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    Ce con finement me l'a fait ressentir, je sors de ce confinement tout déconfit : je suis une personne âgée.

    Désormais, habillé du costume qu'il vient de me tailler, je ne m'habillerais plus en « JULES » mais en version AGECANONIX.

    « Il faut vivre avec son temps...et vous avez fait votre temps.....il est temps de passer à autre chose »...

    C'est quoi cette autre chose ? Ma chose à moi c'est « vivre ».

    J'ai payé pendant tout le temps d'avant pour qu'un abruti me dise « okay..vous m'avez payé pendant tout ce temps pour que je vous garde en bonne santé ».

    Régulièrement, j'amenais mon corps, viscères y compris, mes humeurs qu'elles soient bonnes ou mauvaises pour que ce « conservateur » assure le service après vente.

    Je le revois, le « gonfleur » à la main, la valise diagnostique Voiture sur la Servante Mobile ''FACOM'', il fait le tour du Tacot que je suis à ses yeux.

    .Il cogite, je l'imagine en salopette bleue, « la gapette »vissée sur la tête, le mégot collé aux lèvres, se grattant l’entre jambes et déclarant «  y'a du boulot...vous êtes de quelle année...et l'argus. ».

    Manque de pot (rien à voir avec le catalytique )j'entends bien et compte bien lui répondre.

    Le moment d'égarement passé, je me range devant son bureau.

    En plus du VIDAL, il a sur son bureau un catalogue des P.F.G et en annexe une notice sur l'utilisation des produits.

    « Avez-vous une préférence, bois blanc ou chêne ?...Quelle teinte, claire ou foncée ? Et les poignées ...vous avez choisi, chromées ou métal doré ? »

    Le cuistre, Il s'adresse à mon épouse que je pressens éplorée...de rire, pour lui la messe est dite, c'est le garage , la mise au rencart, je finirais sur des cales, privé de mes roues sur les rotules.

    Vu l'état du « char », je ne finirais pas chez  frères Schlumpf ni en pièces détachées !

    Mon grand regret aura été de ne pas avoir eu un mariage avec une antiquaire. Imaginez vous, chaque matin que Dieu aurait fait, j'aurais pris chaque jour un peu plus de valeur à ses yeux.

    A bien réfléchir, me dit mon épouse, vu ton état, c'est une archéologue qu'il te faudrait.

     












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  • les « Hommes » de ma génération ont connu le fameux « A.S.M » que l'adjudant de discipline inscrivait au bas de la feuille d'appel lors de notre Service National.

     

    C' est avec cette A.O.C ( Appellation d'Origine Catastrophique ) que j'ai baptisé la maladie qui entraîne mon Beau-père vers des horizons que lui seul va franchir sans espoirs de retour.

    Il y en a qui est à plaindre c'est Alois Alzheimer. Combien de fois son nom a été prononcé au cours de ces dernières années.... ? Je ne m'en souviens pas aurait dit un Loup goguenard, avec un humour frisant l'incorrection.

     Quant au vieux Gitan, il disparaît de la vie  et entre dans la légende de la famille.

    Au fil des jours, son placement dans un centre spécialisé a été nécessaire, c'est la dure réalité de la vie des « vieux » chez les sédentaires.

     

    Je remercie les amis et les courageux qui ont mentionné un commentaire suite à cet article « ABSENT SANS MOTIFS ».

     

    Vos mots de sympathie, d'encouragement me font du bien.

    Merci à vous et plus spécialement une pensée pour :

    Luckyozz

    Peache

    Justelenoir

    Léone23

    GinetteD

     

     

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  • Expressions latrines

    je ne sais à qui ni à quoi attribuer mes fixations et mes dérapages sur les expressions latines.

    Mais ce matin, titillé par une envie pressante, j'ai fait la connaissance dans les rues d'une ville d'eau (vichy ) des vestiges publiques de l'  Imperator Caesar Vespasianus Augustus ou pour faire ce que vous ne pouviez faire à ma place, je suis entré dans les W.C publiques, les vespasiennes

    Sans en être l'utilisateur il en fut tout de même l'inventeur .

    Sur un mur, nommé par les hommes « le mur des satisfactions » (allez savoir pourquoi ces messieurs ont l'air préoccupé quand ils entrent dans ce lieu et en ressortent l'air dégagé, presque apaisés, soulagés à contrario de celui des lamentations qui pourrait être appelé ainsi quand les wc sont fermés de l'intérieur (çà c'est pour les cinéphiles ).

    Sur ce mur vous disais-je il y avait une « inscription latrine »...oui je sais c'est tiré par les cheveux, il y a mieux mais c'est moins cher!

    Inscrite d'une main qui n'a pas tremblé, laissant à penser que l'acte qui avait conduit notre écrivain face au mur s'était déroulé dans de bonnes conditions.

    Explicite, elle précisait «  in cauda venenum » ou « c'est dans la queue que se trouve le venin ».

    Terrible constatation d'un mâle en fin d'exploit ou d'une femelle se perdant en conjoncture sur un acte ne manquant pas de piquant.

    Cette expression vieille comme le monde, ce qui tente à prouver que les relations épineuses homme-femme ne datent pas d'hier, vient de la description par les Romains du scorpion dont la queue est venimeuse, qui se prend dans cette expression au sens figuré.

    Je vous avouerai que dés lors, je vais regarder à deux fois où je vais mettre mes pieds dans ce lieu qui porte le renom de « lieu d'aisance »..tu parles d'un lieu de satisfaction, fréquenté par des animaux vénéneux..ou venimeux....je ne sais plus bien au juste.

    Quel drôle d'endroit pour cogiter

    Mon esprit captivé par l'interprétation de cette lecture en ces lieux hospitaliers pour moi en cet instant, m'a porté sur une autre version moins douloureuse !

    Je cite :

    «  - Forme de discussion en des termes anodins mais qui se termine par des propos durs et fort discourtois. De quoi endormir son interlocuteur et le scier en deux en fin de course. C'est le « Cassé» du surfeur en jaune (c'est encore pour les cinéphiles).

    Semblable à ce marin dans le port d'Amsterdam qui refermant sa braguette, je suis sorti en riant...jaune.(çà c'est pour les inconditionnels de BREL, du « petit Jaune » et des porteurs de Gilets ... jaunes ).

    Moins douloureuses pour l'homme certes, mais restant ignorant quant à celles des dames, ne soyons pas égoïste lorsqu'il s'agit de partager les peines.

    La femme n'ayant pas accès à ce lieu publique dans lequel le « stand-up » ne se termine que rarement en « standing-ovation », il m'est impossible d'établir la comparaison dans ces instants de satisfaction du devoir accompli.

    SI je me réfère aux symboles affichés sur les portes d’accès, n'étant pas autorisé à pénétrer en ces lieux, c'est donc dans mon imagination qu'il me faudra trouver mes idées.

    Au moment du passage à l'acte, la Dame est empêtrée dans les « accessoires indispensables qui font d'elle une Femme ».

    Où poser le sac à main ? ou accrocher le parapluie ? Où trouver du papier ?Que faire des clefs de la voiture, de la poussette et du petit dernier ?La porte ferme t elle ?

    Vous comprendrez que préoccupée par ces petits détails de sa vie, elle aura autre chose à faire qu'à taguer les lieux.

    Dans le silence, troublé par le chant d'une « JACOB-DELAFON » précédé par le cri déchirant d'un feuille de P.Q, j'ai ouïe un léger sifflotement, aveu d'une mission se terminant par une défaite : « i can't get satisfation ».

    L'individu frappé par une Apopathodiaphulatophobie n'en était pas à son coup d'essai.

    « Autant n' en emporte pas les vents », avec un air de circonstance, il aurait du mal à se remettre en selles.

    Lors de son périple au cours de sa V.D.M (rubrique du NET relatant les tracas au quotidien de la plus part d'entre nous ), chaque arrêt devant les W.C deviendra une des stations de son chemin de croix.

    « l'Homme face à son intestin »...abandonnons ici la victime pour nous intéresser aux lieux

    Quel périple ! Sa tournée des lieux d'aisance se transformant en tournée des Grands Ducs  en pèlerinage façon Colonnes Morris , au même titre que les fontaines Wallace et les entrées de métro d’Hector Guimard.

     

    C'est avec le Préfet POUBELLE que la vie devint plus belle, peut on ajouter qu' avec Caesar Vespasianus Augustus ils menèrent le même combat :

    « bien faire sans laisse de traces »

    Autrefois, l'humain une fois débarrassé de ses envies pressants, se sentait une âme de poète, les graffitis ornaient les portes en bois . Dans ce monde moderne, les toilettes sont équipées de système auto-nettoyant, effaçant toutes traces de nos passages et contre un euro symbolique efface les peurs de nos coliques.Michel ONFRAY,  philosophe et essayiste français défendant une vision du monde hédoniste, épicurienne et athée. touché par ce phénomène s'est livré en écrivant au sujet des commentaires postés au pied des articles sur les sites Internet.

    Je cite : «  C'est en effet là qu'on trouve l'équivalent des littératures de vespasiennes d'hier ».

















































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  • Mon père était dur de la feuille, moi je suis doux avec elle

    Toute à mon écoute elle transporte mes pensées,
    Craignant de la voir emportée par un vent mauvais,
    Accompagnée de pleurs qui ne pourront rien changer,
    Je préfère la confier au grès d'un vent léger.

    Sans vouloir la froisser ni la plier,
    Je l'ai suppliée de me revenir chargée de bonnes nouvelles
    Impatiente, elle vole à tire d'ailes,
    Je l'imagine légère, virevoltante, blanche et finement calligraphiée.

    Passant de Tramontane en vent d'autan,
    de Cers en Marin puis de Mistral en Zéphyr,
    C'est en chantant qu' autant en emporte le vent,
    qu' elle prit son envol pour exaucer mes désirs.

    Agrippée aux branches d'un érable élégant,
    Qui amoureusement la retenait prisonnière dans sa cage dorée,
    Elle s'envola vers la Liberté à qui elle fit la promesse,
    Qu'un jour elle porterait ses paroles à une foule en liesse.

    Qu'a t elle bien pu lui dire en partant,
    des paroles d'une chanson légère ou des vers d'un poème oublié,
    des amours de toujours qui n'en finissent jamais,
    ou des badinages d'un fou chantant

    Mais tenant son rôle de fidèle messager,
    Vers vous ma feuille vient doucement se poser
    Suis-je chargée d'une réponse vous a t elle questionnée,
    Et froissée de constater que vous n'avez rien à lui dire,
    C'est entre les mains d'un peintre qu'elle finira pour le séduire.

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