• Mon père était dur de la feuille, moi je suis doux avec elle

    Toute à mon écoute elle transporte mes pensées,
    Craignant de la voir emportée par un vent mauvais,
    Accompagnée de pleurs qui ne pourront rien changer,
    Je préfère la confier au grès d'un vent léger.

    Sans vouloir la froisser ni la plier,
    Je l'ai suppliée de me revenir chargée de bonnes nouvelles
    Impatiente, elle vole à tire d'ailes,
    Je l'imagine légère, virevoltante, blanche et finement calligraphiée.

    Passant de Tramontane en vent d'autan,
    de Cers en Marin puis de Mistral en Zéphyr,
    C'est en chantant qu' autant en emporte le vent,
    qu' elle prit son envol pour exaucer mes désirs.

    Agrippée aux branches d'un érable élégant,
    Qui amoureusement la retenait prisonnière dans sa cage dorée,
    Elle s'envola vers la Liberté à qui elle fit la promesse,
    Qu'un jour elle porterait ses paroles à une foule en liesse.

    Qu'a t elle bien pu lui dire en partant,
    des paroles d'une chanson légère ou des vers d'un poème oublié,
    des amours de toujours qui n'en finissent jamais,
    ou des badinages d'un fou chantant

    Mais tenant son rôle de fidèle messager,
    Vers vous ma feuille vient doucement se poser
    Suis-je chargée d'une réponse vous a t elle questionnée,
    Et froissée de constater que vous n'avez rien à lui dire,
    C'est entre les mains d'un peintre qu'elle finira pour le séduire.

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  • Petite Marie, je parle de toi 
    Parce qu'avec ta petite voix 
    Tes petites manies, tu as versé sur ma vie 
    Des milliers de roses

    Elle s'appelait MARIE et n’était qu'une enfant



    J'étais alors le mauvais garçon utilisé pour  ses "qualités " de prédateur et surveiller les intérêts d'une société;

    Sur mon chemin j'ai croisé une "petite Marie" qui travaillait loin de sa campagne apeurée et déboussolée par les gens de la ville. Une vraie amitié est née.

    Un matin elle a été victime de la bêtise humaine quant un amoureux éconduit a craqué une allumette dans un local à poubelles de l'immeuble ou elle résidait pour se venger d'une autre......

    Chaque fois que j'entends "PETITE MARIE " mon esprit est troublé et je me rappelle......

     

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  •  Newton observait : « Les hommes construisent toujours trop de murs, jamais assez de ponts. »

    Paroles de vérité, car si les murs isolent, les ponts relient.

    Sauf quand les murs protègent et que les ponts nous exposent

    Alors on vient à espérer que les regards des autres changent, nous aidant à briser les murs derriéres lesquels nous nous abritons et nous aident à traverser les ponts qui mènent vers une meilleur compréhension.

     

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  •  

       « C’est le langage qui crée l’homme. « 

       Ce bon Jean d’O, il aimait ainsi être appelé par ses proches, en a fait toute une histoire.
       N’allez surtout pas vous imaginer être victime d’illusions parce que j’aurais abusé de vos sens, non Jean d’On’est pas l’auteur de « l’ histoire d’O. »
       L’histoire d’O est un roman signé par Pauline Réage publié en 1954 dans lequel l’héroïne cherche ses limites dans une sexualité violente et paroxystique.
       Elle a reçu le prix des  » Deux Magots «  l’année suivante.
       

       Ah ! Toucher le magot, tous en ont rêvé, mais peu d’écrivains l’ont fait !

       Je me demande bien qui étaient ces frères MAGOTS, peut être des souteneurs qui voyaient en l’histoire scabreuse d’une jeune femme perturbée de quoi se faire de la monnaie.
       

       Toujours est-il que cet « O », sentait le souffre. (le titre ne nous disait pas s’il s’agissait de masculin ou féminin.).

       De là à considérer que tout ce qui porte un « O » prenait la direction des sens interdits, le pas fut franchi par un auditoire qui découvrait qu’il était possible d’aimer à se faire mal par un mâle qui ne voulait que du bien.
       

       Loin de L’Amant de lady Chatterley ou du Dieu des corps qui semblent avoir été écrits exprès pour indiquer quels sens emprunter à une jeunesse en mal de sensations la « JUMENT VERTE » fit son effet : 

       Alors fouette cocher conduit-nous au VIN sans « O ».

       Le vin sans » O » subtil jeu de maux, lieu de perdition dans lequel l’ouvrier venait verser sa paye en étanchant sa soif de liberté, pendant qu’au foyer privé d’eau et d’électricité à cause de factures impayées, une femme et ses rejetons attendaient dans l’abandon. Il y a du mélo dans l »O « .

       Tout en lisant Zola, elle prend conscience que l’Élite vit grâce à l’ignorance du peuple, pendant que son homme vide les litres. 
       Bonsoir tristesse et bonsoir tristes fesses, demain nous irons nous pochetronner au « tout du cru ».

       La boucherie sans  » O  » si chère à HERGE.

       Située en province prés du château de Moulinsart, elle servira de banc d’essai à des gags téléphoniques de Jean-Yves LAFESSE sous le pseudo. de Madame LEDOUX.

       La spécialité locale est le kakemphaton crée il y a bien des siècles par un maître du genre : Maître CORNEILLE.
    Mais aussi incroyable que cela puisse paraître, peut-on laisser faire quand on sait que «  le désir s’accroît quand LAFESSE recule «  Seul Polyeucte connaît la réponse .

       Ayant peur de heurter votre susceptibilité avec ce langage de charretier, je me suis penché sur ce langage qui se disait autre fois « châtié ».
       J’étais persuadé que cette expression avait une connotation de vulgarité, mais bien au contraire. 
    Châtier vient du latin castus : pur. Mais ô subtile embrouille, il indique aussi punir avec sévérité et polir, rendre plus pur, plus correct, en parlant des ouvrages de l’esprit. Donner du style le plus correct à son langage !

       « Jean d’O «  aurait froncé les sourcils en lisant cette prose, s’autorisant à me trouver téméraire de persévérer ainsi dans mon style d’expression.

       Aurais-je été châtié pour ma témérité ? A vous de me répondre.

    .

     



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  •  

     

    Jeanne d'arc aurait été l'auteur(e )de cette phrase :

     

    "Vous ne m'avez pas cru...alors vous m'aurez cuite"

     

    Était-ce par bravoure, par provocation, par humour, toujours est-il qu'elle fut prise au mot.

    C'est typiquement français que de finir avec panache .

    Je vais mettre les pieds dans le plat en vous contant l'histoire d'explorateurs venus de France et qui se retrouvent au menu d'une tribu de cannibales.

    Ils sont entrain de cuire dans un chaudron, et juste avant de servir de plat principal, un des deux suppliciés explose de rire. Stupeur !

    Son malheureux compagnon l'interroge sur les raisons de sa joie : " Ah les cons !" Dit-il rien que pour gâcher le repas, je viens de faire mes besoins dans l'eau de cuisson ".

    Mais comme disait François :" Il n'est bon bec que de Paris"  ce qui nous ramène aux femmes du temps jadis qui savaient, quand il le fallait, rester pucelles.

     

    Au moment ou j'écris ces mots, je suis conscient de l'importance de ce crime de  "lèse-étendard" car cette e-conne est l’emblème d'un parti politique dont on essaye encore une fois de diaboliser le fondateur.

    A bien y regarder, une fois " la crue ôtée " il ne reste que " la cuite "

     

    Ma stupeur est semblable à celle que ressent un fumeur de kiff qui s'aperçoit que c'est une Gitane qu'on lui a refilée à la place de son herbe qui le rend béat.

    En ce qui concerne la Gitane, je l'ai épousée voilà 40 ans. Si pour certains la consommation de drogue et le tabagisme les conduiront en terre, c'est pour moi le nirvana qui m'est offert.

    En poursuivant mes recherches sur les crues d'un long fleuve tranquille, je vous rappelle que les largesses des fleuves lors de leurs pérégrinations intempestives et bucoliques laissent à leur retour des alluvions qui deviennent des trésors de fertilité..

    A Contrario en période de cuite, et bien qu' il existe des similitudes entre les méandres d'un fleuve en crue et la démarche de celui qui a la cuite, le retour dans le droit chemin ne se fait pas sans dégâts. Ils ont tous les deux du mal à regagner leur lit.

    Une précision s'impose et vous saurez tout du cru.

    Mon ancêtre était il cueilleur ou chasseur ?

    Jusqu'à présent, aucun anthropologue sérieux ne doutait de l'appartenance de l'espèce humaine à une longue lignée de carnassiers .

    De puis la nuit des temps, l'Homme mange de la viande. Il se lasse parfois du manque d'originalité quant à la préparation du steak d'auroch.

    Il faudra patienter quelques années pour que Casimir Moisson, chef de la Maison Dorée, en l’honneur du compositeur Gioacchino Rossini invente le "Tourne dos du même nom".

    Le compositeur y avait une table attitrée, et avait l’habitude en entrant dans le restaurant, de serrer la main du maître d’hôtel, du sommelier, des serveurs et du chef. Un jour il lui aurait demandé un tournedos agrémenté d’une sauce au foie gras et aux truffes. Le maître d’hôtel, surpris par cette demande, l’aurait fait servir « dans le dos » des convives, pour ne pas qu’ils soient surpris à leur tour.

     

    Cette viande provenant de la chasse était consommée crue ou cuite....encore un fantasme de ces maudits anglois et de la perfide Albion. Considérant que Jeanne la pucelle n' étant plus de la première jeunesse ils ont choisi de la présenter au rôtisseur de l'époque comme une «  dur à cuire ».

    La Jeanne attendrie à l'idée de se trouver à la table du Roi de France a fondu comme du bon beurre ...normal on est Normand ou on ne l'est pas !

     

    Du latin crudelis " qui aime le sang " dérivé de crudus: "cru et saignant."

    Je dois avoir quelques ancêtres loups des steppes qui ont dégusté un Tartare tout cru. De nos jours il faudrait être mongole pour s'y risquer.

    A vaincre sans périls le loup triomphe sans gloire et se jettera sur un tartare de saumon ou de canard que seule CATINOU a les connaissances et le pouvoir de lui apporter en offrande.......on ne se refait pas, l'héritage est bien là dans les gènes...mais plus les dents !

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

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