•  
     
    chanson paillarde (pas de quoi rougir ! )
     
     
    Ah que nos pères étaient heureux (bis)
    Quant ils étaient à table.
    Le vin coulait à côté d’eux (bis)
    Ça leur était fort agréable.

    Refrain
    Et ils buvaient à pleins tonneaux,
    Comme des trous, comme des trous, morbleu !
    Bien autrement que nous, morbleu !
    Bien autrement que nous !

    Ils n’avaient ni riches buffets (bis)
    Ni verres de Venise.
    Mais ils avaient des gobelets (bis)
    Aussi grands que leurs barbes grises.
     


    Ils ne savaient ni le latin (bis)
    Ni la théologie.
    Mais ils avaient le goût du vin (bis)
    C’était là leur philosophie.

    Quand ils avaient quelques chagrins (bis)
    Ou quelques maladies.
    Ils plantaient là le médecin (bis)
    Apothicaire et pharmacie.

    Celui qui planta le Provins (bis)
    Au doux pays de France
    Dans l’éclat du rubis divin (bis)
    Il a planté notre espérance.


     

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  • A TABLE !

    C’est un ordre venu du commandement suprême : 


    -                             Il émane d’un chef de guerre qui a mis en place un stratagème pour que des belligérants plus souvent soudards et mercenaires, se comportent en « soldats de la paix » autour de la table des négociations….le poulet rôti remplacé par la Colombe de la Paix ?

    C’est un souhait, une prière


                                  Le repas préparé par la « déesse » des lieux est une communion, un partage,

    une « cène » ou tous les initiés conviés à cette grande messe participeront aux différents sacrifices qui ont pour but de les amener au septième ciel.


    C’est un départ, une levée de camp :


                                    C’est une réunion d’anciens qui « se souviennent »qu’il y avait eu une précédente assemblée ….une place est inoccupée….crânement, ils se disent qu’une fois prochaine ils seront là, debout, faisant face à leurs obligations…traînant les pieds, ralentissant à la fin de ripaille sachant que toute chose, y compris les meilleurs ont une « faim ».

     

    Ces moments de partage, d’élévation de l’esprit passent par nos instincts bassement matérialistes qui nous permettent de bichonner nos entrailles avant que de s’occuper d’élévation spirituelle, sont régis justement par des rituels.


    Je parle, mais vous l’aviez senti, de réunions exceptionnelles, de type fin de semaine et repas de moments de partage avec les amis, la famille et toutes ces occasions qui font que c’est bon quand c’est bon !
    …oublions donc le remplissage de l’estomac par obligation et concentrons nos pensées sur ces fêtes païennes, religieuses ou dédiées à la découverte de nouvelles sensations gustatives.


    Il s’agit bien de cela, les banquets offerts aux Dieux par mes ancêtres du Nord, aux saisons par nos ancêtres du Nouveau Continent, à la traversée d’un styx par un Tantale assoiffé…..de grandes occasions en somme.

     
    Ces rituels sacrificiels nous emportent vers nos origines bestiales ou Monsieur Guy De Grenne ne sévissait pas encore dans notre imaginaire.
    Je mange dans de la vaisselle en bois d’olivier...copié sur le Seigneur des Anneaux je bois dans une coupe en argent (si...si...il y a un poinçon représentant une Minerve) richement décorée avec de fausses pierres précieuses (le décorum…en somme)…à la fin de sages libations, j’entraine mes invités à entonner « Ah que nos pères étaient heureux quand ils étaient à table »…je n’oublie jamais de poser sur la table dressée une assiette supplémentaire comme le faisaient les « gens d’autrefois » pour le vagabond de passage, puis je me plante debout en portant un dernier toast au ciel à des Dieux en signe de remerciements pour cette manne providentielle.


    Les âmes réchauffées par nos pantagruéliques agapes se sentent toutes revigorées et ravigotées.
    Il en résulte un déblocage de leur système de sécurité semblablement identique à celui de la ceinture de nos pantalons. Les émotions coulent à flot, la barrière de la langue est ouverte pour que surgissent dans un rugissement de fauves les plus triviales expressions de nos pensées …


    Les uns considèrent que le repas pris dans de telles conditions les mènera droit en enfer…Bigre !


    Les autres avoueront que dans cette débauche de plaisirs, le péché ne peut être que mortel…re bigre ! Le résultat me parait être le même et le condamné n’y va pas du dos de la cuillère !


    Les plus audacieux amèneront l’eau à la bouche en comparant de façon lubrique leur façon de déguster ces mets comme on« dévore » une femme !


    Faudrait-il associer plaisirs de la bouche et de la pensée à ceux que nous offrent nos femmes en toute légitimité ?
    Si les plaisirs sont partagés en toute liberté alors pourquoi faire état d’une telle pudeur et ne pas chanter de paillardes romances qui font peur aux nonnettes (J .BREL)
    Devenons les cannibales de nos âmes

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  • Consommateurs – acteurs par nécessité ou obligations, nos ancêtres piochaient dans les jardins que la nature leur offrait.

    Il n’y avait qu’à tendre la main pour cueillir le fruit pas encore défendu sous peines de poursuites !

    En chassant le « naturel  qui se pointait au galop », l’Homme avec une grande hache a fait des dégâts aux pieds des arbres !

    Jamais content de son sort (parfois je comprends), le professeur Nimbus est arrivé…chassant les dieux du firmament…çà c’est du BRASSENS…

    il se mit à traficoter les plants et à inventer des variétés nouvelles…plus rentables..Plus rentables et plus rentables car le fric se fait parfois au détriment de la qualité et donc de la santé.  (J’exagère peut être ?)

    Mais toujours est-il que certains variétés de nos plantes et fruits ont été « moissonnées » à l’époque par mes ancêtres roulottiers.

    Je vous offre quelques exemples de ces arbres et de ces fruits qui ont été consommés de façon régulière par les Grecs et Romains.

     

     

    L'AMANDIER :

    il était l'incarnation de la princesse Phyllis, qui mourut d'amour pour Acamas, parti à la guerre de Troie.L'amande était amer et les Grecs en consommaient mélangées au miel.

     Le CERISIER  :

    une variété vient d'Asie Mineur et une espèce est indigène dans certaines région du pays.Lucullus prétendait qu'il avait été le premier a importer cet arbre à Rome.

     Le CHÂTAIGNER :

    Les Grecs nommaient ses fruits «  glands de Zeus ». Ils servaient de pain pour les repas et la farine était très utilisée jusqu'à nos jours.

     Le CITRONNIER de MEDIE :

    Acclimatée en Grèce il le sera aussi à Rome.

     L' ORANGER AMER :

    Les douces oranges sont arrivées plus tardivement . On pense que les pommes d'or du jardin des Hespérides étaient en réalité des coings ou des grenades.

     Le POMMIER des KYDONNIENS :

    Les Grecs tiraient de ce fruit des jus qu'ils transformaient en gelée et en pâtes de coings. Le fameux Trimalchion fit servir à ses invités des pommes Kydonnienes cuites au four, plantées de clous de girofles pouvant ainsi être comparées à des hérissons

     Le DATTIER des OASIS :

    Présent depuis la plus haute Antiquité il avait été apporté par des caravanes venues du désert

     Le GRENADIER d' AFRIQUE :

    Les Grecs pensaient qu'il était né du sang de Dionysos. Ils en ont fait un symbole de fertilité

     Le PRUNIER :

    Les prunes les plus prisées venaient de Damas. C' est un fruit qui se dessèchent facilement est donc qui se concerne pour être consommé en hiver.

     Le FIGUIER de CHIO :

    Le monde antique consommait les figues fraîches ou sèches. Elles étaient séchées en brique pour faciliter leur exportation.

     L'OLIVIER :

    De tous temps on a mangé des olives sous plusieurs formes différentes, avec des préparations plus ou moins compliquées. Le premier intérêt reste l'huile que l'on différenciait sous 3 formes :

    la première presse pour l'alimentaire

    la deuxième pour les onguents et soins du corps

    -la troisième pour l'huile d'éclairage

     Le PECHER :

    Venu de Perse , la pêche donne des noyaux qui à leur tour donnent des arbres qui 'ont pas besoin d'être greffés

     Le NOYER :

    Il était l' incarnation de la nymphe de Carya dont Dionysos était amoureux. A la mort de cette dernière elle fut transformée en noyer.De cet arbre, on consommait les fruits frais, secs et l'huile.

     La VIGNE :

    Les Grecs et les populations de la Méditerranée ont découvert la fabrication du vin depuis la mythologie. Le raisin frais ou secs était présent à la table et les feuilles de vigne

     

     

     

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  • Bonjour à vous visiteurs d'un soir.

    Que vous soyez entré par curiosité, parce qu’une douce odeur de ripaille vous y ait forcée ou sur les conseils d'un ami, soyez les bienvenus en ces lieux. 

    Pour faire une suite à mon ouvrage sur les recettes de cuisine des Gens du Voyage et devant les questions que ce recueil  soulève (pourvu que ce ne soient pas des hauts le cœur !...humour)…il est grand temps pour vous, désireux d’épater vos amis le soir devant un BBQ ou une plancha chauffée à blanc, de vous procurer cet ouvrage unique en son genre.

     

    http://www.gaulois-nomade.com/loup-zen.html

     

    A la lecture de cette parution vous constaterez que les recettes exposées sont du domaine de l'' espécial ''.

    Cette façon de cuisiner peut vous étonner, et je reconnais qu'au début de mes tournées des  popotes gitanes, j'allais de découvertes en surprises.

    J'étais persuadé que seuls ces fous de '' romanos '' avaient les capacités d’inventer et de manger ces plats....Erreur !

     Récemment j'ai eu le loisir et le plaisir de faire la connaissance d'un faiseur de repas à bases de recettes de cuisine antique Grecque et Romaine..Un puriste, disciple de Pline l'Ancien.

     Le père Pline avait eu cette phrase célèbre : «  aucun livre n'est si mauvais qu'on en puisse en tirer quelques profits ». il devait parler de mon livre j'en reste persuadé !

     J'ai donc recherché dans un recueil de recettes anciennes, les correspondances de préparations avec les recettes des Gens du Voyage.

    Surprise de taille, vous allez pouvoir en juger.

     

     

      Cote de bœuf grillée aux anchois.  (recette de Dédé dit la Guêpe)

    De la viande grillée au feu de bois, accompagnée d'une sauce faite d'anchois au sel et de gousses d'ail pilées.

     Tétine de vache au vert jus (recette de Michel père d’Isabelle la Gitane)

    La tétine une fois cuite est coupée en morceaux puis placée dans un chaudron avec du beurre et accompagnée de persil, de cébettes et de champignons.

    Un bouillon fait de moitié d'eau salée et de vin blanc est porté à ébullition.

    Les morceaux de tétines sont jetés dans cette préparation qui recevra en fin de réduction du jus de raisins vert.

      Canard à la broche (cuisson à la schilpz )

    Les canards sauvages ou domestiques sont enduits d'une sauce à base de miel, qui servira à l’arroser durant la cuisson. Il est présenté «  debout » devant un brasier.

     Frites de panisses et Kalentica

    A l’époque romaine pas de patates  …mais ou étaient donc les chtis !...Triste époque !!

    Les frites étaient faites avec de la farine de pois chiche, trempées dans l'huile bouillante et salées.

     - Polenta de châtaignes et pulenta corse ou la polenta des gros bras

    Les châtaignes ont souvent remplacé le pain, elles étaient aussi servies sous forme de bouillie

    '' Qui tenait au corps ''.Cette polenta était accompagnée de saucisses grillées ou de truites au feu de bois.

    VOLAILLES

     Je ne ferais qu'un bref passage et donc un arrêt minute sur les poules et poulets.

    Je crois que de tous les temps ces gallinacés ont été préparés à toutes les sauces. Qu' elles étaient été rôties, bouillies, fourrées ou grillées ces pauvres bêtes ont été présentes sur nos tables accompagnant nos repas au travers des siècles écoulés.

    J'ai découvert une pratique qui avait encore son mot à dire de nos jours dans la famille de mon épouse.

    L’Ancien, bien qu’il ne soit pas un Pline, se régalait de petits moineaux qu’il cuisinait dans une grosse pomme de terre ou sur une tranche de pain grillée.

    J'ai retrouvé cette recette, sans la patate encore inconnue à cette époque : Brochettes de Becfigues ou de Mauviettes 

     

    On les mange en automne et durant l'hiver, saisons ou ces oiseaux sont les plus gras. Passez ces oiseaux à la broche sans être vidés, simplement plumés et flambés.

    Enlevez le gésier, puis posez des tranches de pain sur la lèchefrite pour recueillir le jus de la cuisson et enfin servir sur les tranches de pain.

    Omelette d'asperge ou de pissenlits – recette des TINKERS d'Irlande

    Les asperges ou fleurs de pissenlit étaient ébouillantées pour ôter l'amertume, puis incorporées dans des œufs battus

    La galette était cuite sur les deux faces pour obtenir une omelette sèche.

    J'aurais l'occasion dans une suite à ces recettes de vous faire part des découvertes concernant des boissons  "anciennes "  que ma famille utilise encore de nos jours....et pas toujours  de façon thérapeutique ... si vous voyez ce que je veux insinuer !

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  • Sauce

     

    Bon j’ai embrayé sur cette universalité qu’est l’espéranto de la communication «  le manger ».

    C’est un rituel qui hélas semble ne pas avoir lieu dans tous les pays du monde..Pourtant il y  a de quoi sur terre pour nourrir tous les individus… l’homme est un homme pour l’homme ! (t’as vu je n’ai pas insulté le Loup).

    Le temps des grillades est revenu pour certains nantis qui possèdent le BBQ ou la PLANCHA. ( cet élément de cuisine n’ a rien d ‘un privilège,  je songeais à l’espace de liberté qui se trouve au tour : jardin, terrasse, nature..faire griller des sardines sur un balcon..what else ).

    Dans la vie bien qu’il vaille mieux être seul que « mâle » accompagné et que nous sommes habitués à être mangés à toutes les sauces, je vais quand même vous révéler quelques secrets de sauces justement !

     

    A ce propos je vous révèle une façon de faire une sauce universelle à tous les Gens du Voyage.

     

     J’ai découvert cette recette dans un grand nombre de familles sans en connaître les origines. Vous remarquerez que chaque groupe a mis son grain de sel pour en fin de compte élaborer une sauce métissée.

    • Harissa (gitans du sud de l'Espagne et du continent Nord Africain, avec une variante pour la Hongrie)
    • Bière (nord et est de l’Europe)
    • Huile d'olive (France, Italie, Espagne)
    • Ail, poivre, sel
    • Un trait de jus de citron er de l’eau.

    Se munir d’une bouteille de 1,5 litre :1 tiers d'eau et le reste au bon vouloir de chacun, agiter avant de s’en servir pour arroser vos grillades.

    Pensez à un détail, le palais de vos enfants, il est neuf n'allez pas l'enflammer avec des épices trop « hot ».

    UNE AUTRE :....OH  OUI!

    A l'occasion d'un bon repas alors qu'arrive le moment de présenter la viande et les légumes séparément, une petite astuce vous vient en tête...juste pour épater vos invités...et votre cholestérol !

    • Nappez vos légumes d'un mélange de beurre fondu et d’huile et.... salé... vous m'en direz des nouvelles.

    POUR NOUS LES Z' HOMMES

     Je vous révèle à présent une recette de sauce pour les hommes... les vrais,...les durs... les tatoués.(même si certaines femmes soient en droit de porter atteinte à leur derme, épiderme et pachyderme).

    Cette sauce   est composée de bouillon dans lequel vous aurez délayé de la moutarde blanche,

     De l'ail pilé et une  épice nommée RIZZA. Vous la trouverez au Perthus, frontière Espagnole, au même endroit où en cachette vous allez faire le plein de Pastis, cigarettes et Torticolis à force de regarder passer les filles.

     LA DER DES DER

     Et puis comme je suis de bon poil, je remets le couvert et vais me fendre du dernier « petit truc »

    Dans un poêlon en fonte

    Mettre un bon morceau de graisse de canard ou d'oie,

    Une fois fondu, ajoutez 3 cuillères de farine et réalisez une sorte de pâte en tournant à l'aide d'une cuillère en bois,

     Délayez  avec du lait pour moitié de votre bouillon avant de verser 2 cuillères de CURRY assaisonnez au vinaigre de cidre…çà c’est juste un péché qui vous conduira directos en enfer …je me sentirais moins seul !

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