• Rire de tout ?.....où se situe la limite de la bouffonnerie, de la dérision  thérapeutique,  du « je m’en foutisme » avec son cri de ralliement :   après moi le déluge.

    Dans cette expression « et maintenant » ce qui m’interpelle  c’est le plaisir de décortiquer cet adverbe.

    Maintenant ou main tenante ?

    Les puristes linguistes et très tristes n’hésiteront pas à me dénoncer à ce bon vieux BLED.

    Si main tenante veut dire (pour moi) main tendue et main agrippant c’est qu’en cet instant une main vient de me retenir, de m’empêcher d’aller vers un but quelconque ou bien précis.

    Cette main tenante totalement invisible est née de mon imagination fertile. Depuis très longtemps cette force me guide, me retient ou me pousse vers des directions dont je n’avais même pas idée.

    Longtemps j’ai pesté contre ce « capitaine invisible » d’un bateau parfois ivre, fluctuant Homergiture (Les Simpson…)  parfois radeau médusé d’être encore le petit navire qui avait trop, trop, navigué, parfois Nautilus façon Némo,  parfois galère avec en son bord un seul  rameur-râleur  persuadé qu’après lui  viendrait le déluge, l’ego gonflé comme un life- jacket en de telles circonstances façon. Terence Young  dans  Les 4 plumes blanches : canon, canon, canon…MOI.

    « Il est vrai  que tu es habitué à ces traversées houleuses »  semble me dire la main tenante, « arrivant toujours à bon port mais obligé  de bruler ton vaisseau pour ne pouvoir faire le voyage de retour. »

    « Monsieur Loupzen, votre épaule droite est dans un tel  mauvais état, un peu comme si vous aviez fait un câlin à un char PATON lancé à toute vitesse où si vous préférez, comme si   CHABAL avait stoppé net votre course insensée après le vol de son portefeuille ! »

    Ce toubib, je le connais bien, combien de fois m’a-t-il remis sur mes pattes, combien d’injections a-t-il infiltré mes articulations trop sollicitées ? La confiance est entre nous, il ne rigole pas….c’est dommage moi non plus.

    « Votre épaule est inopérable,  c’est un cas d’école, il va falloir vous armer de courage et de patience ». Assis face à moi, les lunettes sur le bout du nez, bien décidées à regagner leur étui en signe de fin de service, les yeux dans mes mirettes, il a prononcé son jugement que je résume ainsi :

    « Les douleurs qui me font passer des nuits blanches seront de pire en pire. Les  douleurs qui me forcent  à un arrêt de mes activités salutaires feront de moi un handicapé ».

    ET MAINTENANT… qui suis-je, où vais-je ? Suis-je réveillé ou dors-je ? Un peu sonné comme le boxeur que j’ai été, je vais m’assoir dans le coin neutre, à l’abri des coups et des commentaires.

    « Ben !... je l’attends ton bon mot, ta pirouette, ton esprit corrosif…tu ne te marre plus ? Allo ….Loupzen  y’a le téléphone qui sonne…. Mais y’a jamais qu’un con qui se morfond »

    Parlant à ma main : « je te signale que lorsque le bras à failli on punit la tête »... me disait encore ce matin Pierre CORNEILLE, le radiologue du Centre d’interprétations d’Imagerie (le C.I.D).

    Cette  partie distale du membre supérieur terminant le bras et munie de 5 doigts dont le premier  (le pouce) possède la capacité de s’opposer aux autres chargé du pouvoir exécutif a  le culot de me répondre «  manque de jugeote pépère, la tête soi-disant bien pleine t’appartient, tu n’a plus qu’à te la couper pour suivre ta logique ».

    Le coup de gong me sort de ma torpeur …tiens encore une pirouette...Peur à tors …. Ou à ai-je raison d’avoir peur ? Peur de qui, de quoi, de mes réactions ? De ne plus pouvoir avoir de réactions….

    « ….messieurs au centre… » je me souviens de ce que nous disait l’ arbitre de boxe…le combat va reprendre, j’ajuste mes appuis, je lève mes gants... en garde…et toc, le direct est entré facile, téléphoné suivant l’expression consacrée…tiens encore une expression…consacrée ou sacré con que je suis…que je me sent minable, en caleçon, la tête basse et la queue au bon endroit, ou voudriez-vous qu’elle soit  en ce moment de débandade…Le direct m’a mais K.O , même plus la force de lever le bras pour me protéger…quel bras ? Le complice de la main tenante ? Où est-elle passée cette traitresse ?

    En ce temps d’élections régionales qu’elle soit de droite ou d’ailleurs elle est noueuse comme un cep de vigne, peu être est-ce du à la fréquentation des tire-bouchons et des  soirées  à rechercher « les véritas in vino ».

    Bardée de cales qui sont les témoins des durs combats passés à malmener la terre, le fer et par la suite le bois, qu’elle les a soigneusement dissimulés à l’intérieur pour sembler plus douce en apparence  trompeuse, elle reste ferme et dure à saisir pour celui qui voudrait la tromper en de fausses caresses.

    Cette main souvent  tendue à un plus faible devenue le rempart à l’agression d’un plus fort qu’elle, a souvent puni,  tenu et brandi bien haut  le signe de ralliement de chevaliers à la cause perdue, n’a jamais flatté un quiconque ladre seigneur de pacotille, cette main a repoussé des avances qui saliraient son souvenir  mais elle su calmer, apaiser et ôter les tentions de chaires souvent meurtries et impatientes de réconforts.

    Où est-elle en cet instant ?

    Elle a trouvé refuge dans celle de ma femme, douce, câline, aimante et rassurante.

    « Viens, descendons de ce ring »…c’est vrai que depuis tant d’années elle a été mon soigneur, ma main invisible, celle dont je vous parlais ….viens ce combat est terminé…un autre t’attend…plus dur encore.

    C’était il y a bien longtemps…en ce Mardi 8 décembre 2015

      

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  •  

    Canis Lupus  est le seul animal à avoir eu jadis une excellente réputation et avoir acquis par la suite une image détestable auprès des populations humaines, avant de connaître très récemment une relative réhabilitation.

    C’est ce phénomène étonnant que je vais tenter ici d’expliciter dans l’optique de montrer comment le loup fut diabolisé en Europe et comment il tend à retrouver aujourd’hui sa gloire passée.

    Les populations préhistoriques semblent avoir considéré le loup comme un chasseur concurrent mais pour lequel ils éprouvaient une grande admiration, à tel point qu’ils s’inspiraient de l’esprit communautaire de la meute dans leurs activités.

    C’est en meute que l’homme a appris la vie en société et non à l’usine. On s’est trompé en édifiant une éducation en combat contre les instincts.

    Les Grecs éprouvaient un immense respect pour le loup, qu’ils appelaient lycos.....non non pas le bellâtre d'antenne 1. ". el lobo..le vrai !"

    On retrouve  les  prénoms lupins comme Lycaon et Lycurgue, ou encore des lieux sacrés liés au loup comme le fameux Lycée d’Aristote.

    Le lieu était consacré à Zeus Lycaios, dieu lié à une « colline des loups » et qui recevait, cas unique, des loups et des ours en sacrifice, alors que d’habitude les dieux recevaient des animaux domestiques et des domestiques tout court !

    Plus généralement, le loup était lié au culte d’Apollon Lycaios, Apollon « lupin », mais surtout à celui du dieu de la guerre, Arès.

    La cité de Sparte fut ainsi fondée par le mythique Lycurgue, « tueur de loups » mais en réalité héros lycanthropique.

    Encore une fois les politiques de l'époque savaient ménager la chèvre et le choux, préférant vanter les mérites guerriers du Loup quand cela les arrangeait ou d'un plat gratiné de viande caprine aux brocolis.

    Le LOUP était donc respecté pour son intelligence mais aussi mis en relation avec l’orage et la guerre. Cela explique pourquoi les Romains mettaient en relation cet animal avec leur dieu Mars, père des Romains.

    Symbole du dieu gaulois du ciel, de l’orage et de la guerre : Taranis.

    Dieu germanique Wotan, Odhinn pour les Scandinaves,  toujours accompagné de deux loups. Beaucoup de guerriers portaient des peaux de loup, ce qui était aussi le cas des soldats romains portant les aigles de la République.

    Chez les Turcs, le loup était également fort en honneur ; il était même le symbole du dieu turc du ciel, Tanri, surnommé le « loup gris » et protégeait le peuple contre ses ennemis.

    Aujourd’hui encore, le parti nationaliste turc, le MHP, garde comme symbole le loup gris de leurs ancêtres païens .

    Lors de la christianisation de l’Europe il jouit d' une image fort négative, celle tout simplement des peuples sémitiques pour lesquels le loup symbolisait les rapines et la luxure, ce qui s’explique tout simplement par l’origine orientale de la nouvelle religion.

    A partir de là, bien que certains aspects du loup protecteur subsistèrent par exemple dans le culte de Saint Loup ou encore chez Saint-François d’Assise, le loup devint l’incarnation du Diable et fut chassé et tué sans pitié. Combien de morts innocents en ton nom ?

    Des mythes anti-lupins comme celui de la Bête du Gévaudan, hantèrent l’inconscient collectif. Alors qu’il est prouvé que le loup, même en situation de disette, n’attaque pas l’homme, ni même les enfants, la peur du loup fut inventé et des récits comme le Petit Chaperon Rouge véhiculèrent cette image

    Je me suis toujours insurgé contre cette publicité débile qui continue de polluer nos esprits déjà bien embrumés où l'on nous montre 3 petits cochons gorgés de lait, boxer un loup-crétin ou loup-homme.

    Les produits laitiers sont nos amis pour la vie et le Loup notre ennemi pour l’éternité.

    Avec du recul, les scientifiques démontrent preuves à l'appui que le lait n'est pas toujours bon pour l'homme. Dans certains cas il est même nocif.

    Sus à la mamelle honteuse qui enrichit grassement les lobbies (et non los Lobos)  de la filière du lait. Voila l'exemple parfait de l'intoxication des méninges du vulgum pecus

    Dans ma famille plusieurs cas se sont révélés et grâce à nos connaissances dans le milieu des médecines douces nous avons échappé à des pathologies dans le lesquelles la consommation de lait était responsable.

    Le lait "poison et ses dérivés " une fois ôté de l'alimentation, petit à petit les manifestations ont disparu.

    Donc méfiance à tous ces messages issus de lobbies qui voudraient à nous faire croire que sans lait toute vie est vouée à l’échec.

    Voilà en substance ce que veut dire ce message. Bien ancré dans l'imaginaire des enfants, cette vision perpétue la peur du loup et les conséquences seront désastreuses et voulues.

      « le Loup mourra en sa peau » ou le méchant sera toujours le méchant !

     Horace en perdrait son latin tant cette réputation de bête dangereuse est bien installée dans nos mémoires. L'homme tient beaucoup à cette place d'honneur : être le premier et seul et unique PREDATEUR … pas de place pour un autre !!

    Il faut bien se garder de tomber dans un angélisme enfantin, trop présent sur de nombreux sites et blogs dédiés aux Loups de tous poils, éloignant le lecteur de la réalité.

    Le Loup est un prédateur utile, rendons lui son espace vital et il pourra continuer à jouer son rôle.


    Le vingtième siècle fut beaucoup plus contrasté. La fascination d’Hitler pour le loup, qui semble avoir été son animal symbolique (voir en sens l’ouvrage de Bernard Marillier chez Pardès, intitulé « Le loup ») aurait pu être désastreuse pour cet animal.

    Mais la peur du loup n’est pas complètement morte. Le retour du loup en France, dans le Mercantour, a rendu fou les bergers qui perdent en vérité très peu de bêtes de son fait, puisque la plupart des moutons tués l’ont été par des chiens redevenus sauvages et aucunement par des loups.

    Mais il est probable que l’image ancestrale du loup, éminemment bénéfique, va reprendre sa place à moins qu'une gorgone revancharde ministre pro-vert ( il faut savoir être opportuniste et même sous la république rester Royale ) décide par appétit électoraliste de damer le pion à notre prédateur Poulidor....qui restera et j'en suis fort aise, prédateur en second ( alors que l'Homme restera le roi....)

    Le loup, animal noble par excellence, représente le goût européen pour la liberté et pour les grands espaces. Et de ce fait il est éternel.

     

     

     

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  • Je n'y peux rien c'est dans ma nature, il faut que je gueule !

    Les fâcheux de tous poils insupportent et me font hérissés la pelisse.

    C'est plus fort que moi il faut que je plante mes crocs dans la partie charnue de leur anatomie; histoire de leur rappeller que je n'aime pas les cons.

    Je ne vous demande pas pardon pour cet excès...essayer vous-même de foutre à la porte les emmerdeurs dans votre entourage....comme ça fait du bien !

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  • SORTIR DU PLACARD ou le COMING-OUT 

     

     

    Avant j'étais IN maintenant je deviens OUT

    Mais à l'instar de Gaisnbard, la star, qui est IN qui est OUT ?

     

    À ce stade de ma vie si je dois pour sortir du placard, me cacher derrière un avatar,

    il faut que vous en soyez averti, je suis un Loup nomade qui loin d'être un repenti fait son coming-out sans l'ombre d'un doute

     

    Les yeux de mon interlocuteur qui ressemblaient à 2 ronds de flamby, mollement étalé dans une soucoupe, se figèrent et prenaient soudainement l'aspect d'un M&M'S style plus noir, plus intense...plus fatal.

    Pour être estomaqué, c'est sûr j'avais réussi mon effet.

    Mais, vous commencez à me connaître, je n'en resterais pas là et lui posais la question ultime.

    Cette question qu'aurait pu poser Ignace de Loyola en un temps ou on finissait une belle soirée entre amis du Christ en flambant quelques relaps.

    En cette période d'hérésie Jacques de Molay et Jeanne d'Arc feraient figure de crêpes Suzette !

     

    « Cher monsieur, avez-vous constaté par vous-même et selon vos dires, que ceux qui ont des couilles de Loup ont aussi des pines d’huîtres ? » et ne pouvant plus tenir mon rang de questeur de la sainte vérité, je luis asséné in petto «  vous me semblez particulièrement bien connaître le sujet...par expérience ? ».

     

    Le ton est cordial, loin de toute agressivité car il faut en pareil circonstance raison gardée.

     

    J'ai toujours aimé les fâcheux, ces personnes importunes et déplaisantes sur lesquelles le vent de Brassens ressemblant à une brute raffolant de nuire à tout le monde préfère les choisir en victimes de ses petits jeux.

     

    Ces casse-pieds, enquiquineurs et raseurs de la première heure du lever jusqu'au « moucher de chandelle » font parfois figure de « coitus interruptus » et pourquoi pas d'abstention malthusienne !

    Mais quel dommage de ne pas les inviter aux banquets de nos vies, car je reconnais que grâce à eux, je peux en toute quiétude me défouler, ils sont alors mes cibles préférées.

     

    Nous et Vous, avons dans notre entourage, qu'il soit professionnel ou familiale des individus faisant partie du potentiel « dîner de cons ».

    On sait que le repas ne se déroulera pas sous les meilleurs hospices furent-ils à Beaune (Cote d'or).

     

    C'est comme ça, le grincheux, le pète-sec, le père la pudeur ou le tonton salasse font partie de nos vie et croyez-moi pour l'avoir expérimenté, le rôle joué par ces casse-couilles (c'est chez Larousse !) est salutaire car ils nous permettent en les côtoyant dans nos vies d'avoir 2 types de réactions et de prises de conscience.

    La première étant «  je ne serais jamais comme lui » et la seconde « pourvu que je ne sois pas comme lui ».

    Je « perfiderais » bien une autre vanne...et si en l'invitant je faisais ma B.A annuelle ?

    Je sens poindre l'ironie, le bol de riz qui va nourrir pendant la semaine l’ascète que vous êtes.

    Au fait être ascète, c'est vivre une vie austère et je viens de lire une définition plaisante que je ne puis garder pour moi.

    Alors je vous la délivre : ''Quiconque mange bien peut défier le ciel. Ce sont le

    n: la fonction crée l'organe, c'est-à-dire que si t’exécute la danse du buffet vide tous les soirs, tu auras cette faculté à l'austérité.

    Je subodore que je deviens pénible à vos yeux et m’apprête à recevoir de votre part une invitation à dîner pour un de ses soirs...dans le cadre d'une de vos B.A.

     

    L'importance de la présence et du rôle joué par ces fâcheux étant démontré, je reviendrais à mon fâcheux à moi.

    Au cours d'un échange de politesse et de convenance avec un commerçant de notre entourage, j'en avais assez d'entre dire que si tout allait de travers en France, la faute en revenait aux étrangers.

     

    J’acquiesçais en dodelinant du chef car j'affirme haut et à tue-tête que je n'ai jamais branlé mon chef !

    Donc, je prêtais une attention discrète à ce que « vomissait » mon interlocuteur.

    Outre l'odeur de la bile déversée, je sentais débarquer clairon en tête, l'attaque frontale, la charge des cuirassiers de Reichshoffen, le Ka mate de Te Rauparaha.

    Le tsunami venu des tréfonds de son âme se voulait libérateur, il emporterait toutes ses rancœurs sur son passage faisant place nette en réglant son compte à tous ces non-dits qui depuis des décennies lui taraudaient l'intestin.

     Le triste sire allait s'en prendre au pire maléfice que la terre a su produire :les Gens du Voyage.

     

    Faut-il comme le suggérait ce bon petit peintre en bâtiment dans les années quarante les rassembler pour ensuite les tenir au chaud dans des fours appropriés ?

    Ou bien encore les estampiller NF (non français) en leur faisant porter un quelconque signe de méconnaissance en forme de cible pour fusil de paysan ?

     

    « Abruti que tu es, confondre vitesse et précipitation, soupçonner et sonner la soupe »

    Faut-il être Gitan et Gens du voyage pour être nomade ? Non même si cela ne crève pas les vieux (lapsus révélateur) le nomadisme forme ancestrale de déplacement est remis au goût du jour par l'exercice de nouvelles technologies et par l’intérêt sans cesse croissant que porte des gens à aller voir ce qui se passe derrière les montagnes.

    Ouverture d'esprit, besoin de changement, échanges et bien d'autres raisons qui justifient à vos yeux ce besoin de parcourir d'autres régions que celles dans lesquelles vous avez pris la détestable habitude de croiser vos voisins durant les vacances.

     

    « Et oui enflure ! Tu as fréquenté un nomade sans mettre de préservatif, mais je me veux rassurant la Liberté n'est pas contagieuse. »

    Mon épouse, présente et toujours à mes cotés en est restée bouche bée.

     

     

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  • Bellâtre fonctionnaire au ministère des femmes en manque de  rêves Naguère, attisé par je ne sais quels vents méchants, un feu purificateur  s’est abattu  sur un bellâtre, fonctionnaire au ministère des Femmes en manque d’émotions, division des Evanescences.

    Je me suis transformé en pyromane façon Néron regardant cramer cette ville qu’il avait encensée.

    Dans nos régions, le vent est un compagnon de route. Contrairement à ses victimes, il ne connait pas le racisme, L’Autan blanc souffle avec la même persévérance que son cousin l’Autan noir.

    Quant à la Lombarde, hors de question de la cataloguer dans une quelconque Ligue.

    Le plus retors  est peut être Le Grec : Il se dissimule sous les noms de Grégau ou Grégou en Provence, alors qu’en Languedoc-Roussillon il se chafouine  sous l’appellation de Grégal ou Gargal.

    Il s'agit d'un vent froid et sec. J’aime  ses manifestations et en plus, il est d’actualité…..pauvre Grèce.

    Ce matin là, portée par un ces vents, mon acidité a laissé des traces de brulures  dans les relations amicales et naissantes que j’avais avec  ce quidam.

    Je suis surpris et honteux de ma réaction, son attitude ne méritait pas un tel acharnement de ma part.

    Comment pourrais-je revendiquer  le sobriquet de Loupzen ?

    Le nom de Loup me va comme un gant, coups de crocs, férocité, mais question zénitude…..

    Après avoir parcouru à maintes reprises son blog de faiseur de poèmes à répétition, j’ai compris qu’il s’était autopropulsé  « titulaire de la charge du faiseur d’émotions » et unique détenteur de ce titre.

    Chaque jour que « Google + »faisait,  il pondait des sucreries comme une poule aux temps des Pâques.

    Ses lectrices en pamoison, lui dédiaient des ronds de jambes en lui adressant  des ronronnements de chattes énamourées

    J’imaginais le miel dégoulinant qui engluait le clavier  des ordinateurs.

    Terriblement cabot comme le sont les artistes en mal de gloriole, il ne supportait pas qu’une quelconque « poétesse en devenir » lui vole son quart d’heure de renommée.

    Prétentieux et outrecuidant ce beau moustachu dégarni comme le sont les choucroutes de la cafétéria CASINO faisait preuve d’un tel détachement : « A moi, rien ne me touche, je ne me prends pas au sérieux, je fais tout à la légère »

    Il me faisait penser à un pachyderme voulant se dissimuler derrière un bretzel de désinvolture.

    Mon cul ! À la première critique rédigée fort courtoisement par une prétendante au poste de poète de « l’âne- né » c’est d’une volée de bois vert que notre barbot a fustigé la prétendante.

    Tel un julot qui tenait de ses admiratrices le sens qui lui manquait à sa vie, il défendrait chèrement son bout de trottoir sur lequel cheminaient ses poèmes et ses élégies avant que ses bouts-rimés ne finissent enfin en  épigramme.

    Se risquant en odelettes  provoquant un émoi comme le feraient des premiers frimas, il imaginait en se délectant pas avance, de voir rosir les joues des pucelles du Sacré Cœur.

    C’est qu’il en faut de l’audace et de l’imagination pour parler érotisme à ses modèles de peinture….Eh oui car le pique-folle peint et pas n’importe quoi… des nues qui a ses dires ont pris la poudre d’escampette.

    La question qui me vient tout de go : la fuite du model….avant ou après la visualisation du tableau ?

    Emues par ces coups de pinceaux impudiques, les prétendantes  à la postérité  se seraient enfuies à la vision des  « croquis » du Maitre les transformant en  des outrages à la beauté ?

    Effarouchées comme des vierges à l’approche  de l’outil phallique, je parle bien sûr du pinceau, elles se sont envolées vers d’autres lieux chargés d’émotions comme  les feux de l’amour, Joséphine ange gardien ou le duel  ‘’OM - PSG.’’

    Mes attaques ont fait mouche. Blessé dans son orgueil notre compère n’a pas digéré mes coups bas. Sa garde rapprochée a fait front et c’est derrière une levée de boucliers que notre tourmenté s’est réfugié.

    Des notifications ont atterri dans ma boite à mail….douce amertume, déception profonde pour certaines, incompréhensions et réactions malsaines pour d’autres.

    J’entendais le cœur des jeunes vierges entonnant une sorte de pavane pour une infante défunte : « à se qu’on est serrées au fond de cette boite » chantaient les sardines admiratrices.

    Le vocabulaire des émotions est très riche, on en a recensé plusieurs centaines en langue anglaise, et, on peut en relever jusqu’à 150 en français. Beaucoup de mots donc pour parler de ce que l'on connaît mal et qui pourtant anime chacun de nous quotidiennement (" Emotion " vient de e-movere : mouvoir au-delà de…).

    Se mouvoir au-delà de nos certitudes, de l’image que les autres ont de nous, des étiquettes que nos « amis » nous ont collées dans le dos à notre insu.

    Et si ce rôle de «grand méchant Loup » ne me convenait plus….et si cette aptitude à mordre les fesses des cuistres n’était qu’une façade, sans devenir Bisounours et béni-oui-oui ne pourrais-je pas rester dans mon rôle de témoin et de ramasseurs de balles ?

    Les temps sont venus pour moi de « movere à nouveau ».

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