• SORTIR DU PLACARD ou le COMING-OUT

    SORTIR DU PLACARD ou le COMING-OUT 

     

     

    Avant j'étais IN maintenant je deviens OUT

    Mais à l'instar de Gaisnbard, la star, qui est IN qui est OUT ?

     

    À ce stade de ma vie si je dois pour sortir du placard, me cacher derrière un avatar,

    il faut que vous en soyez averti, je suis un Loup nomade qui loin d'être un repenti fait son coming-out sans l'ombre d'un doute

     

    Les yeux de mon interlocuteur qui ressemblaient à 2 ronds de flamby, mollement étalé dans une soucoupe, se figèrent et prenaient soudainement l'aspect d'un M&M'S style plus noir, plus intense...plus fatal.

    Pour être estomaqué, c'est sûr j'avais réussi mon effet.

    Mais, vous commencez à me connaître, je n'en resterais pas là et lui posais la question ultime.

    Cette question qu'aurait pu poser Ignace de Loyola en un temps ou on finissait une belle soirée entre amis du Christ en flambant quelques relaps.

    En cette période d'hérésie Jacques de Molay et Jeanne d'Arc feraient figure de crêpes Suzette !

     

    « Cher monsieur, avez-vous constaté par vous-même et selon vos dires, que ceux qui ont des couilles de Loup ont aussi des pines d’huîtres ? » et ne pouvant plus tenir mon rang de questeur de la sainte vérité, je luis asséné in petto «  vous me semblez particulièrement bien connaître le sujet...par expérience ? ».

     

    Le ton est cordial, loin de toute agressivité car il faut en pareil circonstance raison gardée.

     

    J'ai toujours aimé les fâcheux, ces personnes importunes et déplaisantes sur lesquelles le vent de Brassens ressemblant à une brute raffolant de nuire à tout le monde préfère les choisir en victimes de ses petits jeux.

     

    Ces casse-pieds, enquiquineurs et raseurs de la première heure du lever jusqu'au « moucher de chandelle » font parfois figure de « coitus interruptus » et pourquoi pas d'abstention malthusienne !

    Mais quel dommage de ne pas les inviter aux banquets de nos vies, car je reconnais que grâce à eux, je peux en toute quiétude me défouler, ils sont alors mes cibles préférées.

     

    Nous et Vous, avons dans notre entourage, qu'il soit professionnel ou familiale des individus faisant partie du potentiel « dîner de cons ».

    On sait que le repas ne se déroulera pas sous les meilleurs hospices furent-ils à Beaune (Cote d'or).

     

    C'est comme ça, le grincheux, le pète-sec, le père la pudeur ou le tonton salasse font partie de nos vie et croyez-moi pour l'avoir expérimenté, le rôle joué par ces casse-couilles (c'est chez Larousse !) est salutaire car ils nous permettent en les côtoyant dans nos vies d'avoir 2 types de réactions et de prises de conscience.

    La première étant «  je ne serais jamais comme lui » et la seconde « pourvu que je ne sois pas comme lui ».

    Je « perfiderais » bien une autre vanne...et si en l'invitant je faisais ma B.A annuelle ?

    Je sens poindre l'ironie, le bol de riz qui va nourrir pendant la semaine l’ascète que vous êtes.

    Au fait être ascète, c'est vivre une vie austère et je viens de lire une définition plaisante que je ne puis garder pour moi.

    Alors je vous la délivre : ''Quiconque mange bien peut défier le ciel. Ce sont le

    n: la fonction crée l'organe, c'est-à-dire que si t’exécute la danse du buffet vide tous les soirs, tu auras cette faculté à l'austérité.

    Je subodore que je deviens pénible à vos yeux et m’apprête à recevoir de votre part une invitation à dîner pour un de ses soirs...dans le cadre d'une de vos B.A.

     

    L'importance de la présence et du rôle joué par ces fâcheux étant démontré, je reviendrais à mon fâcheux à moi.

    Au cours d'un échange de politesse et de convenance avec un commerçant de notre entourage, j'en avais assez d'entre dire que si tout allait de travers en France, la faute en revenait aux étrangers.

     

    J’acquiesçais en dodelinant du chef car j'affirme haut et à tue-tête que je n'ai jamais branlé mon chef !

    Donc, je prêtais une attention discrète à ce que « vomissait » mon interlocuteur.

    Outre l'odeur de la bile déversée, je sentais débarquer clairon en tête, l'attaque frontale, la charge des cuirassiers de Reichshoffen, le Ka mate de Te Rauparaha.

    Le tsunami venu des tréfonds de son âme se voulait libérateur, il emporterait toutes ses rancœurs sur son passage faisant place nette en réglant son compte à tous ces non-dits qui depuis des décennies lui taraudaient l'intestin.

     Le triste sire allait s'en prendre au pire maléfice que la terre a su produire :les Gens du Voyage.

     

    Faut-il comme le suggérait ce bon petit peintre en bâtiment dans les années quarante les rassembler pour ensuite les tenir au chaud dans des fours appropriés ?

    Ou bien encore les estampiller NF (non français) en leur faisant porter un quelconque signe de méconnaissance en forme de cible pour fusil de paysan ?

     

    « Abruti que tu es, confondre vitesse et précipitation, soupçonner et sonner la soupe »

    Faut-il être Gitan et Gens du voyage pour être nomade ? Non même si cela ne crève pas les vieux (lapsus révélateur) le nomadisme forme ancestrale de déplacement est remis au goût du jour par l'exercice de nouvelles technologies et par l’intérêt sans cesse croissant que porte des gens à aller voir ce qui se passe derrière les montagnes.

    Ouverture d'esprit, besoin de changement, échanges et bien d'autres raisons qui justifient à vos yeux ce besoin de parcourir d'autres régions que celles dans lesquelles vous avez pris la détestable habitude de croiser vos voisins durant les vacances.

     

    « Et oui enflure ! Tu as fréquenté un nomade sans mettre de préservatif, mais je me veux rassurant la Liberté n'est pas contagieuse. »

    Mon épouse, présente et toujours à mes cotés en est restée bouche bée.

     

     

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