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    Si je m’en réfère au calendrier les beaux jours sont là.

    Si je jette un œil par la fenêtre « y’a comme un défaut » aurait dit le bon Fernand,  RAYNAUD de son nom.

    Comme l’a chanté  Alain, SOUCHON de son nom :

    «  Y’a d’la brochette dans l’air, pépère,

    Sur la braise la merguez va prendre l’air

    Ta grillade tu peux pas t’la faire

    On s’croirait en hiver ».

    Bref, les miches au chaud, le potage de légumes est devenu votre compagnon, soda et glace Marbella ne comptez pas sur moi pour vous faire sortir du bac du congelo ce soir, une autre fois …circulez y’a rien à voir…bonsoir !

    L’opportunité vous est offerte en attendant « d’allumer le feu » d’entendre les conseils d’un vieux.

    Il y a feu et feu. Ce soir je vais vous exposer la façon de faire un feu pour préparer vos agapes pantagruéliques

    Attention, je m’adresse aux nantis, aux privilégiés, aux « tutoyeurs des Dieux », aux faiseurs de braises, aux descendants des « bruleurs de la bonne Jehanne qu’Anglois brulèrent à Rouen », aux mécréants que vous êtes lorsque votre ancêtre soufflait sur la braise qui tourmentait Jacques de Molay en « l’ile des Juifs »  à Paname…enfin à vous qui avait le feu sacré….Plus brièvement à vous qui possédez  un barbecue  et qui êtes possédés par l’envie de vous en servir !

    Les autres….les pauvres ! AH mais si, mais non j’ai une idée pour vous…Faites vous inviter !

    Sans faire allusion au méchoui, revenons à nos moutons ;

    Le feu doit se faire en 2 étapes qui dans cette progression ont une importance capitale.

    Le premier feu est dit « feu de chauffe ». Préparé avec du petit bois, de la brindille, à la rigueur de la cagette, il dégage de la flamme vive, de la clarté er se positionne dans la catégorie «  feu à tout cramer ».

    Le second est dit « Feu de pro. ».Constitué de « vrai bois d’arbres », il ne dégage pas de flammes mais de la braise, de la bonne et rougeoyante braise.

    La chaleur est la base de la réussite de vos grillades. Combien de fois j’ai subi la torture du mauvais feu...viande grillée extérieurement et crue à l’intérieur.

    Je ne vous le répéterais jamais assez : la cuisson se fait grâce à la chaleur de la braise.

     Cette cuisson doit être lente, contrôlée et donc surveillée. Le capitaine de soirée chargé d’assurer la réussite de la grillade devrait  rester aux aguets comme un guetteur qui attend l’aurore et en principe inscrit aux Anciens Alcooliques Connus.

    Sur le qui vive en compagnie de la braise vive...Seule compagne du moment.

    Bon….parfois une exception est tolérée..Mais attention l’occasion fait le lardon ! Un petit verre histoire de ne pas faire bégueule et trop pro. Restons humble.

    En résumé privilégiez le bois d’arbre et bannissez les bois de palettes, d’anciens meubles, de construction et de démolition…qui sont traités avec des produits mortels.

    Le nec plus ultra dans  ce flamboyant projet de cuisson réside dans le fait de ne pas ingurgiter les émanations « des frères Ripolin et les éthers de ces …. de  Monsanto ».

    Je cite :

    « Les substances nocives qui s’échappent du barbecue en cours de cuisson s’appellent des HAP (hydrocarbures aromatiques polycycliques). Ils peuvent irriter les yeux et les muqueuses, sont reconnus cancérigènes et augmentent le risque de maladies cardio-vasculaires.

    Le HAP le plus connu et redouté est le benzo(a)pyrène. Les HAP sont libérés lors de la combustion partielle de matériaux contenant du charbon: bois, carburants fossiles et tabac. La fumée de cigarette est, par exemple, très concentrée en HAP. » 

    Comment procéder : cuisson verticale...Bon dieu mais c’est bien sûr….comme le disait Bourrel de son nom...et commissaire de son état.

    C’est la meilleure façon de ne pas trop vous intoxiquer avec les fumées et substances nocives dégagées lorsque les graisses tombent su la braise incandescente.

    Voila, pour en connaitre plus reportez-vous sur le net où les exemples de BBQ à cuisson verticale sont détaillées et faciles à réaliser.

    Sur ce, je vais manger ma soupe… « Et ça fait des grands flchss » paroles de Brel, Jacques de son prénom….Chez ces gens là »

     

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  • Comment interpréter le cri d'un estomac en souffrance ?

    Existe t il une école qui enseigne cette discipline ? Comment répondre à cet appel au secours ?

    Le gargouillement d'un estomac vide alors qu'une odeur de pain frais flotte dans l'air est un appel au meurtre.

    Pour moi c'est une sorte de communication dés l'instant ou vous répondez à une demande.

    Je vais vous dresser le portrait  d'une personne qui parle avec ses mains et avec ses casseroles.

    Elle se trouvait trop à l'étroit dans une cuisine de restaurant sans doute avait avait-elle cette devise : " « Si tu ne vas pas à Lagardére c'est Lagardére qui ira à toi ».

    Aussitôt dit aussitôt fait. Enfourchant son destrier telle une guerrière qu’elle était, elle se mit à parcourir les champs de bataille des campings de la côte vermeille en faisant des merveilles.

    Porter l'estocade aux estomacs affamés des touristes à la recherche de sensations culinaires et avides de nouveautés et de dépaysement, devenait rapidement sa quête.

    Devant ces pauvres ventres habitués à la morne pitance des cantines d'une cuisine centrale, elle dégainait ses poêlons faisant un tel raffut pour mettre en place une batterie de cuisine prête à l'offensive.

    Tel un stratège en temps de guerre, elle règle tous les détails pour que la victoire soit  au rendez-vous pour cette bataille, elle dispose ses éléments de guerre, décide de la stratégie, règle les moindres détails…pourtant c’est à moi qu’échoit le réglage des coups de semonces….je m’occupe des canons !

    Dès qu'elle entendait le gargouillement d'un de  ces malheureux en un coup de main elle abrégeait les souffrances leur servant des mets hauts en couleur, riches en goûts et remplis d'émotions que seule une amoureuse de l'Art culinaire pouvait offrir.

    Elle trimbalait un jardin de plantes aromatiques qu'elle surveillait et cultivait amoureusement dans des jardinières.

    Aussi lorsque  des clients commandaient un plat à la carte " LA CATINOU" s'emparait d'une paire de ciseaux pour tailler des feuilles de basilic (vert ou rouge, petites ou grandes feuilles) elle ciselait des branches de thyms ou de romarin, écrasant de l'ail frais et rose dans un mortier en bois d'olivier, incorporant à ses plats de la sarriette fraîche.

    Ses plants de menthe fraîche embaumaient son camion, il flottait dans l'air un parfum de plantes aromatiques capables de déclencher chez le mangeur lambda de jolis bruits d'estomac en manque.

    Les jours réservés  à la préparation de plats en provenance des rives de l'Indus, berceau de ses origines, la folie s'emparait des clients. Tous piétinaient devant son éstanco", les effluves de curry, cumin, les 4 épices et autre gingembre, le Colombo et cardamome les rendaient nerveux et impatients  comme des chevaux piétinant devant leurs box.

    Que de souvenirs dans ces victoires éphémères, la bataille sur la malbouffe  était loin d'être gagnée mais une petite graine avait été plantée...on pouvait manger mieux, sainement, en ne payant pas plus cher.

    Je ne suis pas « de Marseille »mais il fallait que je vous  livre une anecdote à laquelle j'ai assistée et que je n'osais porter au grand soleil.

    Une année auparavant, CATINOU avait « inventé » dans un camping de Saint Cyprien (66) « LA » tartine. (The tartine dans le texte).

    Deux tranches de pain ''légèrement grillounées » sur lesquelles elle frottait des gousses d'ail rose-strié puis elle écrasait de la tomate fraîche.

    Non contente d'aligner sur ce pain quelques anchois frais qui cousinaient avec des tranches de jambon cru, (pata negra) elle parachevait son chef-d’œuvre en tartinant de la tapenade maison (oui mes seigneurs) et des tranchettes de véritable gruyère ou de couilles du pape (ce que vous gens délicats vous nommez Mozzarella).

    Puis un filet d'huile d'olive et en guise de signature un petit coup au four-grill. Cette recette a eu un succès fracassant, les vacanciers accompagnaient leur tartine d'une salade aux herbes fraîches qui poussaient dans des jardinières devant son camion.

    L'année suivante, un couple de « gens d’août » en croisière à bord de leur yacht firent le détour sur la route maritime d'Espagne pour déguster cette fameuse tartine de CATINOU.... no coment. (traduction : comment pouvoir se taire.. En français dans le texte).

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    Mon premier est désir...

    je suis le pornographe du phonographe le pornographe de la chanson

     

    Ce bon maître Brassens m’a inspiré dans la suite de mes commentaires sur la façon de se nourrir.

    Après avoir dévoré à pleines dents (mais vot ’président est passé par là et je suis maintenant un sans dents) de la viande, de la bonne bidoche et encore de la carne, mon corps à crié halte ‘là on ne passe pas !

     " No passaran los protéines " trafiquées et engraissées par des pratiques douteuses et dangereuses pour notre santé…

    " Halte au feu " des pratiques pour nous faire manger des viandes gorgées de chimie cancérigène….

    " raz-la-panse " de ces viandes daubées issues de manipulations hasardeuses aboutissant à des véritables scandales sanitaires et combien vont ils restés inconnus du grand publique…seuls les médecins constatant bien des années trop tard que vos maladies sont dues à cette façon mortelle de vous alimenter…

    L’orthorexie…oui ben dame ! Je connais et dans mon langage d’empêcheur de bouffer en rond je me considère (c’est sidérant ce qu’il y en a !..) être un opportuniste de la nutrition.

    Sur les conseils avisés d’un mien kinésiologue et non moins ostéopathe, je suis devenu  un opportuniste de la consommation dont la règle de conduite en la matière est de se nourrir avec instinct et surtout plaisir…..mais encore faut-il avoir les possibilités de le faire (horaires, cantines, stress etc…j’en passe et des plus pires).

    Ma vie a bien voulu m’offrir cette opportunité, j’ai le loisir de choisir mon style de vie et de…..cuisinière !

    En tout bien toutes odeurs, je me demande si j’avais bien le choix ? C’est elle qui m’a éduqué et  je n’ai pas eu le choix !

    En prestidigitation ce coup de maître se nomme « la carte forcée » c’est vrai que c’est une sacrée magicienne cette Catinou.

    Qu’est ce qui a bien pu me conduire à  pondre cet article (l’œuf ? végétalien ou pas ? pas de l’oie ?... surtout ne pas se laisser embrigader par de pseudos courants de modes ou de régimes – totalitaires – qui vous privent de votre liberté d’avoir du plaisir à vous nourrir.

    Voila bien le traître mot : le plaisir !

    Derrière cet appel au vice se cache bien des déformations et appellations dont se servent les lobbies pour vous faire ingurgiter ce qui est bon pour…eux ! De vous, ils s’en tapent comme de leurs premières flatulences, ce qu’ils veulent c’est faire du chiffre la preuve…regardez votre balance !

    Plus vous succomberez à la tentation d’ingurgiter leurs produits démoniaques et plus ces sagouins vous offrent du plaisir et plus vous prenez du poids….Magique comme équation.

    Retenez bien ce principe « se nourrir avec et pour le plaisir ».

    J'aime me remplir le cimetière à poulet quand le désir se fait sentir, j'aime être un touche à tout en cuisine, je consomme de moins en moins de viande....mais lorsque le désir renaît, je me fais une "  soirée grille-Manouche " avec des odeurs et des souvenirs de mon passé de carnassier !

    Mais ce plaisir « onanismique gustatif » se doit être conscient et partagé. Il faut être conscient des bienfaits de la nourriture que vous  avalez.

    Si manger est réduit aux faits de se remplir la panse et de recharger les batteries pour se tenir debout…il y a comme un défaut…soyez en pleine conscience que ces légumes, ces fruits, ces céréales sont vos alliés pour la journée.

    J’ai quasiment mis de coté les viandes rouges trop riches en énergie…pourquoi ? mais par ce que je n’en ai plus besoin comme il y a quelques années où je devais travailler dur.

    Par contre, changement de régime, je fais travailler mon cerveau plus souvent (si, si, j’ai un cerveau…bon pas trop développé….vous l’avez constaté..Mais pour ce que je veux en faire…) et le poisson et une certaine alimentation me « booste » le peu de neurones qui sont abonnés à ma tête…et oui ! il y a de plus en plus de place dans mon esprit… Attention aux courants d’air.

    Mes repas me font réfléchir…mes assiettes sont pour moi des tableaux d’artiste peintre

    « il faut déguster avec les yeux avant de poser ma bouche sur tes saveurs » 

    Je trouve qu’il y a de l’érotisme dans la façon de déguster un plat et surtout dans l’impatience qui me retient avant de succomber.

     « consommer avec désir ce cadeau….que je suis…pas trop vite..Sachez me désirer… »

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  • J'ai toujours dit que mon animal préféré était le canard et fais  preuve à son égard d'un grand respect mêlé de tendresse.

    Je suis chauvin et ma préférence se porte sur le french-duck  tournant le dos de façon impolie et définitive au Donald et autres emplumés venus de l’Est.

    J'aime son insouciance, sa démarche désinvolte, chaloupée comme un marlou.

     C'est un grand comique, il suffit pour en juger de l'entendre parler. Il se gausse de nos commentaires lorsqu'il se trouve dans la mare stagnant en apparence il travaille des pattes, les agitant sans cesse, l'air de rien.

     Mais j'aime aussi cet animal lorsqu’il est sacrifié sur l'autel de nos appétits inassouvis.

    C’est une gourmandise en rillette, un classique rôti, un étonnement en magret au miel et je me demande bien s’il ne figure pas à la carte des desserts !

    Sa graisse n'est pas toxique pour nos artères, sa chaire n’est pas trop grasse et oh combien goûteuse… conditions sine qua non : comment a-t-il été nourri ?

    Car il faut reconnaitre qu’il y a canard et….canard.

    Le seul hic c’est que tu sais à qui tu as à faire qu’au dernier moment, juste avant de lui rendre cet ultime hommage. Va-t-il se présenter en bonne et due forme, conservant ses formes dodues et ruisselant de bon jus où a-t-il perdu en cours de route ses atouts qui une fois perdus le font ressembler à un pigeon ?

    Donc méfiance et je ne le répéterai jamais assez : optez pour des bons produits votre santé de  vous dira mais assez merci.

    Question  « aficionado del pato » (canard en espinguoin) je connais un quidam qui est « le »  spécialiste de ce palmipède.

    Lui, son canard il le déguste grillé sous forme de magret avec une sauce au miel et au vinaigre de Collioure.

    Pour les grandes occasions, l’objet obscur de son désir est présenté de façon originale, comme l’étaient les premiers chrétiens sous la férule de l’empereur romain Decé, empalés sur une croix façon Saint André.

     Cette recette m'a été communiquée par mon fils Pierre, grand ami, lui aussi, des canards. 
    Le feu est allumé de bonne heure et entretenu. Il faut que je fasse une halte salutaire à votre santé.

    Un vrai feu avec du bois d’arbre, voilà ce qu’il vous faut absolument allumer.

    Une première flambée constituée de « petit bois », branches d’arbres, buisson fournira une flambée indispensable  à enflammer une seconde catégorie de bois. Ce dernier très sec sera de section supérieure constituée de buches ou  de souches de vigne.

    C’est cette dernière catégorie qui assurera le succès de  votre cuisson. Pas de flammes qui carboniseraient la viande, rien que de la chaleur due à une belle braise.

    Bannissez les bois de récupération provenant des chantiers telles que huisseries de la démolition, les palettes goinfrées de produits cancérigènes et autres cagettes et caisses de la grande distribution, i y a danger à les utiliser, itou pour les charbons de bois.

    Il est fait de cercles concentriques au tour desquels sont disposés des canards empalés sur des pieux de bois, sorte de croix de Saint André. La viande cuite verticalement ne reçoit pas les fumées chargées de particules toxiques lorsque les graisses tombent sur les braises. 
    L'homme en charge de la cuisson humecte la viande à l’aide d'un chiffon placé au bout d'un bâton. Il est trempé dans cette fameuse sauce à la bière.

    Au fil de la cuisson, la peau prend une couleur dorée, et bien qu’humectée, elle reste craquante, la viande n'est pas desséchée.

     Parfois un récipient est placé sous la volaille et le jus de cuisson coule sur des légumes ou des pommes de terre qui cuisent à la chaleur. Je vous laisse imaginer le goût de l'ensemble. Dans un endroit à l'abri mais permettant la surveillance du feu sont installés une table ou des tréteaux.

    C’est un rôle majeur et difficile à mener à bien…sur cet homme repose la réussite de votre fête.

    Un pack de bière de 24 ou 48 canettes est déjà entamé et pas que pour la cuisson !

    La chaleur sert d'excuse à cet apéritif matinal. L’hôte est rejoint pas les hommes de la famille et les discussions vont bon train.

    Un premier canard est sacrifié, sa cuisson et la tendresse de sa chair sont testées. Tout va bien, les hommes sont rassurés, il y a de quoi boire et manger pour un régiment.

    Tout à l'heure, les petits mangeront avec les femmes séparées des hommes qui resteront entre eux .

    Tradition oblige, les meilleurs morceaux, les plus tendres, les plus goûteux sont en priorité servis aux enfants…je n’ai jamais vu procéder autrement.

    De même que les premières lampées de bière sont avalées après que quelques gouttes de ce breuvage ne soient versées au sol en signe de souvenirs d’un défunt ou pour remercier la « terre-mère » nourricière.

    Le service ? On n’est jamais si bien servi que par soi-même….A tour de rôle après que les enfants aient becqueté cette succulente viande, les hommes se dirigeront vers le feu pour découper à même la bête de larges tranches de viande qu’ils disposeront sur un morceau de pain.

    Ils avaleront les premières bouchées en aspirant bruyamment de l’air entre les dents, certains prononceront des paroles inaudibles, mais faisant référence à l’extase qu’ils ont connu lors d’une nuit d’amour…

     

    Rassasiés et repus, ils iront faire une sieste. les femmes elles, feront des tas de la viande en trop, mis en évidence pour montrer qu’il y avait vraiment trop à manger, une façon de conjurer les famines qui ont décimé leurs ancêtres……il y a bien longtemps.

     

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  • Je viens, je ne sais d'où !

     je ne sais qui je suis.

    je vais, je ne sais où !

    Je meurs, je ne sais quand,

     

    Et je m'étonne d'être heureux...Pas vous?

     

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