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    il est un rituel sacrificiel qui me fait monter les bras au ciel lorsque au jour prédit et à l'heure sus-dite les convives d'une assemblée, plongent dans le maniement de leur Smartphone et monopolisent toute leur attention sur l’envoi aux vœux traditionnels, c'est-à-dire les vœux impersonnels, écrits et mis en mémoire bien avant minuit et envoyés au carnet de contacts entier… Dont on fait partie.

    En cet instant l'expression « sacrifier ( à ) la tradition » prend un nouveau sens pour moi, c'est avec plaisir que je prends cette formule rapide, efficace, réutilisable à l’infini, mais sans âme… Pour l'immoler sur l'autel de la sincérité, un peu comme certaines relations. 

    Quant à la tradition, celle-ci n’est en rien un élément de la foi et elle ne mérite pas de sacrifices. Les comportements doivent être régis par la profonde et intime conviction (inspirée par l’Esprit et les relations passées et futures) et non par des habitudes ou des coutumes.

    Les temps sont venus pour que nous cessions de nous comporter comme des animaux de laboratoire et que nous nous échappions des griffes de savants fous.

    Ces génies, bons ou mauvais, suivant de quel coté vous vous situez, sont à la solde des dirigeants de notre planète.

    Vous constatez toutes et tous, un peu plus chaque jour le désordre organisé qui règne dans le plus grand laboratoire du monde, c'est-à-dire note environnement.

                                                         Ivan Petrovitch Pavlov pour vous servir. Que puis-je faire pour vous ?


    Le « petit Sarko » aurait répondu (visualisez bien le personnage..) :

    « Eh bien je vais vous le dire.  Avec ma Carlita, "JE " voudrais un truc....Je ne sais pas, enfin quelque chose de simple... Pour que les Français et les autres au moment de voter mettent leur bulletin, celui qui porte mon nom....(rire intelligent de Carla..) dans l'urne. »

                                                              L'apprentissage pavlovien compte cinq variables :

    La première est le stimulus neutre, stimulus qui ne déclenche, de prime abord, aucun réflexe, aucune réponse ou qui ne déclenche pas la réponse souhaitée. :

                                                      « Tiens, tous les autres invités tiennent quelque chose dans leur main droite »

    La deuxième est le stimulus inconditionnel ou stimulus inconditionné, un stimulus qui déclenche une réponse (inconditionnelle) de manière réflexe, sans apprentissage nécessaire :

                                                     « Quel con je suis... Où est le mien ? (vous vous êtes fait trop souvent traiter de con où on vous a pris pour une gourde )

    La troisième est la réponse inconditionnelle (ou réponse inconditionnée), réponse déclenchée par un stimulus de manière réflexe, sans apprentissage nécessaire. Elle peut se manifester sous forme d’émotion ou de réflexe :

                                                   « Et merde...w'oui l'est passé ce con, c'est Martine qui me l'a chouravé (Dans le cas présent, c'est un réflexe... Il est normal d'accuser sa femme ! Puis vient l'émotion en matant votre voisine de table..Mais là nous nous retrouvons dans l'isoloir...

    La quatrième variable est le stimulus conditionnel (ou stimulus conditionné), un stimulus initialement neutre qui finit par déclencher une réponse conditionnelle lorsqu'il a été associé à un stimulus inconditionnel.

                                                « Et  re-merde... C'est bientôt minuit... Ma liste de contacts est prête pour l'envoi des vœux...Çà, ne va pas le faire !    Malgré le fait d'être cerné par des cons, vous sentez poindre en Vous un grand sentiment de solitude.

    . La cinquième et dernière variable est la réponse conditionnelle , une réponse déclenchée par un stimulus conditionnel lorsqu'il a été associé à un stimulus inconditionnel  Ainsi, il change les perceptions.

                                              " Il faut impérativement que je poste à tous mes contacts mes vœux de bonne année.. Sinon je passe pour un gland... Vite mon SMARTPHONE..... Là, çà, déconne. »


    Moi qui ne suis pas possédé par un SMARTPHONE c'est avec sincérité que je vous adresse mes sincères pensées de bonheur à toutes celles et ceux qui les accepterons.

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  • Lettre à Elise.... Çà n'a pas de sens, c'est comme l'histoire du béret de Raymond DEVOS.
    J'aurais pu donner un titre à cette lettre comme « lettre à Mon Moulin ou à Celles et Ceux d'EKLA ».
    Ce n'est qu'une information, une simple supposition, un début de piste à suivre pour débuter une conversation.
    « Je vous écris une longue lettre parce que je n'ai pas le temps d'en écrire une courte. » aurait dit PASCAL à une provinciale en lui remettant ce billet écrit de sa main. Ce qui n'a pas de sens, pourquoi faire long quand on peu faire court, ce serait couper court à toute discussion que de s'en priver.

    De la discussion, jaillit la lumière. Est-ce pour cette raison que les alcôves sont si mal éclairées, surtout lorsque deux personnes sont sensées s'y retrouver pour avouer leurs sentiments. Je préfère passer sous silence les sous-entendus de ces instants.
    Peut-être faudrait-il comprendre qu’ils n'avaient pas grand chose à se dire « .On a besoin de ses mains pour dire les choses que la parole ne traduit pas »...de là à penser que celui des deux qui a des ampoules aux mains.....

    Mais cela ne voudrait rien dire, me direz-vous, alors pourquoi si nous n'avons rien à nous dire nous n'en parlerions pas ?
    En parler, en discuter si nous n'avons rien à nous dire, il faut de suite en faire profiter les autres, surtout ceux qui sont à notre écoute.
    Encore faut-il avoir quelque chose à dire et les prévenir d'ou l'envoi d'une lettre à Elise ou à un autre.
    Vous vous imaginez, revenant d'où je ne sais où, votre conjoint vous informe de la réception d'une lettre... « Chérie, . J'ai reçu une lettre t'informant qu'UNTEL n'avait rien à te dire... " Elle insiste : « Tu ne feras pas comme la fois précédente, tu lui répondras ».c'est de la politesse.
    Vous « d'accord, je lui dirais que ce n'est pas la peine d'en parler. » c'est de la sagesse
    Sage attitude envers un ami, si vous n'avez rien à lui dire, il faut qu'il le sache sinon le doute s'installe dans son esprit : « Je lui ai fait part du fait que je n'avais rien à lui dire et lui, ce malotru ne prend même pas la peine d'en parler ».
    On serait en droit de se poser la question « que trouve t il a redire » ? ... Je vous le demande, autant le dire tout de suite ce qui éviterait ce « bis repetitat ».

    Quand nous n'avons rien à dire, il y a toujours quelqu'un qui nous est tout ouïe.
    Vous vous imaginez prêter votre oreille à un autre même fut-elle discrète, pour qu'il vous ramène je ne sais quel ragot ou bruits de couloir qui courent de tympans en coquelets...et au retour d'une volée de cloche il reste muet comme une carpe surtout si vous devez interpréter son silence.... Cela n'aurait pas de sens.



    Ce qui me plait à la fin de cette année, au milieu du tohu-bohu des Médias, des silences fracassants des politiques et des claquement de leurs langues de bois, des déclarations intempestives et gloussements de dindes énamourées et trompées par les grognements des « balance ton porc », c'est une petite voie qui « se fera lire » par celles et ceux qui auront eu la patiente sagesse de lire ce texte jusqu'à la lie et de recevoir en partage mes sincères pensées de bonheur pour l'année à venir. A ceux là je n'en dirais pas plus.

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    Parlez, mes sœurs, levez-vous et restez debout, il est temps !"


    Ce message fait allusion aux conditions très particulières de la vie quotidienne à laquelle sont soumis des millions d'Amérindiens, aux USA et au Canada (et on pourrait l'étendre à tout le continent américain !)


    Non seulement bannis de leurs territoires, ils n'ont jamais eu "droit de citer" (dans l'une des plus grandes démocraties autoproclamée comme telle et qui prétend imposer son modèle vertueux au monde entier), chaque jour nouveau que fait le soleil, ce sont des centaines de femmes, mères et filles, qui disparaissent mystérieusement de la surface de cette terre !
    Il suffit de taper "amérindiennes disparues" sur Google pour entrevoir l'ampleur du désastre : d'après les chiffres de 2017, 5700 Amérindiennes sont portées disparues, rien qu'aux USA !


    Et les cas de viol, "en tournante" dans les postes de police au Canada, commencent tout juste à faire la Une des scandales nationaux.
    Alors, effectivement, le message est double, voire triple : la couleur rouge symbolise la Nation Amérindienne dans son ensemble, la main noire est celle des "Blancs" qui s'enrichissent avec le pétrole et le gaz de schiste et qui entendent traverser l'ultime havre de paix de ce peuple bafoué depuis un demi-millénaire.
    Puis, la main sur la bouche d'une femme incline à la soumission.
    Faut-il rappeler, qu'en 1970, plus aucune Amérindienne ne souhaitait accoucher à l'hôpital des Blancs car elles en sortaient stérilisées d'office et à leur insu ?
    N'assisterions-nous pas à l'éradication d'un Peuple en continu et direct, en ce début de XXIème siècle, depuis bientôt 600 ans ?

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  • Les marionnettes

    Ainsi font, font, font,
    Les petits maris honnêtes
    Ainsi font, font, font,
    Trois p'tits tours et puis s'en vont.

    Pour mériter d'être un Homme au sens respectueux du terme, il faut trois conditions :

    - Agir bien

    - parler peu

    - ne pas s'écarter de sa voie.

    La première condition est de bien agir ou d'agir pour le bien des autres.

     Si le passé nous fait rêver, et l'avenir espérer, le présent nous demande d'agir.  (Anne Barratin). Le plus difficile est de mettre un pied devant l'autre et de recommencer, en effet il n' y a que le premier pas qui coûte.

    Parfois vous me faites penser à la tortue. Bien à l'abri (tout est relatif ) dans sa carapace, il lui faut faire un gros effort pour sortir la tête et partir d'un pas lent vers la feuille de salade.

    Une fois franchi cette étape, l'aventure commence dans l'action. A chacun son rythme.

    « Les hommes parlent des aventures qu'ils n'ont pas vécu et les femmes de celles qu'elle auraient aimé

    avoir »... 

    l'homme aurait ce besoin quasi-viscéral d'aller "voir ailleurs". La femme devrait se résoudre à l'idée que l'homme qu'elle aime va la tromper, parce que c'est inscrit dans ses gènes.

    N'est-ce pas un peu simplifier les choses que de penser que l'homme est génétiquement infidèle ?

    D'où vient ce besoin masculin de trop souvent se vanter ? J'ai une formule qui caractérise ce genre de « coureurs de tour de taille, de gros croqueurs de souris » (NOUGARO in DON JUAN) je les appelle les « MC CAIN » se sont ceux qui en parlent le plus qui en mangent le moins !

    Ils en ont la bouche pleine de leur futurs exploits, confondant désirs et réalités. Au matin, au retour de «  chez une autre »  quand leur lit par un autre est occupé, ils s’aperçoivent sur le coup qu'ils avaient trop parlé !



    Quant à la femme, éternelle rêveuse, trop souvent déçue elle en parle peu, préférant laisser son conjoint se vautrer en se prenant les pieds dans le tapis de la chambre à coucher. Ne pas en parler, certes mais je n'ai jamais dit de ne pas l'écrire, nous lui pardonnerons les fantasmes qui sont faits pour rester des « projets d'aventures ».

    Si il y avait matérialisation de ce projet ce ne serait plus un fantasme....pauvres de Nous !..continuez à écrire et Nous, les Hommes, taisons nous !

    « Les voies ne sont pas toujours toutes tracées pour aller d'un point à un autre, il faut parfois chercher son chemin ».

    Et ce chemin qui au départ paraissait tout tracé, ne l'est pas en réalité.

    Tout commence par une fin. La fin de deux vies de célibataires, qui volontairement s'unissent pour regarder dans la même direction. Que l'idée est belle et l'intention louable. Seulement voilà il n'y a pas plus « sourd que celui qui louche ».

    Le phénomène de strabisme divergeant existe bien dans les couples unis pour le meilleur et pour le pire.

    C'est se coup d’œil malicieux, accident de parcours qui fera de vous un « bien malvoyant » vous obligeant sur le coup, après avoir été éblouis, à mettre les mains sur un corps et ses sens interdits.

    Du haut de sa dunette le « Pilote » navigue parfois à vue...sur la paire de jambes de sa voisine et s'applique à faire entrer son bateau dans le port d'une inconnue.

    « Oh ! combien de marins, combien de capitaines
    Qui sont partis joyeux pour des courses lointaines ».... se sont retrouvés entrain de ramer et d'implorer leur femme pour qu'elle les reprenne.



    Si le phénomène de strabisme est convergeant, la vision à deux s'apparente alors de l'échangisme, au sein du couple regarder ailleurs...mais ensemble.

     

    « A la pêche aux moules, moules... » Pour être grivois, à propos de ce « muculus-bi valve » qu'elle se prénomme Monique ou qu'elle soit de Bouzigues je ne vois pas quel est le plaisir de devoir la partager avec d'autres zigues.


    Ainsi font, font, font,
    Les petits maris honnêtes
    Ainsi font, font, font,
    Trois p'tits tours et puis s'en vont.

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    Moulin de l'Avent

     

     

     

    Cervantès aurait-il traîné ses guêtres dans les quartiers de noblesse d'une de mes féminines ancêtres ?

    Je l'ignore mais des similitudes existent.

    J'ai souvent pris les armes pour défendre la veuve, le mari occis avait à mes yeux, plus l'air d'un con que d'un moulin à vent.( Don Quichotte sorts de ce corps !) , j'aurais tant aimé au chant du coq lui ravir son dernier souffle de vie, l’épée à la main, la poitrine dénudée offerte au coup fatal d'un JARNAC en pleine CHATAIGNERAIE .

    Mon envole fut de courte durée,et c'est contre un moulin à vent que je ferraillais, Dérangé en plein sommeil le meunier qui dormait quand son moulin allait trop vite prenait la poudre escampette, trop content de se débarrasser d'une emmerdeuse patentée, qui lui reprochait ses copains et le foot à la télé.

    En ce qui concerne les orphelins, j'ai toujours pris la précaution de défendre une future veuve sans héritier. J'aime voyager léger et m'encombrer de bouches qui babillent me paraissait bien inutile.

    Devant son attitude la partie vestimentaire qui se situe entre la ceinture et l'entre jambe d'un pantalon se mit à gonfler. Mesdames ne soyez pas offusquées. Un Georges nommé BRASSENS vous l'avez déjà chanté (….mon '' LA'' se mettrait à gonfler, on dirait dans tout le pays....le Petit joueur de Flûte ).

    Si vaincre est puéril, triompher est une autre histoire. Un petit pas pour l'homme que je devenais mais une grande victoire pour la femme qui se tirait

    Mes « Moulins à vent » n'ont pas été des cibles faciles. J'ai passé un temps fou à retrouver la trace de causes qui s'étaient perdues.

    « Le désir de se surpasser, passe obligatoirement par les yeux d'une Femme »

    Belle formule qui donne du panache au frondeur que je suis, sans entacher le goujat qui tapi dans un coin du lit, pensait au « désir de lui passer dessus ». On a beau avoir l'esprit chevaleresque je n'en reste pas moins un spadassin l’épée à la main.

    Défourailler me fut chose aisée tant les belles qui faisaient tourner les moulins de mon cœur connaissaient bien la chanson.

    Mais que celui qui n'a jamais séduit me jette la première pierre, « celle qui laisse derrière elle, des milliers de ronds dans l'eau ».

    Le monde contemporain ne favorise pas la ferveur, l'optimisme ou la confiance en l'avenir. 

    Pourtant je reste optimiste sans perdre le sens de la réalité en m'improvisant chevalier errant.

    Résolu à défendre la veuve mais pas l'orphelin, l'hidalgo que je ne suis pas équipé d'une foi inébranlable en ce qui devrait être mon avenir, me voilà parti sur les routes, investi d'une mission divine au grand désespoir des machos et des Messieurs « biens comme il le faut » incapables de museler ma folie douce.
    Mais comme tout bon chevalier se doit d'avoir à son service un écuyer fidèle, c'est dans la peau d'un LOUP que je me suis glissé.

    Ces charges héroïques, façon « Cuirassiers de Reichshoffen  il fallait voir la Belle crier,» me laissaient vide de toutes forces et maintes fois j'ai du faire appel au fameux docteur BOMBAY (celui de ma SORCIERE BIEN AIMEE).Ses prescriptions m'ont sauvé de la déprime. Dés le lendemain, je me rendais chez mon fournisseur exclusif de poils à gratter et c'est en perfusion que l'humour me fut prescrit. J'ai frôlé l'overdose mais je m'en suis bien sorti,

     

     





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