments que nous aurions pu vivre avec d'autres et qui aurait fait partie de notre futur.

    -Si pour vous l'absence est singulière, pour moi elle est pluriel..... c'est un monde complexe qui la compose avec des personnages, des ambiances, des décors, des régions traversées...et en fin de parcours l'oubli quasi volontaire pour vivre autre chose.

    Cette notion de temps qui passe me fait songer à ce que vous avez connu dans vos vies en période d'examen...... j'ai peut être eu la chance d'y échapper : «le temps qui vous est imparti..est passé » en somme comme une programmation que vous aviez à vivre...

    Cette date limite de consommation est bien ancrée dans mon style de vie, sachant que toute chose a une fin, ce qui me donne un appétit de vie féroce..osant la comparaison de mes moments d’écriture à un banquet auquel vous êtes invités.

    Il est quand même des « instants » que je voudrais éternels, mes mains retiennent encore pour quelques temps le sable de ces présences....la présence à mes cotés de la femme qui a choisi de m’accorder ces quelques années et les 2 témoins de notre union....puis ma présence en ces lieux où j’apprends...que des mains se tendent sur mon passage.





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  •  

    Pour moi, écrire c’est de l’artisanat.

     

    Il me plairait que vous me considériez comme étant un chef cuisinier, un maçon, un menuisier, un tailleur d’arbres ou un homme de mains.

     

    Je ne suis pas un artiste, l’art pour moi c’est la peinture, la sculpture, la musique.

     

    Mais il m’arrive parfois de faire appel à cette dernière. Elle est considérée aujourd’hui comme une forme de poésie moderne, une sorte d’expression de communication. Selon Claude DEBUSSY, « la musique commence là où la parole est impuissante à s’exprimer ».

     

    Alors je compose et mes mots courent sur ma partition et s’envolent sur la portée comme des notes.

     

    Je ne suis pas non plus un intellectuel et j’en ravis plus d’un lorsque je reconnais un manque cruel d’instruction… les représentants de Jules FERRY sont restés à ma porte.

    ils confondaient apprentissage, théorie ..et la réalité de la rue…alors je me suis inscrit à l’école de la vie.

     

    Revendiquer mon appartenance au club des sérendipités ou découvertes inattendues est un honneur,

    Je suis une erreur littéraire.

     

    Mon premier ouvrage d’art… culinaire, a été édité par un Gaulois Nomade. Flore, l’éditrice me présente comme étant un O.L.N.I ….. un Objet Littéraire Non Identifié.

     

    Depuis, c’est elle qui a disparu… certains disent qu’elle aurait été enlevée par des extraterrestres… Pour d’autres, il semblerait qu’elle exploitait un célèbre café à Paris (celui de Flore) avant d’empocher les 2 Magots (jeu de mots laids pour gens bêtes).

    L’appellation de témoin me va comme un gant, non pas que je manque d’imagination, mais c’est dans la vie quotidienne que je trouve les acteurs de mes écrits et j’en rapporte les exploits.

     

    Mes témoignages sont parfois excessifs et le ton pour vous les conter, virulent.

    C’est dans le quotidien que je trouve la richesse de ces témoignages, la banalité ne fait pas partie de mon choix de vie et je ne remercierai jamais assez ces acteurs de m’avoir permis d’être ce que je suis….

    Ce sont eux les véritables héros, ils sont des gens ordinaires qui ont une vie ou vécu un instant extraordinaire.

     

    J’écris pour que les rencontres fortuites qui me mèneront à vous, restent gravées dans votre esprit ; Elles vous feront découvrir le chemin qui mène à des mondes nouveaux, présents sous vos yeux et que vous ne voyez pas.

     

    J’ai comme comparaison le symbole d’une chute d’eau pour mes écrits alors qu’un roman me ferait penser à un cours d’eau et à ses méandres, la lenteur d’un fleuve est un luxe que je ne puis vous offrir.

     

    Je cite avec délectation un aphorisme de Jean-Anselme BRILLAT-SAVARIN et apparente les joies de la gastronomie à ceux de la littérature  :

     

    « Convier quelqu’un, c’est se charger de son bonheur pendant tout le temps qu’il est sous votre toit ».

     

    Ce livre ouvert sous vos yeux, vous le parcourez comme si c’était un menu gastronomique.

     

    Rien ne doit faire défaut à votre appétit. De la suggestion, dès l’entrée, du reste du menu, des principaux ingrédients qui composent le plat de résistance, tout est là pour combler et flatter votre appétit.

     

    Cette découverte doit vous captiver et la poursuite de la carte ne doit pas vous laisser sur votre faim… Souvenez-vous que la table est le seul endroit où l’on ne s’ennuie jamais pendant la première heure… il doit en être de même pour ce récit.

     

    Pour beaucoup de gens, écrire juste après le p’tit dej. est le moment le plus favorable, il arrive toujours au bon moment avec le pain et les croissants, l’ami Ricoré… ils se sentent frais, débarrassés des angoisses de la nuit, frais et dispos… et surtout libres de ’’dépenser’’ leur capital écriture pour le reste de la journée.

     

    Pour ma part, le moment propice à cet exercice se trouve lové entre les premières lueurs d’un jour naissant et l’inventaire du butin amassé lors de mes folles courses aux confins des mondes de la nuit.

     

    Je vous les répertorie avec une austérité extrême, sans fioritures.

     

    Penser qu’écrire quotidiennement est un travail… non je ne peux pas, c’est une distraction mais il faut la prendre au sérieux.

     

    Cependant, bien qu’étant jeune observateur des réseaux tentaculaires de ’’ l’Inter pas toujours très net’’ force est de constater que l’intérêt de la lecture va en s’amenuisant.

     

    Je note une certaine fainéantise à lire.

     

    Je me situe à contre courant des tendances qui voudraient que soit remplacée l’expression écrite par la lecture optique de ce que nous avons à dire …. terrible mal entendu !

     

    Le poids des mots et le choc des photos ne font plus recette et ont été remplacés par l’affreuse et dégradante vidéo-télé-réalité….tout est pré-mâché, pré-digéré, il ne vous reste plus qu’à avaler….. c’est du binge-drinking sous forme de coït littéraire…..autres temps, autres mœurs, autres lecteurs.

     

    Que restera-t-il de nos écrits ?

     

    « Les paroles s’envolent, les écrits restent »  où comme le disait « Titus » Verba volant, scripta manent..(devant un sénat romain éberlué ).

     

    Mon manque de savoir m’a conduit à effectuer des recherches… Ce proverbe suggère une plus grande prudence dans la formulation d’un texte, choix des paroles… À toutes choses malheur est bon.

     

    Faut-il peaufiner les textes non pas dans le fond mais dans la forme, faut-il les rendre buvables et acceptables pour tous les yeux, s’il faut aseptiser nos écrits le risque de les rendre insipides deviendra « tendance »…tous sous le même joug, dans le même moule, formatée et pasteurisé…si cela avait été, nous n’aurions pu nous rencontrer….quel dommage.

     

    A ce sujet, j’ai fait des expériences, j’en conclue que lorsque vous avez quelques chose à dire et que vous manifester l’envie de le faire connaître sur la place publique, il y a beaucoup d’appelés et pas beaucoup d’élus, en quelque sorte un prêche dans le désert… surtout quand on ne vous a rien demandé.

     

    A la question : « pourquoi vous donnez-vous des coups de marteau sur les doigts », je répondrais, si cela avait été d’actualité : « et bien, j’ai constaté que chaque fois que je cessais de donner les coups…cela me faisait beaucoup de bien »…Étonnant…non ?

     

    Cette pensée vous semble débile ?….

     

    A bien y réfléchir, l’exercice auquel les auteurs se prêtent (et même se vendent… que ne ferions-nous pas pour être aimé…) se fait dans la douleur et les difficultés rencontrées pour être reconnu sont bien réelles. La chiourme a pourtant une file d’attente. Les rameurs se pressent au portillons, indifférents aux peines des anciens qui rament depuis si longtemps pour qu’un éditeur les délivre et leur accorde une remise de peine.

     

    Debout sur le pont supérieur, sous les projecteurs, ils auront droit à la lumière aveuglante de la reconnaissance, en attendant une place au soleil.

     

    Les autres galériens, conscients de la situation, persévèrent. Ils continuent à se donner des coups à l’âme….pourquoi ? Parce que cela leur fait du bien de souffrir ….alors peut on dire : «  perseverare autem diabolicum » .

    « Diabolicum » est un adjectif neutre qui devient ’’ Homme ’’ sous la forme diabolicus.

     

    Pour ne pas être en reste, parité oblige,’’ la Femme ’’ se fait Diabolica…..et c’est la réalité !

     

    Dans cet univers impitoyable « DALLAS et son Southfork » se transforme en «Petite Maison dans la prairie » l’Éternel Féminin se taillant la plus grande part des publications. Elles « poétisent à fond la caisse »…sauf dans les très sérieuses maisons d’Édition.

     

    ’’Monsieur écrire un roman, c’est du sérieux !’’…..quelle erreur, mais Venia dignus est humanus error littéralement : « Chaque erreur humaine mérite le pardon »…

     

    Et comme je suis une erreur littéraire, me pardonnerez-vous ?

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