•  

    Tu es mon amour à moi et rien qu’à moi… Et de cette prison dorée, tu ne pourras t’escamper. (Verbe du Sud qui signifie s'évader)

    Pour ainsi dire, je te possède et dis à dieu à ta liberté.

    C’est là que le bât blesse.

    Petit cours d’âneries dont je suis le maître :

        L’expression fait référence aux bâts que l’on posait sur le dos des mulets et sur lesquels on accrochait les charges qu’ils transportaient.

       Ainsi, les bêtes dont le bât était mal fixé ou trop chargé avaient des plaies qui les faisaient souffrir.

       Dire, "c’est là que le bât blesse" revient donc à dire que l’on a trouvé la cause d’une souffrance (psychologique en général) ou le point sensible d’une personne. ».

     

    Quid de la possession – Peut on aimer sans ce sentiment de possession qui transforme le possesseur en         Tartarin de Tarascon, posant crânement le pied appuyé sur une peau « de femme » négligemment jetée  sur le sol ...quel beau tableau de chasse.

        Placée derrière le beau mâle, sur la cheminée trônent des photographies de ses ex-conquêtes, une déclaration est gravée en hiéroglyphes pour être certain que personne ne la déchiffrera :

    « Arrêter de posséder, aimer en restant libre sans exercer de pressions sur l’autre, est la clé de l’évolution d’un couple, mais également de tout un chacun. » – Paulo Coelho

       Pour la majeure partie d’entre Nous, l’Amour est une succession de luttes, de sacrifices et de concessions pour le salut du couple.

    « Si j'avais su, j'aurais pas venu » Petit Gibus dixit

    ...et il aurait eu bien raison.De telles promesses devenant des menaces potentiellement effectives devraient couper l'envie de former un couple placé sous le signe de l'Amour.

       Quand lors des cérémonies il est prononcé : pour le meilleur et pour le pire, il devrait être remis aux 2 combattants : des gants de boxe, des protège tibia, un protège dents, une coquille pour Monsieur, une trousse de premiers secours...La vie à deux n'est pas sur un ring de boxe, ni une saison de Kohlanta....

     

      Le salut du couple...je cauchemarde ! Pourquoi pas pour le salut de l'âme...on est Jésuite ou on ne l'est pas. Quand le couple va mal c'est de la faute de la pécheresse éternelle, ne dit on pas que le diable s'est incarné en Elle ?

       Elle en prend plein la tronche et doit assumer « son » mauvais choix, car si il y a du mou dans la corde à nœuds c'est bien la faute à une autre femme qui l'attire dans ses filets. De même si l'Homme va voir ailleurs ...c'est bien la faute de sa « bergère » qui ne sait pas se hisser à son niveau pour le retenir....la cause est entendue....quoique parfois le Mâle ne quitte pas son nid douillet pour un petit chaton... ou pour découvrir de nouveaux émois dans le torse poilu d'un moustachu...non c'est pour faire le point !

    ...Non c'est pour faire le point !

    Bigre ! faire le point sur l'état des routes, sur l'entretient du véhicule, sur ses disponibilités  financières et en partant ce matin " ai-je bien fermé l'eau et coupé le gaz?"

       L'Homme est sur le départ, histoire de s'oxygéner les méninges et de s'aérer le caleçon, la femme qui n'est pas dupe et lui crie en partant " au retour pense à ramener du pain et du mou pour le chat, il y a ton ami Léon qui vient dîner ce soir ".....



       Et puisque la tentation est omniprésente dans la vie des couples, pourquoi se mettre en ménage, je vous en prie , cédez dés à présent à la tentation, allez cueillir les fruits sur l'arbre de votre voisine...ils seront meilleurs et pendant ce temps de cueillette votre femme se fera mettre la main au panier (expression triviale je le confesse )

        Avez-vous remarqué que dans un couple il faut être deux...au minimum. Alors quid de l'Autre ?

       Cet Autre qu’en pense-t-il ?

       La liberté n’existe que lorsque l’amour est là. Celui qui se donne totalement, qui se sent libre, aime infiniment. Et celui qui aime infiniment se sent libre. 

      En amour, personne ne peut écraser l’autre. 

       Cette liberté n’est surtout pas, en ce qui me concerne, le luxe de l’égoïsme, mais j’ai souvent cherché chez les autres un complément à mes manques oubliant que je devais mon salut qu’à moi-même.

    L’amour n’est pas chez l’autre mais en Nous.

    Mon expérience de la liberté :

    Avoir la plus belle, la plus importante, la plus rare et la plus chère chose au monde, sans la posséder… Mais toujours et sans cesse la chercher

    Partager via Gmail Yahoo! Google Bookmarks Blogmarks

    1 commentaire
  • «Dieu n'avait fait que l'eau, l'homme a fait le vin» Victor Hugo

    Il n'est pas question de faire l'apologie de la consommation de l'alcool,sous quelques sortes que ce soit, je connais les dégâts provoqués par la surconsommation de boissons à base d’alcool, de façon irrémédiable.

    Je m'adresse aux femmes et aux hommes amateurs de vin, gourmets et gourmands, non dépendants.

     

    Revenons un peu au sujet choisi, le vin         

    Le vin et le divin...Le vent et le divan

    La Femme (en majuscule et en majesté ) tient une place importante dans les relations que j'ai avec la dive bouteille.

    Au-delà de la boisson, n’y a-t-il aucun autre symbole proche de notre vision ésotérique dans le vin ? Au cours de libations cette boisson fait tourner la tête des femmes, pour quelles raisons est-il interdit à la Femme de tirer la première...c'est à dire de déboucher une bouteille ?

    « Les vendanges » est une des fêtes importantes de l'année : le soleil est au plus bas, il ne peut que remonter. « À la Sainte Luce, les jours allongent d'un saut de puce ».

    C'est la résurrection de la nature, les druides clament : « Le blé germe ». C'est la fête païenne-chrétienne Le vin appartient à la catégorie des « boissons d'alliance », considérées comme le résultat de l'action du Soufre sur le Mercure, c'est-à-dire du Ciel sur la Terre.

    Le Vin assure le lien entre les Dieux et les hommes, et les liens entre l' Homme et la Femme :

    Pour que le vin fasse du bien aux femmes, il faut que les hommes le boivent.

    L'élaboration d’un breuvage, à partir du sang de la treille, n’était pas une affaire de primitifs et il fallait avoir atteint un certain degré d’évolution pour s’adonner avec succès à la vinification.

    Le but du vin est de nous aider dans la manifestation de l’esprit. L’alcool ne se dit-il pas “Spirit” en Anglais et en France, ne dit-on pas “Vins et Spiritueux” ? 

    Être spirituel peut signifier à la fois avoir un profond sentiment religieux, ou faire de l’humour.

    Pour les connaisseurs, lorsque les vapeurs d'alcool s’élèvent dans l'ether, l’expression « la part des anges » prend alors toute sa dimension.

    En conclusion je dirai que de toutes les substances consommables, le vin est la seule à entretenir un rapport privilégié avec la parole. On parle souvent d’un vin d’honneur, d'’un vin de messe, d’un nectar des Dieux, d’un vin d’amitié.



    Comme toute grande œuvre humaine cette découverte est revendiquée par la plupart des civilisations de l’époque et du lieu présumé de son apparition. On ne saura jamais à quel moment de son histoire l’homme commença à boire du vin. Plus de 5000 ans semble-t-il.

    Pour ma part de responsabilité dans ma vie passée, la découverte des vertus du vin remonte à trois décennies.

    Il y a peu de temps encore, le vin relevait de la compétence de la seule gent masculine.

    Si les femmes pouvaient boire et apprécier le vin, il semblait en effet contraire aux usages qu’elles le manipulent, notamment en débouchant les bouteilles ou en le servant à table.

    Quelle est donc l’origine de cet interdit ? 

    Une fois encore le Mâle est à l'origine de ces raisons d'interdire la Femme de manipuler le flacon qui provoque l’ivresse de l'Homme.

    C'est dans la symbolique qui met en œuvre une croyance commune autour du sang et du sexe que se trouve la raison :

    Pourquoi la Femme ne doit pas déboucher elle même une bouteille de vin ?

    On fera remarquer que la méthode traditionnelle de l’ouverture de la bouteille, qui consiste à la tenir entre les cuisses, paraît inconvenante pour une femme. 

    Mes recherches à ce sujet ont mené mon museau de Loup à fouiner sur différents sites du WEB..

    j'ai parcouru le site de : L'HOMME du prestigieux et très sérieux Alain TESTAR.- http://journals.openedition.org/lhomme/23718 -

    De son exposé, après avoir bu quelques verres d'un breuvage qui m'a rendu intelligent et fier de ne pas être qu'un Homme, j'ai ramené de bien étranges explications.

    Le vin et le divin...Le vent et le divan

    Je rapporte :

    « ...Qu’une femme se mette une bouteille entre les cuisses, cela paraît tout à fait grossier, sinon obscène. La cause en est l’allusion évidente à ses parties intimes qu’un tel geste impliquerait.
    Il y a bien une interprétation possible, et vous la voyez tout comme moi. La bouteille, en particulier son goulot à la forme allongée, est trop évocatrice d’un phallus, et la femme la recevant entre ses cuisses au beau milieu de ses invités serait comme si elle faisait l’amour devant eux, jusqu’au débouchage, non moins évocateur.  l’ouverture des cuisses d’une femme a un sens sexuel précis pour une femme, pas pour un homme.

     

    Le vin monte à la tête des femmes 

     

    Le vin n’est pas une boisson banale. Il « monte » à la tête ; il fait, comme on dit encore, « tourner » la tête. . Quant à la femme en règles, il est bien connu qu’elle est susceptible de « faire tourner » tout un tas de choses : la mayonnaise, bien sûr, mais aussi la viande conservée dans le saloir et le vin en fût conservé à la cave. Elles disent, tout au contraire de nos premières interprétations, que si la femme peut avoir une action néfaste sur diverses choses, ce n’est pas que ces choses soient phalliques, ce n’est pas la conjonction obscène avec l’autre sexe, c’est à l’inverse l’analogie entre ces choses et elle-même qui dérange». Et si le vin fait tourner la tête des femmes, il en va comme des femmes indisposées qui sont susceptibles de faire tourner le vin en fût. Il y a action réciproque, symétrie parfaite. Entre quoi et quoi ? Entre la femme et le vin ? Nullement. Entre quelque chose en la femme, cette indisposition, ce sang qui tourne à l’intérieur, et le vin qui est en la bouteille. Analogie entre deux contenants, analogie entre deux contenus, identité et réciprocité de leur mode d’action.... »…..Alors heureuse ?



    Ces différentes raisons je ne les conteste pas...mais quand même... à l'avenir quand je partagerais une bonne bouteille en compagnie d'une Femme, y compris CATINOU, mes pensées seront différentes.....


     

    Le vin et le divin...Le vent et le divan

    «Un homme qui ne boit que de l'eau a des secrets à cacher à ses semblables».

    A SUIVRE.......... et A UNE SANTE QUI M'EST CHÈRE....LA VOTRE !





    Partager via Gmail Yahoo! Google Bookmarks Blogmarks Pin It

    11 commentaires
  • Vitamine..et vois ta mine

     

    Une certaine morosité ambiante englue nos blogs

    A quoi peut on attribuer cet effet dévastateur qui plombe nos sourires et offre à ceux qui osent encore lire dans nos cœurs une image de  triste sir ?

    A un manque cruel de vitamine D (véridique d’après le toubib ).

    Pourtant au fil des ans, je n'avais rien remarqué de semblable et cet effet de tristesse et de morosité semble s’aggraver...comment faisions nous avant ?

    Nous ne nous regardions pas dans notre miroir ........mon beau miroir,

    on se foutait pas mal de nos émois et moi,

    nous n'avions pas le temps de voir passer le temps....

    La communication à ceci de bon c'est qu'elle rapproche les hommes et les femmes....pour pouvoir mieux les éloigner à la vitesse grand V.

    A otra vez (comme le disent les ibériques), il suffisait de se faire la gueule sur la place du marché pour qu'une relation épistolaire soit au point mort

    ..seules les intéressées et leurs best friend (comme le disent les anglicistes) étaient au parfum de ce scandale et le vent en emportait les raisons....

    Maintenant question de vent, le moindre pet de travers parfume nos échanges de blogueurs (comme disent les français) et empoisonne de façon nauséabonde nos relations « virtuellement sympathiques » puisque l'amitié n’existe pas aux derniers sondages (comme le disent les sympathisants de mon blog ..qu'ils soient du sud ou du nord moi je les honore comme je le dirais moi).

    Alors warum? porque, why ? Perché ?....ben because !

    Et la cause dans tout ce fatras de cata ?...ben on ne sait pas ! On en est là à se demander pourquoi.

    Et nous revoilà, comme des cons et connes, virtuellement outrés, agressés, blessés (je n’emploie que le masculin ..) émasculés (toujours le masculin ) alors que l'autre, la salope (tiens... c 'est du féminin!) parade avec les bigoudis et cheveux en bataille telle une furie sur un champ de bataille.

    Une véritable harpie, voilà ce qu'elle est et les bonnes copines trop contentes de trouver de quoi se dégourdir le chignon vont à leur tout prêter main forte à cette échauffourée....Plus on est de folles plus on crie !...

    Pour moi qui ne participe pas à la curée c’est deux au tapis.

    Alors heureuses ?

    j'ai souvenir d'un épitaphe " elle est morte écrasée par un camion en traversant dans un passage pour piéton..elle est morte alors qu'elle avait la priorité"...alors ceux qui restent..Heureux ?

    Partager via Gmail Yahoo! Google Bookmarks Blogmarks Pin It

    12 commentaires
  •  

    D'une manière générale et d'une façon plus particulière dés qu'il s'agit d'endosser la responsabilité d'être Père, du côté de chez l'Homo qui venait d'être erectus....c'est la débandade .(NB- les points de suspension ne sont pas là pour faire beau mais pour que votre imagination fasse son travail).

     

    Un des aspects qui caractérise l'Homme moderne, est de fuir devant ses responsabilités.

    Il est , paraît il ,de plus en plus rare de trouver un homme qui assume les fonctions de père.

    La nature ayant horreur du vide, la femme intelligente inventa les couches anti-fuites pour sa progéniture et pour les désagréments causés par sa féminité, Dame Nature l'ayant décidé ainsi.

    Devant la problématique qui amène à faire croire aux hommes qu'ici c'est mieux qu'ailleurs, elle inventa la cuisine qui retient 

    "Les petits maris que se débinent."

    Mais l'Homme par ruse et par intérêt allait contrecarrer ces projets anti fuite ..il inventa la fuite raisonnée :

    les cerises sont meilleurs sur l'arbre de la voisine ".

     

    Cette excuse est parfois aggravée et se transforme après quelques cueillettes de fruits défendus dans l’Éden de la voisine en :

    " attends je vais chercher des allumettes au bar du coin " et jamais ne revient.

    Il y a heureusement une exception. C'est au cours de la nuit du 24 au 25 décembre où nous découvrons qu'il y a pléthore de pères à Noël.

    Le constat est effrayant : l'Homme fuit et ce phénomène est bien connu, il fait eau de toutes parts. Il patauge les deux pieds dans la boue de ses mensonges.

    Dans le Sud de la France, le mari est obligé de mettre du Pastis dans son eau pour troubler les pistes.

    Plus au Nord, notre Homme n'est-il pas contraint de mettre de l'eau dans son vin...en vain.

     

    Mettre de l'eau dans son vin n'est-ce pas troubler l'action du divin ? .

    Ce proverbe peut encore s’appliquer à ces personnes qui abandonnent leur esprit à la conception de vastes projets et qui, en présence des difficultés que doit entraîner leur réalisation, reviennent bientôt de leurs résolutions pour en adopter d’autres dont l’exécution soit plus simple et plus facile....l'Homme revoit ses ambitions à la baisse,

    il ne relèvera pas le défi d'être un papa...il se contentera d'être un amant. 

    En Belgique c'est « Dis-moi où est ton papa ? . »Maman dit que lorsqu'on cherche bien on finit toujours par trouver.... .la frite sur le kebab en quelques sortes...

    En politique c'est pas mieux. Mac MAHON,ce représentant du peuple français, déclarait en 1875 à Toulouse, lors des inondations : « Que d'eau...Que d'eau »et il aurait ajouté « j'y suis j'y reste ». Ce fut l'alliance du sabre et du goupillon....quel Homme !

    Mieux vaut prévenir que guérir ".

    C'est dans ce sens que les Hommes de la ville de Shenyang, Mandchourie, utilisent  ce proverbe, aux fins de préparer leurs légitimes à des absences répétées :

    Nettoie par un beau jour la gargouille où coule l'eau, afin qu'elle soit préparée pour l'orage "

    Poétiquement parlant, cette expression vaut son pesant de conseils en hygiène intime.

    La femme toujours présente dans les histoires des hommes, se laisserait-elle abusée volontairement par le mâle?

    Serait-elle réduite à n'être qu'un jouet entre les mains de ces maris volages ?

    Oh que non...pour clore cet épineux débat je citerai ce proverbe qui leur offrira enfin le beau rôle : 

    « Tant va la cruche à l'eau qu'à la fin elle se casse »...la roue tourne, c'est elle qui s'en va.

    Partager via Gmail Yahoo! Google Bookmarks Blogmarks

    7 commentaires
  • Et sans les mains..que savez vous faire ?

     

    C'est cette question perfide posée à équilibriste qui résume toute l’ambiguïté de la situation à la quelle nous n'aurons jamais la réponse.

    Si vous saviez combien la peau est profonde. Oui, cela dépend comme on la caresse. Il y a des personnes qui vous effleurent comme une écorce et d'autres qui vous remuent jusqu'à la sève. Il y a des mains qui vous chosifient, vous bestialisent, et il y a des mains qui vous apaisent, vous guérissent, et quelquefois même vous divinisent.(Paul VALERY)

     

    L'homme pense t il parce qu’il a une main ou a t il une main parce qu’il pense ?

    Les mains prolongement de l'esprit ?.....oui sans aucun doute , puisque leur travail est invisible à l 'œil de l’humain qui ne voit qu'un effet anthropologique de cet instrument.

    Tout comme ce bon vieux VALERY je cite « « L’esprit est un moment de la réponse du corps au monde » (Valéry, 1973 : 1125) et cette réponse se traduit par le geste de vos mains. (un peu trop ardu pour ma cervelle de Loup)

    Descartes déclarait que l'homme pouvait avoir  une partie de sa mémoire dans ses mains ». Puis, il se ravise, ou corrige, ou complète : « C’est une mémoire hors de nous », précise-t-il comme s’il avait compris que cela posait un problème à sa théorie de l’esprit.

     

    Il nous faut attribuer à la main un nouveau rôle ambigu, car chargé d’une double fonction : celui d’être le révélateur par l’excellence de la nature de l’esprit et du soi, et en même temps celui d’être un acteur indépendant, un « cerveau extérieur » comme le disait Kant.

    Ce cerveau extérieur échappe souvent à tous contrôles, les mains touchent, palpent, découvrent, sentent et pressentent, nous avertissent des dangers, nous renseignent sur « les mains-cerveau » d'un autre.

    Nombreux sont ceux d'entre nous qui sont hermétiques aux messages qui nous sont transmis.Pourquoi ?....

    j'aimerais bien avoir votre avis sur ce sujet.

     

    À la main-qui-fascine s’ajoute et se surimpose la main-qui-identifie. De façon presque concomitante, cela opère aux deux niveaux de l’espèce et de l’individu, un processus qui s'inscrit dans la continuité des mains « géniales »....des mains qui élèvent et des mains qui rabaissent.

     

    Un jour il vous sera demandé, comme dans la parabole des talents :

    « qu'avez-vous fait de vos mains » ?

    venue du fond des ages, en provenance des éthers chargés des histoires des hommes, une réponse vous donnera l'approbation pour votre place en un paradis :

     

    « elle n'a fait que s'en servir , j'en témoigne par ma présence, offrant avec largesse les dons qui lui avaient été confiés. »

    Je serais passé entre différentes mains. Ces changements provoqués par des épisodes de ma vie, sont des haltes , des moments marqués par la présence de mains secourables.

    Toutes n'ont pas été à la hauteur de la promesse qu'elles portaient et à laquelle j'espérais.

    Il en est ainsi de la vie des « gens qui voyagent ». Rares sont les oasis qui offrent en plus du réconfort l’élévation spirituelle.

    Le paysage change, sans cesse renouvelé au file de la route, rien ne ressemble à l'étape d'hier, seul le souvenir nous retient du néant.

    Je dédicace ces pensées à des mains qui se reconnaîtront :

    Vous m'avez relevé...je suis toujours debout et vous en remercie.

     

     

     

      

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Partager via Gmail Yahoo! Google Bookmarks Blogmarks

    4 commentaires


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique