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    La jeune femme qui se tient devant moi à l’air grave d’un gendarme et l’œil effarouché d’une jeune vierge.

    Elle mon médecin généraliste.

     

    « Monsieur, c’est difficile à admettre Mais….vous l’êtes »

    Je pressentais son verdict, un sixième sens, le doute planait mon esprit partait en vol plané.

    Je venais de contracter le "Voraciousravenousitis », terrible virus qui vous met la tête à l’envers et le devant derrière.

    Les premiers signes m’avaient alerté lorsque j’ai pris ma vessie pour une lanterne et que en voulant faire pipi, je me suis brûlé les doigts.

     

    De retour à ma tanière, j'ai fait appel au fameux docteur BOMBAY, le seul médecin spécialiste dans ce domaine.

    Petit rappel : Ma sorcière bien aimée Série télévisée année 1964).

     

    Pour prendre contacte avec ce génial Carabin,il suffisait d’ouvrir les fenêtres de la maison, de faire sortir les chats et de poser sur la table du salon un whisky BUFFALO TRACE de douze ans d’age.

    Ensuite je lançais cet appel :
    "J'appelle le Dr. Bombay, j'appelle le Dr. Bombay, c'est urgent, qu'il vienne sans délai !"

     

    Dans un fracas assourdissant, chevauchant la « SAPETAUCU 750 », moto de légende construite aux confins des Indes, il a débarqué dans mon salon, laissant derrière lui une odeur de menthe poivrée et de mélange de

    «  protoxyde d'azote » le fameux 'NITROUS ''.

     

    Il arrivait directement d’un séminaire de médecins célébres, organisé par un laboratoire qui fournissait les officines en poudre de Perlimpinpin.

    Dans le passé j’avais travaillé pour ce fabricant lorsque le virus de la PECOLE s’installa sur les rivages de la Grande Bleue.

    Je fournissais alors les Bidouilleurs en poudre de Poils à Gratter.

    Petit rappel : — La pécole est une maladie qui s'attrape en été, suite à une longue exposition au soleil dans un camp de naturistes, car avoir la pécole, c'est avoir la peau du cul qui se décolle. 

     

    Après un rapide examen de mon frigo pour savoir si j'avais de la bière fraîche, le diagnostique tomba sans bruit en même temps que la nuit.

     

    Connaissant bien le personnage très à cheval sur «  les us et coutumes » ( je lui faisais remarqué que c’était bien un drôle de nom pour un canasson!), j’étais tout ouïe semblable à un poisson hors de l’eau mais muet comme une carpe.

     

    Le toubib me fit part de quelques anecdotes qui avaient émaillé leur soirée :

     

    Son confrère le docteur Schweitzer obligé de quitter la soirée à minuit pile…...Souvenez-vous : Il est minuit Dr Schweitzer ! Contrarié suite à la présence d’un praticien de nationalité Allemande le diabolique docteur Mabuse empêtré dans une sordide histoire d’hypnose collective qui tournera au drame et au cinéma.

    Mais ce n’était rien face aux exploits du Docteur Jekyll venu en compagnie de mister Hyde,un très célébre transformiste qui a fait une carrière cinématographique remarquable,.

    Bien d’autres personnages issu des rangs des facultés de médecines du monde entier et du quart monde aussi.

    Que du beau monde dans du beau linge !

     

    Interrompu dans le marathon de ses souvenirs d’une vie passée à courir aprés les phénomènes de foire, ce bon docteur BOMBAY me pria de remplir son verre de Buffalo Trace, il considérait ce breuvage comme un antiseptique pour clarifier le résultat de ses recherches et poser un diagnostique clair net et précis.

    Les traits de son visage se transformaient subrepticement, ses yeux noirs s’rondissaient derrière ses grosses lunettes d’écaille.

    - « Est ce que çà vous chatouille ou est-ce que çà vous grattouille ? Ne confondez pas ».

    - « çà me grattouille docteur ».

    - « Comme c’est bizarre » m’a t il répondu.

    - »Oui ?

    - «- Moi, j'ai dit bizarre, bizarre, comme c'est étrange ! Pourquoi aurais je dit bizarre, bizarre ? »

    Et tout en vidant prestement une rasade de son antiseptique, il me dit :

    « tout homme bien portant est un malade qui s’ignore ».(J’ignorais qu’il avait des notions d’Italien ! ).

     

    Je me suis senti soulagé, je me savais atteint donc bien portant.

    Tout ragaillardi, je félicitais ce docteur en psychologie de bas étage qui sans hésitation s’acharnait à vider mon Buffallo Trace de 12 ans d’age à fin d’éviter une quelconque épidémie.

    « Il n'y a que debout que l'on voit si l'homme est grand ».me dit l en conclusion.

     

    Mais déjà, un nouveau défit appelait le docteur BOMBAY et c’est dans un nuage de fumée au son des pétarades de sa moto qu’il prit son envole vers d’autres cas cliniques.

     

    Ce qui fut dit fut fait, sans futilités, mais enchanté avec habilité du mal dont je souffrais, je fus délivré.

    En buvant mon café matinal, je devais prononcer pour ne plus avoir mal :


     « Debout les coincés des vertèbres, debout les forçats du coup de reins....C'est la lutte matinale, groupons nous est demain, j'aurais bien besoin d'un grand coup de main... »

     

    Le docteur BOMBAY l'a dit.....Le Loup l'a fait.

     

     

     

     

     

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    « … Tout le talent d’écrire ne consiste après tout que dans le choix des mots… »

    Gustave Flaubert.

    Dans un ultime effort l’écrivain s’accroche à son clavier, semblable au boxeur qui vient de terminer un combat de trop.

    -«  Un pont trop loin »  pense-t-il Ce sera mon ultime combat.

    Cet effort que lui demande l’ écriture de son roman, est un véritable travail de romain.

    Personne n'est capable d'échapper au vertige qui surgit quand nous nous trouvons devant un nouveau monde et devant notre destin.

     

    Nous n'arrêtons pas de nous heurter, parfois violemment, à l'incompréhensible.
    L'incompréhensible pour lui c'est ce qui est impossible à expliquer par la science, c'est de prétendre que les choses sont comme elles sont et qu’il n’a pas à se poser de questions.

    C'est un mystère et son lot de questions sans réponses.

    « La plus belle expérience que nous puissions faire est celle du mystère.»

    Et le summum des mystères reste pour lui la naissance d'un livre.

     

    Titanesque, cette expérience a su, de façon intelligente, telle une féline, lui distiller goutte à goutte la divine potion magique qui fera de ses écrits des lignes magiques.

    Ragaillardi par ses pensées mystérieuses venues, il en était certain, d’un autre monde, il est sur le coup, chargé d’une mission divine.

    Machinalement ou intuitivement, allez savoir, un de ses doigts guidé par il ne sait quelle diablerie, a atterri offusqué sur l’AZERTY de son PC , en biais..

    Ce dernier avait été tellement martelé au cours de la nuit, qu’épuisé, il espérait dans l’aurore naissante le répit que son tortionnaire lui offrait.

      « sans cesse sur le métier..remettez votre ouvrage » a-t-il reçu comme réponse….. « marche ou crève » comme à la Légion !

      Il semblait pourtant qu’écrire devait se faire dans le plaisir

    Le doigt inquisiteur que la touche « ENTRÉE » attendait avec impatience,manque sa cible et se plante dans l’interstice du récipient de bakélite noire dans lequel venait se noyer ses espoirs.

     

    « Quel malotru, quel goujat que ce doigt » et en moins de temps qu’il n’en faut pour qu’un corse tue un âne à coups de figue molle la clavier Mister Keyboard, humilié par cette action « à la française » transforma cet azerty en Qwerty.

    La perfide Albion bien présente ne manquait jamais de faire un coup en vache.

      A cette heure-ci, il n’y avait pas foule sur le net, son doigt perdu se dégagea sans peine et atteindre la queue qu’une tasse à café lui tendait, fut dans les meilleurs délais, effectué

     Solidement accroché à la queue de sa tasse à café, le voilà qui soliloque.

    ‘’ Foutaise ce dérapage n’est pas le premier et ne restera pas le dernier, bien qu’un doigt se doit d’obéir au « doigt et à l’œil » sa fonction première est d’être à l’endroit que mon œil a indiqué’’.

    Rassuré par l’agilité dont son index avait toujours fait preuve en maintes circonstances il lui confia une mission délicate.

    Depuis quelques temps, sensiblement à la même heure, lorsqu’il ingurgitait une tasse de son café préféré, il ressentait une vive douleur dans l’œil droit.

    Régulièrement il interrogeait les réseaux sociaux et les sites médicaux, il allait même jusqu’à consulter un spécialiste en ophtalmologie…Pas de réponses...jusqu’au jour ou….

    « Ego quippe mea fides exsoluta”...je n'ai fait que mon devoir.…

    Je fréquente depuis ces quinze dernières années bien contre mon grès, les membres d’un corps malade, celui que les autorités nomment : le corps médical

    La vie à ma naissance m’a équipé d’un fort appendice nasale. J’ai du nez, du pif et de la jugeote.

    Je me souviens de la formule du médecin de notre précédent lieu de résidence :

    « aide toi et le toubib t'aidera »

     

    Cet homme médecine m'expliquait que face à la maladie nous étions deux : le malade et la maladie...That's all folk.

    Il précisait que sans mon engagement dans ce combat, le docteur qu'il était, ne pouvait rien faire.

    Je ne pouvais plus écarter de mes pensées le désarroi de ce pauvre écrivain, victime de quelques mauvais tours que sa santé déficiente, lui jouait.

    Prompt à lui porter assistance, comme je le ferais pour lequel d’entre vous (et aussi par ce que je suis bon pour les animaux ) je me renseignais sur l’état de sa santé.

     

    Questionné sur la situation de cette mystérieuse pathologie oculaire, cet homme de lettre en perdait son latin.

    «  A l’ouest rien de nouveau » me dit-il, « cet effet est récurant, j’ai changé de boisson matinale, donnant la préférence au petit blanc et délaissant le petit noir. ».

     

    En effet, notre victime ne ressentait plus de vive douleur à l’œil droit, mais le café du matin venant à manquer le pèlerin qu’il était se trouvait fort dépourvu quand de la caféine, il ne voulait plus.

     

    «Errare humanum est, perseverare diabolicum («Se tromper est humain, persévérer [dans l’erreur] est diabolique».

    Il fallait que cela cesse. J’avais conservé à ma tanière lupine quelques grimoires, hérités de connaissances dans une vie passée et bien décidé de porter aide à cet ami, je me mis en route pour les consulter.

    « Si çà vous fait pas de bien, çà ne vous fera pas de mal »avais-je pour habitude de dire à de pauvres gens à qui je portais du réconfort. Des cacous Gitans m’avaient enseigné en partie certaines méthodes d’allégement de maux et de contenus de portefeuille.

    Le lendemain, prévenu de ma visite c’est aux matines sonnantes que benoîtement je fus invité à prendre le café .

    J’assistais aux préparatifs de ce qui aurait du être un calvaire, observant les gestes du condamné, puis vint l’instant tant redouté.

    Quand le café a coulé, il faut le boire. Le premier jus ayant été tiré, mes connaissances en synécologie m’ont été très utiles.

    Dans un silence pesant, ou seuls les gargouillis de l’estomac du supplicié ont fait acte de présence,, j’attachai toute mon attention à ce qui allait se passer.

    Un cri de douleur, un juron pour l’accompagner pour qu’il se sente moins seul et voilà dans les secondes qui suivirent une tasse à café qui prend son envole...vole...vole transforme ta soucoupe en soucoupe volante et assure ta redescente sur terre ...quelle DZ (ou drope zone )vas tu choisir ?

     

    L’écrivain affalé sur son bureau ne pipe mot « Bis repetita placent » reprenant les mots de son fils Hugo, on était vaincu par sa conquête, pour la première fois l’aigle baissait la tête.

    La tête penchée sur le coté meurtri, Il me regardait et voyant mon air défait prononça cette phrase assassine « Tu quoque mi fili » qui encore à ce jour, me turlupine.

    Dans un sursaut d’orgueil, je le suppliais de recommencer une ultime fois, car les dieux étaient avec moi.

    Après quelques secondes, le café avalé sans douleur lui rendit toutes ses couleurs

    L’écrivain venait d’écrire un heureux chapitre sa vie, mais quel prodige l’avait conduit à ce grand satisfecit ?

     

    Avant de porter le café à sa bouche, tenant la tasse des la main droite c’est avec la main gauche que la petite cuillère fut enlevée et la blessure à l’œil évitée.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

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    6 commentaires
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    Je devine vos réactions :

    • Amusant! C'est un article Pantashop : si Loupzen n'existait pas il faudrait l'inventer...

    • Décadent : pas de hight level...tout se situe au dessous de la ceinture …

    • Branché : Mc Cain : c'est celui qui en parle le plus qui en mange le moins..

    • Inoxydable : corrosif, subversif, les poncifs ont la vie dure...

     

                                                                                                         Basta ! La vérité est tout autre et par honnêteté et reconnaissance envers certains membres du corps médical il fallait que je témoigne.

     

    Il me faut rendre à César ce qui appartient à Hippocrate.

    Je me souviens de la formule du médecin de notre précédent lieu de résidence :

                                « aide toi et le toubib t'aidera »

    Cet homme médecine m'expliquait que face à la maladie nous étions deux : le malade et la maladie...That's all folk.

    Il précisait que sans mon engagement dans ce combat, le docteur qu'il était, ne pouvait rien faire.

     

    J'ai retrouvé dans mon nouveau lieu de résidence des êtres humains qui mettaient la science de la guérison à notre disposition...Il suffisait à Nous les malades, de nous en servir.

                                                         Qu'importe le nom inscrit sur la plaque de cuivre et l'origine de son propriétaire.

    Les dieux de la médecine m'ont placé sous la protection d' Esculape, Isis, et Bélénos.

    Cet homme ou cette femme exerce un bien drôle de métier, il est chargé de vous maintenir en vie malgré l'acharnement que certains d’entre nous, nous mettons à nous rendre malade.

    Avant d'être un professionnel de la santé, c'est un homme comme vous et moi .(mes excuses...madame).

    Il vous écoute, calmement, tranquillement, puis d'un air grave, il vous déclare :

     C'est trop de travail pour un homme seul.    Que voulez-vous que je fasse ? Et si vous me donniez un coup de main, à deux c'est plus facile ».

    Cela peut vous paraître énorme, mais malgré les conseils de ce docteur en médecine, les miracles de la fée Chimie, les témoignages, les mêmes personnes continueront à mettre à l'honneur l'expression : «Errare humanum est, perseverare diabolicum («Se tromper est humain, persévérer [dans l’erreur] est diabolique».

    Il y aura encore et encore des hommes et des femmes qui feront briller ces fameuses plaques de cuivre pour s'entendre dire par le toubib après l'avoir payé : «j'aurais préféré ne pas vous voir».

     

    J'ai appliqué les préceptes d'un médecin de Montpellier qui a osé affirmé que notre  «  alimentation était la troisième médecine. » (Jean Seignalet ) confirmant ainsi ce qu'avançait Jean Anthelme Brillat-Savarin, avocat et magistrat de profession, connu comme gastronome et auteur culinaire français :

    «Dis-moi ce que tu manges, je te dirai ce que tu es».

     

    A en croire les lobbyistes implantés à la tête de notre pays, manger trop sucré, trop salé,trop Américanisés ou Kebbabisés ferait du bien à leur porte monnaie, quand à notre santé....What else? Adressez-vous à votre sécurité sociale.

     

    Ce texte n'aura finalement pas qu'en seul but.

    - Peut être vous faire sourire, si l'humour est inscrit au menu de votre cantine, - Vous faire réfléchir lors de vos interminables minutes passées dans la salle d'attente de votre toubib attitré.

    - Témoigner de ma reconnaissance à mon horloger préféré (cardiologue).

    - Me souvenir de la diététicienne de la clinique « LA PERGOLA» de VICHY, à qui j'adresse cet aphorisme :

     

    «La destinée des nations dépend de la manière dont elles se nourrissent».

     

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     IIl est vrai que depuis l'arrivée de ce virus, « le médecin français » est très demandé.

    Il est devenu « injoignable et intouchable because « confinement et règles sanitaires » m'a répondu sa secrétaire Mlle DOCTOLIB. (encore un nom d'origine étrangère).

    Nous les survivants de la pandémie, nous découvrons que faire le travail pour lequel vous êtes nommés et rémunérés, peut faire de vous des héros.


    Surgi de mon imagination, un tableau qui aurait sa place au plafond d'une chapelle d'un HÔTEL-DIEU.(le plafond de la SIXTINE est déjà pris).


    Un saint-médecin, en majesté, tout auréolé de lumière, écartant les bras comme un aigle s'élevant vers le ciel, devant un parterre de journalistes abrutis et comblés, tenant non pas des caméras et des micros, mais des thermomètres, d'un air concupiscent, montre le ciel vers lequel 

     

    Le docteur BOMBAY l'a dit.....Le Loup l'a fait.

    (l est appelé, en direction d'un paradis réservé uniquement « au personnel soignant ».
    De sa lippe entrouverte s'échappe modestement une phrase :

    « Ego quippe mea fides exsoluta”...je n'ai fait que mon devoir....


    Tandis que sous ses pieds, chaussés du fameux OXYPAS à 35 euros 33 la paire, ( sabots réservés à ceux qui fréquentent la salle d'ops), se tient un rassemblement de malades, les mains calleuses et noueuses ,jointes en prière, psalmodiant ::


    He believes, he can fly and Touch the sky”.. AH le saint homme, il leurs a fait toucher le ciel après les avoir mis en terre.


    De retour à ma tanière, touché par le "Voraciousravenousitis" j'ai fait appel au fameux docteur BOMBAY, en ces termes :


          J'appelle le Dr. Bombay, j'appelle le Dr. Bombay, c'est urgent, qu'il vienne sans délai !" 


    Dans un fracas assourdissant, chevauchant la « SAPETAUCU » 500 , il a débarqué dans mon salon, laissant derrière lui une odeur de menthe poivrée et de mélange « de protoxyde d'azote ''NITROUS ''.

     

    Après un rapide examen de mon frigo pour savoir si j'avais de la bière fraîche, le diagnostique tomba en même temps que la nuit :

    « Il n'y a que debout que l'on voit si l'homme est grand ».


    Ce qui fut dit fut fait, sans futilités, mais enchanté avec habilité du mal dont je souffrais, je fus délivré.

    En buvant mon café matinal, je devais prononcer pour ne plus avoir mal :


     « Debout les coincés des vertèbres, debout les forçats du coup de reins....C'est la lutte matinale, groupons nous est demain, j'aurais bien besoin d'un grand coup de main... »

    REF : Ma sorcière bien aimée Série télévisée année 1964).

    (A SUIVRE... une fois ! )

     

     

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    Même pour l'animal le plus courageux de la terre, ce n'est que le premier pas qui coûte.
    Sortir de son trou, de sa tanière, de son nid peut lui coûter la vie.


    Autant vous dire que pour le Loup que je suis, j'ai longtemps hésité à m'aventurer dans le désert médical qui s'étend dans notre beau pays.
    Une nostalgie impudique s'est emparée de ma personne et c'est avec une larmichette à l'œil qui vient baigner une cataracte naissante, que je décide de sortir de ma tanière.


    À l'heure du couvre feu, la malédiction agissant comme par magie, le phénomène de lycanthropie inversée me transforme en « homme-humain ».
    Je parcours les rues désertes de ma ville à la recherche de plaques en cuivre qui, fixées au mur d'un immeuble, seraient la preuve de l'existence d'un cabinet médical.


    Rasant les murs, courbé pour être dissimulé de la vue des rares passants, je tombe en arrêt comme un stupide épagneul devant un couple de perdreaux.


    « Eurêka » je viens de découvrir cette plaque indicatrice et annonciatrice de la présence d'un « Homme de l'art ».
    Je note le nom de mon saveur qui saura au téléphone , me rassurer en me recevant dans les 6 mois à venir.


    - Docteur Ceausescu" – ancien interne des hôpitaux de Bucarest -


    Interloqué, je le suis, pas rassuré aussi ! Tant pis ! Poussant la course sur le bitume (autre nom du Macadam), je découvre une autre plaque du même métal :

     

     -Docteur  Scripcariu - spécialiste des pathologies et des maladies du col de l'utérus. Interne de la Faculté de médecine de Timisoara.


    Je hâte le pas sur le Macadam (autre nom du bitume)ce n'est pas pour moi tous ces drames, c'est pour les dames !


    Allongeant mes pas, je crois être béni des dieux en découvrant enfin, le fruit de mes efforts nocturnes ;
    La plaque cuivrée indiquait, qu'en ces lieux et place le docteur Greppa SPONCH des Hôpitaux de DENSK était le spécialiste de la tuberculose de la cirrhose et pourquoi pas de la Ménopause !


    By Jove ! mais qu'est-il advenu de nos toubibs français, ont ils été victimes d'une vague d'enlèvement de la part du KGB, CIA ,F.D.J, ?

     

    L'avez-vous constaté, si par chance vous avez obtenu un rendez-vous chez un médecin, sur son bureau, le « Petit Larousse » a fait place au « Vidal », bible du médecin moderne dans laquelle, il trouvait une solution à vos questions.

    Maintenant c'est avec GOOGLE TRANSLATE qu'il vous épate !

     

     

    A SUIVRE ( si vous le désirez, sans obligation hormis  celle de vous distraire )

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