• le sexe opium du peuple ,

     

    Bon ...pas pessimiste pour un poil le vieux Loupzen fait le point :

    La politique : heu ! Laquelle ?

    - La religion : wallou !(en français dans le texte)

    La bouffe : ....oui, tiens va falloir que j'écrive un livre de recettes sur la cuisine des Gens du Voyage. AH bon ? C'est déjà fait ?

    Le sport : je vais effleurer (moucheté) le sujet.

    Le sexe : ...ah ! Voilà un sujet qu'il est bien !

     

     Notre société est à la fois permissive et pudibonde, libérée et coincée. Certains portent leur sexe comme un boulet.(aucun rapport avec une forme ou le poids).

     

    LE SEXE A T IL UN SENS ?

    Le sexe pris en lui-même n’a pas de sens. En son temps DEVOS en parlait déjà sous le forme d'un béret cela n'a pas de sens. (retrouvez son sketch).

    Dans quel sens faut-il le prendre ? Çà c'est à vous de voir, mais ni voyez aucune grivoiserie de ma part car par association d'idées (mal placées) je serai tenté de relier la pratique de la fumerie d’opium à la pipe et comme fumer tue il y aurait dérapage de vos neurones, mourir d'aimer en quelques sortes.

    Pourtant, d’autres s’adonnent au sexe sans souci puisque pour eux le sexe est surtout positif, bon comme l’activité sportive ! On y revient !

    Mais ce n’est pas le cas de tous et toutes.

     

     LE SEXE EST -IL DANGEREUX ?

    Il y a un malaise certain car ce serait un endormissement médiatique et politique qui dosé à bon escient par nos dirigeants, deviendrait une arme redoutable entre leurs mains. (J’imagine que SEX PISTOLS vient de là?)

    Donc pour que nos dirigeants aient les mains libres il faut amuser la galerie, occuper les esprits vagabonds pour avoir une paix Royale (rien à voir avec la chasseuse de Loups)

    Donc, nous risquons de nous faire endormir avec le sexe. Certains soirs j'aurais comme qui dirait, une baisse de régime.

     

     J'ajouterais que le sexe n'est pas à mettre en toutes les mains, donc la prudence est de mise on ne rigole pas avec cette chose-là.

     Je me situerai au-dessus des parties pour ne pas tomber dans les luttes intestines où les faux-culs s'en prennent et s'en donnent à cœur joie.

    Il est toutes fois difficile de ne pas mêler politique, religion, race et pourquoi pas sport dans ce débat concernant l'abrutissement des classes laborieuses.

     " Oui le sexe nous endors, nous berce de douces illusions et au réveil il sera dur... de se défaire de cette forme de béatitude et d'extase que nous procure sa pratique ".

     

    J’appelle votre attention sur le fait que nos dirigeants ont bien compris cette manœuvre éhontée et la comparent à celle du sport.

     LE SEXE......C'EST DROIT AU BUT

    «La même ardeur me brûle, et le désir s’accroît quand l'effet se recule » citait CORNEILLE

    il en est de même pour tous ceux qui s'abandonnent dans un sport, préférant transpirer pour oublier que d'oublier de transpirer.(ce qui serait moins salutaire)

    Le sexe tout comme la pétanque est un art.

    Pétanque :du provençal pèd : pieds, et tanca : planté.

    jo à pèd-tanca, le jeu à pieds-plantés, ou (la) petanco.

    La pétanque est un jeu de boules dérivé du jeu provençal.

    À l'origine, le perdant de la partie devait « biser » la partie charnue d'une femme (les fesses) et ceci devant l'assemblée réunie. Il faisait alors Fanny.

    De là à suggérer que certains mauvais joueurs perdaient honteusement et volontairement pour profiter de la situation il n'y a qu'un pas.....restons prudents !

     

    Mais parlons « partouze » ou autrement dit football.

     Le football possède cette caractéristique de tirer vers le bas les préoccupations collectives. Aucune autre activité ne cumule à la fois une telle popularité et une telle insignifiance.Peut -on parler d’abrutissement collectif ?

    Quand on analyse la figure du supporter lembda applaudissant sur un écran plat les performances de frappe dans un ballon d’athlètes africains, maghrébins ou autres, millionnaires et illettrés, en criant « vas-y mets lui au fond de la lucarne ».

    C'est de la jubilation orgasmique par procuration. Cela frise le voyeurisme.

    Voilà les nouveaux héros, dont le cerveau est descendu au niveau des genoux et des chevilles comme beaucoup d'entre nous, leur deuxième cerveau est « in the wind » c'est-à-dire « flottant  au niveau du flottant ».

     

    Le football est un excellent moyen qu’a trouvé l’oligarchie pour ahurir l’opinion publique et la détourner des véritables enjeux; de présenter aux citoyens une version falsifiée du patriotisme; de fabriquer des idoles au rabais de créer des événements à la fois tonitruants et insignifiants.

    On est très loin, avec le foot, de l’idéal des Jeux olympiques grecs : le culte de l’effort gratuit.

     

    Panem et circenses

     

    Du pain et des jeux  autrement dit : « Donnez lui du pain et des jeux, et le peuple sera content. »

     

    « Il suivra aveuglément les lois des seigneurs dieux »A l’époque décadente de  Rome, le satiriste Juvénal disait que pour gouverner, il fallait donner au peuple du Pain et des Jeux.

    Ainsi, pouvant se nourrir et se divertir, on avait alors la Paix sociale : le peuple mis hors du jeu politique, il n’y avait plus de conflits, de révoltes, de soulèvements plus de prétention pour le peuple de participer aux affaires de la Cité…

     

    Ce bon vieux Ernest RENAN déclarait naguère : “Le peuple doit s'amuser, c'est là sa grande compensation. Un peuple gai est le meilleur des peuples. Ce qu'un peuple donne à la gaieté, il le prend toujours sur la méchanceté.....Bisounours a parlé.

    C'est le même qui se reprenant déclarait in petto :“Ce qui est désordre, violence, attentat au droit d'autrui, doit être réprimé sans pitié ».

    Peuple foutez nous la paix, allez faire « mumuse » dans votre coin.

     

    Nous, le bon peuple :TAILLABLE ET CORVÉABLE A SOUHAIT

     

    Je suis sidéré de constater que nos grands esprits, nos maîtres à penser, nos référents, ces illustres hommes de lettre, ceux-là même qui ont donné à la FRANCE ses lettres de noblesse, avaient des opinions assez singulières sur nous le vulgum pécus. (Non... Il ne s'agit pas d'une marque de papier toilette).

    À l'avenir lorsque vous vous gargariserez de leur belles citations, rappelez-vous ce qu'ils pensent de vous :

     

    MAUPASSANT :

    — Le peuple est un troupeau imbécile, tantôt stupidement patient, et tantôt férocement révolté. On lui dit : « Amuse-toi » Il s’amuse. On lui dit : « Va te battre avec le voisin. » Il va se battre....Mauvais passant !

     

    Victor Hugo 

    — Je l’ai dit quelque part, et c’est ma pensée : le jour où le peuple sera intelligent, alors seulement il sera souverain. - être ou ne pas être le roi des cons-

    Rousseau 

    — Il n’a jamais existé de véritable Démocratie, et il n’en existera jamais. Il est contre l’ordre naturel que le grand nombre gouverne et que le petit soit gouverné.

    Voltaire

     — Il est à propos que le peuple soit guidé et non pas qu’il soit instruit. - Si j'ai le cul par terre c'est la faute à VOLTAIRE et le nez dans le ruisseau celle à ROUSSEAU-

    Stendhal — «Comme si le peuple était fait pour lire! Comme si le peuple pouvait distinguer le bon du mauvais» - by jove ! La LIBRAIRIE des INCONNUS -

    Machiavel — En effet, ce peuple est comme une bête féroce dont le naturel sauvage s’est amolli dans la prison et façonné à l’esclavage. Qu’on la laisse libre dans les champs; incapable de se procurer sa nourriture et de trouver des repaires pour lui donner asile, elle devient la proie du premier qui cherche à lui donner des fers. C’est ce qui arrive à un peuple accoutumé à se laisser gouverner.

    Gérard de Nerval — «Le peuple ? Voulez-vous dire une douzaine d’avocats et de marchands enrichis qui s’en vont pérorant à tous les carrefours, déclamant dans tous les cafés, parlant beaucoup de liberté, d’égalité de droits et d’impôts, pour flatter les passions de la multitude, les exploiter à leur profit et usurper nos privilèges ?»

     

    Étonnant non?

    Vous et moi qui sommes des gens simples, nous nous faisons berner depuis notre plus tendre enfance et comme si cela ne suffisait pas, il y aura bien un jour une bande de cinglés pour nous annoncer que notre fin de ce monde est proche et que dare-dare « faudrait voir à adhérer à ma secte ».....Ah bon ? C'est déjà fait ?

     

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  • EN ATTENTE DE LA CHUTE

    Voila planté le décor, l'homme se drape de costumes de chevaliers, de héros de mousquetaires prêt à pourfendre les démons ou un « mâle faisant » qui s'en prendrait à sa chère et tendre.

     

    Où est passé l’amour ? Où est passé la courtoisie ?

    Où est passé le plaisir d’offrir, de se faire désirer, aimer ?

    Qui pourra apporter des réponses à ces essentielles questions sur l'Amour d'un autre age ?

    Lorsque vous tapez  '' amour courtois '' sur internet vous pouvez tomber sur la définition suivante :  « façon réglementée de se comporter en présence d’une femme de qualité, dont on retrouve des traces au Moyen-Âge dans la poésie et la littérature ».

    Que nous faut-il de plus ?

    Notre héros, solidement préparé à cette situation par d’innombrables combats et une armure indestructible, n’hésite alors même pas une seconde à prendre toute sa place dans la bataille pour sauver et se glorifier auprès de sa princesse. Il occit tout ce qu’il y a de vivant ou non qui pourrait perturber la jeune future dame du tournoi Il occit tout en rassurant la demoiselle « effrayée ».Une fois ce lourd combat terminé, il se retourne vers la princesse pour lui faire part de sa joie d’avoir brillé à ses yeux. La princesse infiniment redevable offre un sourire, un geste bien placé de remerciement. Elle lui susurre par exemple son 06 ... ce qui comblera notre preux chevalier...

    Ainsi vont les cœurs des coureurs du tour de taille courtois, sensibles, généreux. (DON JUAN … Claude NOUGARO )

    Aujourd’hui plus question de combattre,

    Plus question de transpirer, 

    De saigner,

    De s’armer.

    Car pour briller aux yeux de celle qui fait battre votre cœur maintenant seul le résultat compte. Il faut que l'échéance soit rapide ( et parfois cette fin est une déchéance ). Comme si le temps était compté.

    Comme si séduire était devenu ringard.

    Comme si la passion était devenue quelque chose de négatif.

    La récompense tout de suite ou rien du tout !

    La femme est devenue un objet du commerce … par la passé il est vrai, maltraitée, achetée, vendue ou échangée son sort n'était pas le meilleur... mais j'insiste car vous allez me ficher par terre mon article !

    Grosse différence ( pas de cet adjectif dans une com. parlant de la femme... S'il vous plaît )

    c'est un commerce « BINGE FUCKING » ( çà vous épate?)

    C'est un comportement ordalique digne d'une appétence traumatophilique.

    Les tenues ont bien changé : plus de grandes robes de princesse, plus de belles couronnes dans les cheveux, plus d’armures, plus de grands chapeaux, plus d’épées mises au service de sa douce. Aujourd’hui seule compte la chair... et que la chair est faible....

    La tenue d’une fille se juge aux formes qu’elle laisse entrevoir et, perversion suprême, deviner-imaginer-interpréter.

    Alors là, mes petits frères, mes cadets, mes aïeux, la gamberge... nous sommes les rois de l'interprétation, du «j'ai comme l'impression» du procès d'intentions et de la valse des étiquettes.

    « elle »  me regarde c'est que...

     « elle » m'ignore c'est que... L'étiquette, voilà la pire des vacheries que ces messieurs vous collent en loucedé, dans le dos... la réputation que les « on » vous font vous collera à la peau.

    Il en va de même pour l’autre sexe, car il n’est plus nécessaire de l’appeler gentilhomme ou chevalier, on veut voir toujours plus, deviner encore et encore, toucher, sentir de près.

    Ces gente-dames qui à ce jour précis étaient les princesses d’hier racontent sans vergogne les travers de leurs ruffians, leur accordant le titre de « mec » les gratifiant sans le savoir du rôle de « mac»... un peu fort, non ?

    Les hommes aujourd’hui d’hui qui étaient les chevaliers et gentilshommes d’hier salissent avec « humour » leurs « copines » pourquoi ne pas les affubler de noms se rapportant à ces histoires de « mac » : gonzesse, meuf, pot-au-feu, Marie couche toi là... radasse....encore plus fort, non ?

    La femme aujourd’hui d’hui ne se satisfait que d’un homme matériel et « bien foutu ».

    L’homme actuel n’est guère mieux. Bien que possédant deux cerveaux ( un dans la tête, l'autre dans la braguette ) le mâle qui parfois vous fait du bien, a vite élaboré une visite rapide des lieux : une bonne paire de seins, une tête pas trop laide un coté pile qui ne se voilà pas la face et ça « fera l’affaire ».

    L’homme dans ce monde en pleine course a oublié ce qui faisait de lui un grand homme.

    L’homme aujourd’hui a oublié que la femme n’est pas un capital coté en bourse.

    Rendez-moi ces belles scènes de Roméo et de Juliette bravant tout pour se retrouver.

    Rendez-moi ces femmes de chevaliers attendant fidèlement durant des années le retour de l’être aimé parti combattre.

    Rendez-moi le plaisir d’un beau langage face à une jeune femme, la découverte de l’autre, la déchirure de la voir s’éloigner parce que vous savez que vous ne l’avez pas encore conquise.

    Rendez-moi ce feu intérieur qui brûle tout votre être lorsque pour la première fois vous posez vos lèvres sur les siennes et que rien d’autre ne peut plus vous satisfaire.

     

    L’homme au service de sa dame, prêtant son épée et joutant pour elle. Rien à voir avec les portraits barbares que les livres de notre époque tentent de nous faire croire.


    Je cite un exemple pris par hasard sur un blog :

    '' Bien plus qu’un amour : une passion poussant l’homme à répondre aux moindres désirs de la dame n’étant même pas encore son épouse. Amour désintéressé. Amour hors-mariage, un amour chaste. Nul besoin de voir la chair pour aimer, nul besoin de mini-jupe, de décolleté, de préservatif, de pilule ! Seuls comptent alors les beaux gestes et les paroles. Ces mêmes paroles qui deviennent des armes de séduction, d’attention, de tendresse verbale. Un tourment à la fois plaisant et douloureux comme le sont les véritables amours.''

    Que dire de vos familles recomposées, que dire de vos regards sur toutes les filles et hommes « potables », que dire de vos mots envers celle ou celui que vous êtes censé aimer ?

    Les codes de bonnes conduites à l'heure actuelle sont dictés, approuvés, mis en avant par la société dans laquelle nous vivons. Et quelle société mesdemoiselles, mesdames, messieurs ! Celle de la corruption, de la liberté sexuelle, des familles éclatées, de la violence, des médias. C’est de cette société en constante perturbation que vous tirez vos codes de bonnes conduites ? Qu’a construit de positif cet univers ? …

     

    Regarder en arrière n’est pas synonyme d’échec mais d’avancée constructive.

    Si par le passé récent nous pouvions parler d'amour tendre et de courtoisie, vais-je vous choquer en parlant d'amour « fast-food »... je ne suis pas satisfait de ma commande... vite passez moi un autre plat... gloutonnerie amoureuse, pas le temps de servir une cuisine élaborée et mitonnée, mijotée dans le désir et le temps...Non c'est hic et nunc...et c'est bien là le hic.

    Il faut laisser de la chance au produit.

     

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