•  J’ai la fâcheuse tendance à ne pas savoir compter.

       Autant que je m’en souvienne,  je n’ai jamais eu d’attirance pour les nombres, ni les qualités pour devenir un calculateur lambda.

       Il faut une certaine habilité à élaborer des projets, des plans, des stratégies et plus encore de dextérité pour les réaliser.

       En potassant des ouvrages rédigés par des maîtres de la pensée positive, des ténors du développement personnel et des champions du bien être,  j’ai tourné les pages et les talons pour partir nez au vent, avec l’air d’un imbécile heureux, trous de nez en forme d’entrée d’air pour moteur à turbine.

       En échange de quelques kopecks, d’une poignée de roupies de sansonnet et d’un sac de monnaie du pape,  ces gourous de papelard (argot qui signifie : papier) m’exhortaient à tourner les pages de leurs grimoires.

          Leurs bibles qui «exceptionnellement et parce que c’était Moi», me révéleraient enfin, comment ne pas faire partie d’un plan élaboré par un calculateur démoniaque !

       Grâce à eux, j’allais déjouer tous les pièges de l’humanité, des mainmises du Grand Kapital, et des religieux,  tous à la solde d’un Grand Satan quelconque… petit veinard que j’étais.

       C’était sans compter sur une fée bienveillante, sponsorisée par «aventures sans frontières» qui a posé sa boussole magique sur le ciel de mon berceau.

       Un de mes frères a pour devise «mets du charbon dans la chaudière et t’occupe pas de la locomotive».

    C’est ce que je fais depuis bien des années,  sans me préoccuper de qui conduit la loco, qui paye le charbon et pendant combien de temps mon  «Orient Express» va rouler sur les rails de mon indifférence,  à connaître les horaires d’arriver… et du Grand Départ.

       Seul sujet brûlant (tout est relatif par les temps qui courent) : ne pas rester sur le quai d’une gare à regarder partir un train que je n’ai jamais pris…. pour le reste ça roule.

       J’ai connu des plans de vols, avec ou sans visibilités, établis suivant le mode I.F.R ou V.R.F, structurés et planifiés et dont les Personnels-Navigants terminaient leurs escales en «vol plané».

       Élaborer un plan de carrière, mettre en place une stratégie… sans compter sur la présence à vos côtés de «Dame Chance» et de ce bon vieux Vénérable hasard… c’est dépenser beaucoup d’énergie sans compter sur la force du destin.

       Un homme à qui j’accorde du crédit, révélait dans un de ses livres que nous, les parents,  étions des tireurs à l’arc… en ce qui concerne l’avenir de nos chérubins…

       Nous bandions notre arc sur lequel reposait le destin de notre progéniture dans une certaine direction… celle qui correspondrait le mieux à son avenir,  et laissions partir cette flèche… mais en ne tenant pas compte de la force des vents…. contraires à nos espoirs.

       J’ai donc atterri là où je pouvais et comme je le pouvais, pour le reste… débrouille toi.

       En ces temps là on nous racontait que nous étions faits de poussière et que nous retournerions en poussière… de même que les piafs ne semaient pas, ne cultivaient pas et pourtant… qu’est-ce qu’ils se mettaient derrière le jabot !… pourquoi se prendre la tête ?

       Pour une fois j’ai pris en compte ce que disait ma mère «tu auras beau te tourner le devant derrière,  tu arriveras là où il est prévu que tu arrives»,  haute pensée philosophique qui m’ouvre des ouvertures sur la suite des événements…. circulez, y’a rien à voir…..

       C’est cette même femme qui,  originaire du Sud Ouest, me ressassait «Vai t’en cagar a la vinha e pòrta me la clau».

        Littéralement : «vas-t’en chier dans la vigne et apporte-moi la clef», chacun sachant pertinemment que les vignes ne sont pas munies de clef (comparable en ce sens à l’expression française « va voir ailleurs si j’y suis »).

       Et prenant ces mots pour argent comptant,  je suis allé voir dans un ailleurs qui me semblait meilleur,  et c’est le cas.

       Il faudra bien qu’un jour je fasse mes comptes et tous comptes faits, les poches retournées, les années passées, je ne serai pas plus riche à la sortie que je ne l’ai été à l’arrivée.

       J’aurais comptabilisé des faits et des gestes, des gesticulations qui comme les copains du vieux Georges… »on aurait dit des sémaphores, les copains d’abord »… auront attiré sur moi votre attention avec la peur du ridicule de ressembler à un couillon plutôt qu’à un moulin à vent….

     

     

     

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  • Paroles de la chanson Le Grand Pan par Georges Brassens

    Du temps que régnait le Grand Pan, 
    Les dieux protégeaient les ivrognes 
    Un tas de génies titubants 
    Au nez rouge, à la rouge trogne. 
    Dès qu'un homme vidait les cruchons, 
    Qu'un sac à vin faisait carousse 
    Ils venaient en bande à ses trousses 
    Compter les bouchons. 
    La plus humble piquette était alors bénie, 
    Distillée par Noé, Silène, et compagnie. 
    Le vin donnait un lustre au pire des minus, 
    Et le moindre pochard avait tout de Bacchus. 

    Mais se touchant le crâne, en criant " J'ai trouvé " 
    La bande au professeur Nimbus est arrivée 
    Qui s'est mise à frapper les cieux d'alignement, 
    Chasser les dieux du firmament. 

    Aujourd'hui çà et là, les gens boivent encore, 
    Et le feu du nectar fait toujours luire les trognes. 

     


    Mais les dieux ne répondent plus pour les ivrognes. 
    Bacchus est alcoolique, et le grand Pan est mort. 

    Quand deux imbéciles heureux 
    S'amusaient à des bagatelles, 
    Un tas de génies amoureux 
    Venaient leur tenir la chandelle. 
    Du fin fond des Champs Elysées 
    Dès qu'ils entendaient un " Je t'aime ", 
    Ils accouraient à l'instant même 
    Compter les baisers. 
    La plus humble amourette 
    Était alors bénie 
    Sacrée par Aphrodite, Eros, et compagnie. 
    L'amour donnait un lustre au pire des minus, 
    Et la moindre amoureuse avait tout de Vénus. 

    Mais se touchant le crâne, en criant " J'ai trouvé " 
    La bande au professeur Nimbus est arrivée 
    Qui s'est mise à frapper les cieux d'alignement, 
    Chasser les dieux du firmament 

    Aujourd'hui çà et là, les coeurs battent encore, 
    Et la règle du jeu de l'amour est la même. 
    Mais les dieux ne répondent plus de ceux qui s'aiment. 
    Vénus est faite femme, et le grand Pan est mort. 

    Et quand fatale sonnait l'heure 
    De prendre un linceul pour costume 
    Un tas de génies l'oeil en pleurs 
    Vous offraient les honneurs posthumes. 
    Pour aller au céleste empire, 
    Dans leur barque ils venaient vous prendre. 
    C'était presque un plaisir de rendre 
    Le dernier soupir. 
    La plus humble dépouille était alors bénie, 
    Embarquée par Charon, Pluton et compagnie. 
    Au pire des minus, l'âme était accordée, 
    Et le moindre mortel avait l'éternité. 

    Mais se touchant le crâne, en criant " J'ai trouvé " 
    La bande au professeur Nimbus est arrivée 
    Qui s'est mise à frapper les cieux d'alignement, 
    Chasser les dieux du firmament 

    Aujourd'hui çà et là, les gens passent encore, 
    Mais la tombe est hélas la dernière demeure 
    Les dieux ne répondent plus de ceux qui meurent. 
    La mort est naturelle, et le grand Pan est mort. 

    Et l'un des dernier dieux, l'un des derniers suprêmes, 
    Ne doit plus se sentir tellement bien lui-même 
    Un beau jour on va voir le Christ 
    Descendre du calvaire en disant dans sa lippe 
    " Merde je ne joue plus pour tous ces pauvres types." 
    J'ai bien peur que la fin du monde soit bien triste.

     

     

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  • La femme est tout ce que vous voulez qu'elle soit à vos yeux

    Quels regards portons nous sur elles ?.......c'est la que çà devient intéressant......

    Il y a un petit détail dans cette phrase qui devrait vous mettre la puce à l'oreille, le rouge aux joues ou l'eau à la bouche.....Vous ne trouvez pas ?......

    " La Femme " singulière parce que unique, rare, c'est la votre.....

    Le regard que nous portons sur " ELLES "...sur les autres....celle des autres....

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  • Bonjour à toutes et à tous,

    Pour changer un peu , j'aurais aimé vous surprendre........

    les charades à tiroir....vous connaissiez...moi pas.....

    Me permettez vous de façon bien mal habile de vous soumettre ces devinettes pas très nettes mais pas triées sur le net...mais simplement (?) sorties de ma tête 

     

    Mon 1 er est un fruit
    Mon 2nd aussi
    Mon 3eme aussi
    Mon 4eme aussi
    Mon tout est le début de la 9ième symphonie de Beethoven.


    Réponse :  pomme, pomme, pomme, pomme

     

    mon premier est un produit JOHNSON 

    mon second est punissable par la loi 

    Mon tout est une bande de l’Antarctique où trouvent refuge les criminels 

     

    Réponse : tera (de Jonhson ), délit, ..La Terre-Adélie 

     

     

    mon 1 er est le fruit d'une rapine

    mon 2 indique la provenance …

    mon 3 ..en chanson, était de Napoli 

    mon 4 aime les nuits bleues

    Mon tout est l’enfant prodigue de la gloire

     

    Réponse : butin, de, bandit, Corse,:  NAPOLÉON... car c'est Bonaparte âgé ou : Bon à partager

     

     

    mon 1 er en est une 

    mon 2 est un cri

    mon 3 c'est 12 mois

    mon 4 un siècle mal prononcé 

    mon 5 toi et moi 

    mon 6 est un ordre donné devant une porte

    mon 7 grâce à l'espéranto elle n'en est plus

    mon tout est une garde barrière paillarde ou chant du départ....

     

    Réponse : la, victoire !, an, cent ans, nous, ouvre, la barrière ( des langues):   chant du départ !

     

    Alors....? qu'en pensez-vous, faut-i que je demande ma mutation sur Mars...ou bien?

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  •  

     

    Chère Louise, votre existence en ces lieux et places montre à quel point votre présence est indispensable …...pour les autres !

    La nature ayant horreur du vide...c'est un grand principe de nos lois qui régissent notre humanité...ma présence de « bouche trous» s'est imposée d'elle même.

     

    Il fallait à cette communauté dont nous faisons Vous et Moi partie, un électron libre de tout engagement et dont les dérapages et embardées soient incontrôlées par un électron de la Belle Province encore plus libre...

    Il est difficile de captiver un auditoire par ses propres pensées et d' inviter une communauté à y adhérer, surtout si cette dernière ne comprend pas toutes les subtilités des textes.

     

    Votre courage à suivre et à déchiffrer mes parutions font de vous un pionner, tel que le furent vos ancêtres.....vous avez dans vos gènes ce qui manque à un grand nombre de « vivants » la curiosité, l'émerveillement, le désir, la « douce folie »qui vous rendent si sympathique.

    Je n'ose citer l’honnêteté, car ne possédant pas touts les tenants et les aboutissants de cette fameuse langue de Molière que je massacre avec plaisir, vous reconnaissez avec une certaine grâce, ne pas tout comprendre.

     

    Mais je m'emporte encore une fois et je me laisse embarquer vers d'autres expressions de ma pensées qui s’éloigne de votre présence en ce lieu.

     

    Pour échapper à mon quotidien, j'ai eu la folie de mettre sur écran quelques pensées d'un Loupzen, ayant choisi cet animal plus pour les symboles que pour les qualités discutables de prédateur.

     

    C'est ce qui m'a valu d'être surnommé par mon éditrice : O . L . N . I ou Objet Littéraire Non Identifié.

     

    Me voici donc classifié comme énergumène du clavier et du web.....j'en raffole et en redemande.

     

    Pour cette « douce folie en cuisine »pourquoi ne pas endosser la personnalité d'un objet, ou de tout autre chose comme le chocolat....Objets inanimés avaient vous donc une âme …..qui vous donne la force d’aimer et d'être aimé.

     

     

    La femme aurait-elle disparue des cuisines des grands restaurants ?

     

    J'ai bien peur que oui et je tente d'en apporter la preuve, en jouant sur les « mots et les maux » employés dans la cuisine française.

    Pour bien des hommes elle est chargé de tous les « maux »

     

    Les portugaises ensablées en argot ne sont que des huîtres dont la forme rappelle celles des oreilles de l'être humain......petit rappel : l’huître du Portugal est élevée prés des cotes sablonneuses.

     

     

    Sibylle : joli et doux prénom féminin que j'associe à sébile, petite soucoupe dans lequel le client content laisse un pourboire.

    Quant à popote, c'est un terme vu vulgaire employé pour nommer les cuisines de l'armée française....cette dernière surnommée la grande muette car rien ne peut et ne doit sortir de ce qui se passe dans ses rangs.

     

    La charlotte est le nom de la coiffe que porte la femme qui travaille dans les cuisines.....pas de charlotte en vue..donc pas de femme ….mais c'est aussi le nom d'un succulent dessert.

     

    Dans les années 70 un célèbre (?)chanteur gay Patrick JUVET s 'époumonait à chanter «  ou sont le femmes »...allez savoir pourquoi..qu'aurait-il bien pu en faire ?...je vous le demande !

     

    Quant à mes deux amies.....l'explication est « tirée par les cheveux ».....j'en conviens, mais n'est-ce pas dans la difficulté du langage que nous aimons nous retrouver ?

     

    Édith CRESSON a été la première et seule premier ministre dans le gouvernement de MITTERAND en 91. Elle a été sacrifiée par ce président (grand amateur de femmes ) les syndicats disaient «  on espère qu'elle est meilleur au lit qu'en politique »...le machisme existe et la parité non....en politique comme en cuisine... fameux restaurant de l’Élysée n'est que le « palais » des présidents de notre république ou nos représentant du peuple font une drôle de cuisine !!

     

    Le cresson est une salade recherchée en gastronomie...surtout celle dite « de fontaine » du Vaucluse région de la Provence dans le sud de la France....je me demande bien comment je fais pour trouver ces idées....

     

    La fameuse « tarte TATIN »..des sœurs TATIN (!)..est le résultat d'une erreur de manipulation en cuisine. La tarte est tombée sur le sol puis enfournée à l'envers par la cuisinière..ce qui lui donna son aspect légendaire....c'est ce que le critique de cuisine CURNONSKI a raconté...

     

    Au moment de Noël, « les Pyrénéens » sont de délicieux chocolats que l'on offre et qui se dégustent glacés....et c'est un comble de les voir fondre de plaisir dans un bain -marie..chaud !...mais il fallait bien que je vous divertisse avec cette comparaison.

     

    Désirée est un prénom féminin, c'est aussi le titre d'une chanson de Gilbert BECAUD rappelant que le fait de s 'habiller en Blue jeans ne fait pas un homme.. et que le porteur de ce vêtement a des rêves de fille....Ils deviennent des mignons..

     

    Les MIGNONS étaient au temps du roi de France CHARLES VII, les « préférés » de la cour...on leur a prêté le droit de dormir dans le même lit que leur souverain....c'est pour vous dire la réputation qu'ils avaient.

    Mais c'est aussi un morceau de viande, très tendre « le filet mignon »..... dois-je m'appensentir sur l'affreux jeu de mots....Il en est de même pour cet autre perfidie à laquelle je me suis livré et pour laquelle je risque l'excommunication....les couilles du pape » qui ne sont que de fameux petits fromages....

    Les chefs cuisiniers sont ils comme leur célèbre foie gras, mi cuit ou mi dur, mi figue mi raisin....encore une expression triviale pour leur faire porter cette réputation de ,préférer les hommes aux femmes....j’exagère ? Certainement !

     

    Voici chère Louise quelques explications qui vous permettront de mieux pénétrer le mystère de la disparition de la Femme au sein (encore!) des cuisines et de la gastronomie françaises.

     

    J'ai grand plaisir à vous savoir à mes cotés quand je me livre à quelques hardiesses.

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