•  

    J 'étais tranquille, j'étais peinard, prés d'un feu entrain de faire griller un bout de lard. ( c'est pour la rime).

    Réminiscence d'une vie passée à parcourir les chemins de traverse, à l'abri des campagnes malveillantes où je faisais griller des travers de porc en compagnie de mes ami du Voyage, bien abrités par de profonds fossés.

     

    L'esprit traversé par un Orient-express ravageur, effaçant toutes traces du souvenirs sur son passage, je me laissais aller à la contemplation des nuages.....la tête vidée de toutes pensées présentes, passées et encore moins à venir.

    La béate attitude n'était pas dans mes habitudes mais pour cette fois je m'y étais confortablement installé.

     

    Reprenant le cours de mon inoccupation je me suis dit «  ben mon cochon » (ça c'est pas pour la rime, le cochon c'est bon...enfin pas pour tous les gens. ) et tout en fristouillant devant moi, complice de mes élucubrations, le cochon m'a dit «  Eh patate. !..réveille toi je brûle..faudrait voir à faire attention, je suis à poil, la soie tu me la rasée ».

     

    Un cochon qui parle...Je savais que pour la télé il pouvait se trouver dans l'espace ( le Muppet show)...) dans les rapports homme-femme , j'ai souvent entendu dire que les hommes étaient tous des cochons, mais que les femmes aimaient bien les cochons dans ces moments là.

    Mais alors, pour les gens qui, de par leur religion, n'aiment pas le cochon ? A moins que ce soit ces hommes là qui n'aiment pas les femmes....enfin je m'embrouille et pars en vadrouille.

    Ce ne sont que des réflexions qui ne sortiront pas de ma tête, vu que je suis en mode relaxation., je ne vous raconte pas de carabistouilles.

     

    Revenons à la réalité d'alors.

    L'idée est là au plus profond de mon Moi, elle est ancrée mais pas encore encrée , Ce n'est qu'une trace laissée par un de mes sens abusé prête pour me plaire, à se coucher sur le papier.

     

    A ce sujet avez-vous remarqué, amateur de cochon, que les ânes se congratulent entre eux ? Ils se félicitent de faire partie d'une élite, ils s'auto-congratulent, époussetant l’arrière train d'un autre encore plus âne qu' eux , à grands coups d' encensoir et s’époustouflant de ce que cet autre, puisse leur dire « Asinus asinum fricat ».

    Et c'est là que « le bats me blesse »  comme le disent les ânes bâtés.

    Être ou ne pas être au milieu de la mêlée ?

    J'avais naguère, tout excité, découvert dans un bar d'une cité cette réflexion : « l’écrivain a une feuille de papier, le sculpteur a sa pierre à tailler, Seul le musicien à pour s'exprimer le silence ! » .Tout le petit monde du poète en 3 acteurs recensés.

     

    Bousculant ma béatitude, un des frères RIPOLIN, du Train de l'Orient expressément débarqué, me fit part de son mécontentement : « tu soliloques à terre pendant que nous, génies des couleurs, tu nous considère comme des barbouilleurs s’emmêlant le pinceaux »......Diable, je les avais oubliés, peindre c'est aussi s'exprimer.

    En effet, ils ne se congratulaient pas entre eux, mais se donnaient des coups de pinceau dans le dos !

     

    Retour au feu. Ce cochon bien que rasé avait un tel toupet que je l'ai mangé.

    J'étais agacé par le fait que l'on puisse parler en mangeant !

    Il me fallait sur le champ trouver une réponse à cette estocade.......Et c'est là qu'elle est arrivée, la panne d'inspiration.

     

    La panne d'inspiration.... A quoi ça sert ? c'est pourquoi faire ?

    Elle a été inventé par votre cerveau fécond. C'est un signal d'alarme qui est soudainement tiré alors que votre esprit est parti en voyage.....arrêt en rase-campagne....un plomb a sauté.

    Vous débarquez en compagnie de vos valises sans poignées. Bienvenue en terre inconnue dans le monde du silence.

     

    Il y a un léger détail dans ce monde, la communication se fait unilatéralement.

    Contrairement aux us et coutumes, c'est vous qui êtes muet comme une carpe, les gens que vous croisez s'adressent à vous, mais vous...silence radio.

    Pas de son, pas le moindre raclement de gorge, le moindre murmure s'échappant de votre clavier vous ferait passer pour un bavard.....il y a bien un manque.

     

    Je connaissais le manque de caractères pour un imprimeur, le manque de franchise pour les services postaux, le manque de pot pour les poules et le manque de bol pour les moines Bouddhistes, mais là...je laisse libre cours à votre imagination débridée.

     

    Et si vous mettiez à profit cette extinction de frappe sur votre « Azerty » pour vous retournez sur votre passé et préparer votre avenir.

    Pierre DAC l'a bien cerné ce moment difficile : Un homme a son avenir devant lui, et il l'aura dans le dos chaque fois qu'il fera demi-tour.

     

     

     

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  •     Bruno PELLETIER « in LE TEMPS des CATHÉDRALES » aurait chanté :

                 « il est venu le temps des B.B.Q, chez le Loup Pépère, cuisiner autrement, il ne sait pas faire »….. ce qui est presque vrai.

        Délaissons ce mode de cuisson si vous le voulez bien, pour nous intéresser à une phrase qui, replacée dans son contexte, vous donnera l’occasion de montrer « qui c’est le patron » !

        Sous un soleil de plomb (oui en Auvergne les plombs pètent vers 14 degrés..) vous venez de participer à un barbecue printanier Tout c’est bien déroulé car jusqu’ici tout va bien.

        Quel homme n’a pas entendu cette interpellation jetée au moment de quitter la table , lieu de communion  , propice à la discussion sur la façon d’achever  une partie de jambes en l’air entre une cuisse de poulet aux morilles et un pied de cochon  gratiné ?

        Ce leitmotiv a le don de me mettre l’écume aux naseaux à tel point que je préfère continuer mon repas sans pain (ce qui et bon pour ma brioche) sans sel (ce qui est bon pour mon cœur) sans vin (ce qui ne sera pas profitable  à ma sieste).

        « Ne pars pas les mains vides »

        Tout en marmonnant, je ne sais quelles imprécations, vous songez à cette douce nuit d’été durant laquelle vous avez accepté le meilleur mais pas le pire….. Mais sacrebleu, si ça continue, je vais la prendre au mot !

        Tenant à affirmer votre élégance, aussi bien dans la parole que dans le geste , vous vous retournez et, royal comme l’autre gourde, ex femme d’ un Hollande-Président qui voyageait toujours en compagnie de Ségolène, vous déclarez : « Oui je pars…… mais les mains pleines ! (petite précision : le François voyageait toujours en compagnie de Ségolène, car il avait lu que, en cas de soif, il fallait toujours avoir une  »gourde » avec soi).

        Dans le sac de voyage et à votre place, j’emporterais un nécessaire de survie (vivre sans elle ?  vous n’y pensez pas !) , ma carte bleue (où ai-je mis ce foutu code ?), des vêtements pris au hasard (cet ensemble de chez truc-moche, celui qui me fait ressembler à un Kosovar et qui la fait hurler), ma boite de médocs  (et oui mon gars ! t’es plus de la première jeunesse),  mon porte feuille ( dans quel blouson l’ai-je oublié)…. bon trop compliqué tout ça… je prends simplement les assiettes, la panière à pain, la carafe de vin, la salière, la poivrière… oui bien sûr chérie je n’oublie pas de changer de chaîne de télé en partant !..

         Je sais tu ne supportes pas J.P PERNAUD tout comme toi, je préfère le RICARD .

        Comme quoi avec un peu de bonne volonté, tout peut s’arranger à condition de lui donner raison.

        Une fois de plus j’ai baissé mon pavillon et non pas mon pantalon palsambleu !

        Il y a des jours au soir desquels  j’en ai plein le dos et le bas du dos. Tiens, pourquoi ne pas dire ras-le-cul ?

        Question d’éducation, de bien séance ou de précision morphologique quant à la situation du problème ?

        Je découvre ces expressions qui émaillent nos parcours de vie ou de survie de tous les jours, ne seraient-elles pas en rapport avec  les « mal être » que nous extériorisons ? J’ai souvenance d’une  de ces dernières, grivoise et malodorante  à souhait mais qui replacée dans ce con de texte arrive comme un cheveu sur la soupe et repart comme un pet de lapin sur une toile cirée.

        Je vous la  glisse en douce : de J.M Bigard : pet contenu, furoncle au cul.

        Que les dames qui seraient choquées d’une telle hardiesse de ma part, me rayent de leurs cercles mais c’est la vérité vraie, celle qui sort de la bouche des enfants (oh sacrilège !)  si tu ne dis pas ce que tu as sur le cœur… histoire de te soulager… tu vas droit vers un titre de propriété d’un « furunculus ou tumeur inflammatoire……  en gros c’est la cata, il faut dire stop à cet  « embourbeur » ce qui te remplit  le bas du dos,  c’est une question de vie ou de mort.

        Revenons à nos préoccupations linguistiques.

        Ne trouvez-vous pas qu’il y a une logique entre nos expressions de ras-le-bol et l’apparition de nos maux ?

        J’émets le vœux sincère que vous vous intéresserez à ce problème, car le traitement de ce dernier ne se fera pas sans vous…. Donc à la fois prochaine, pour une suite en toute logique.

        A suivre.

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  •  

    Une page blanche, immaculée, vierge de toute écriture, de toutes ratures....si cet instant ne revêtait pas un caractère aussi solennel je dirais que c'est un endroit où la main de l'Homme n'a jamais mis les pieds !

    Quoique...il existe des pieds de page, des « footer » en langage de danseurs de valse hésitation ( oui, je fais allusion aux perfides «  breixitois » : un coup je rentre, un coup je sors et un coup je reste ) et si les  « footer » étaient pour vous les adeptes du ballon rond, leur tour de passe-passe est apparenté à un pied de nez.

    J' ai noté comme un benêt, une formule d'un artiste « de passage » (  aux dires de la serveuse d'un bar dans lequel cet ''oiseau de passage'' avait écrit ce texte au plafond !)...fallait vraiment que le gars soit sacrément secoué pour dédicacer le plafond et bigrement doué en écriture rapide...

    Quoique il y ait des temps d'apéro qui durent longtemps.

    Donc rapidement, il avait écrit :

    l’écrivain à une feuille de papier,

    le sculpteur à sa pierre a tailler

    Seul le musicien à pour s'exprimer le silence !

    Jolie formule qui Laisse présager que son art nécessitait une « grande «  feuille de papier pour recevoir les expressions d'un gars allumé.

    Si je pousse un peu plus loin ma réflexion, en « entête » qu'aurait-il bien pu écrire  : il y a des silences qui en disent long ». Formule incompréhensible pour un artiste du crayon qui connaît la chanson de l' écrivain devant une page blanche, en manque d'inspiration.

    Vite un petit coup, vite fait bien fait sur le zinc et c'est reparti pour l'imagination....Quoique il suffit d'avoir un petit peu d'imagination d’après Charles TRENET pour entrer dans son jardin extraordinaire.

    Mais ce ne fut pas le cas puisque cet artiste est entré dans un bar comme certains entre en religion. Ce ci étant, le dosage du « petit coup » est primordiale est reléve du domaine artistique....le trop et le peu gâtant le jeu,il suffirait de trop aligner les verres et l'esprit s'envole ailleurs comme celui de la part des anges dans l'éther ou les limbes si chères à notre ami Oli.(Plumes de poète.fr )

    Quoique....le rôle d'un écrivain, artiste et poète est bien d'aligner les vers  Je laisse le soin à votre esprit critique le plaisir non dissimulé de m'assassiner pour ce jeu de mot laid pour gens bêtes .

    Qu'aurait-il était utile de dire à ce personnage, que j'imagine bien mal entrain d'écrire de manière fugace sur un plafond de bar ?

    La réponse était inscrite quelques centimètres plus loin :

    « Donnez des conseils à un artiste c'est lui couper les ailes ». C 'est sans appel !

    En effet je me vois mal couper les ailes à un allumé qui « flotte »  prés du plafond pour écrire toute sa déraison......Plus dure serait sa chute.



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  • L'évidence

    Confondre : «évidemment» avec «évidence» c'est confondre «soupçonner et sonner la soupe» ou « glisser dans la piscine et pisser dans la glycine ».

     

    je reprends l'idée hypothétique posée par Delolly qui en maître à penser a su poser des affirmations pour faire naître et émettre le doute en émoi. (voir plume de poète.fr )

     

    Ah d'admiration ! Le rusé...on dirait du Satge....c'est du marketing direct...créer un besoin pour vendre son remède, inventer le cambriolage pour vendre des alarmes, mettre un Gilet Jaunes sur un rond-point XXXXX ou comme le fit Archimède dans sa démonstration des nombres ( du même nom ) :

    « Le nombre d'Archimède est relié au nombre de Richardson et au nombre de Reynolds ».

    Il donne un résultat étonnant,jugez en par vous même : Ar = RiRe ² .

    Rire est bien le propre de l'homme, et quand on sait que La légende dit qu'Archimède était dans son bain lorsqu'il découvrit cette loi mon admiration de benêt devant Delolly et Satgé me donne à crier « EUREKA » en lisant les écrits de ces deux gars propres.

     

    Il ne m'en fallait pas plus pour me mettre en route à la recherche du mot inconnu.

    Il fallait des  syllepses  ..ma non troppo  aux risques d'en perdre mon italien.

    J'ai donc opté pour des Tropes.

    Les tropes sont : «  le fruit d’associations mentales qui conduisent au changement de sens des mots ».

    Ainsi, le mot « flamme » symbolise également la passion amoureuse, dans une relation métaphorique en philosophie du scepticisme …...

    Le trope désigne un argument que les sceptiques grecs utilisaient pour démontrer l'impossibilité d'atteindre une vérité certaine et pour conclure en conséquence à la suspension du jugement.

     

    A cet instant précis j'ai retrouvé mon italien qui criait « Avanti la camionetta" bien décidé que j étais à fuir devant les difficultés présentes dans cette explication. De toutes évidences, trop fort pour moi. (j'ouvre une parenthèse sur cette erreur de traduction qui en fit une tradition : en avant la baïonnette cri de guerre qui donne de l'élan dans l'attaque et : en avant la camionnette cri de guerre qui donne de l'élan dans la fuite).

     

    Est-ce parce que le fait de nier l’évidence n'est pas évident et que j'aime la difficulté ou est-ce par esprit de contradiction, mais accepter ce qui paraît être comme « le nez au milieu de la figure » pour le commun des mortels, me fait hurler.

     

    En patientant que l'encre sèche et que le café fasse le tour de mon cerveau, je poserais sur le clavier des questions évidentes.

    Question feue Notre Dame :

     

     « Que ce soit pour ses locaux, son véhicule, son personnel, et même pour sa propre personne, il est important d'avoir une assurance qui couvre l'essentiel des sinistres. »

    C'est pourquoi une assurance responsabilité civile professionnelle est indispensable » .mais pas obligatoire.

     

    Une personne très proche dans mon entourage, pleine de bon-sens, a soulevé le problème suivant :

    « Toutes les entreprises ayant pris part au chantier de la cathédrale Notre Dame ont une assurance professionnelle couvrant leur travail....en principe

    C'est cette assurance qui devra assumer les frais causés par cette catastrophe.

    Elle devra payer les frais de remise en état .

    Les généreux donateurs seront-ils remboursés de leur argent versé ?

     

    Je me doute de la réponse. Alors à qui va aller ce trop perçu ? Je vous laisse deviner la réponse.

     

    Parlant des symboles :

    L'Homme a besoin de symboles pour diriger sa vie. Se sont des ,Êtres, objets ou faits perceptibles, identifiables, qui, par leur forme ou leur nature, évoquent spontanément (dans un groupe social donné) quelque chose d'abstrait ou d'absent.

    L'édifice maçonné par la main de l'homme ,(la cathédrale Notre Dame ) vient d'être détruite par le feu....Quid de Jeanne d'Arc ? Évidemment aucune comparaisons...quoique.


    Au sujet des codes.

    Quel est votre « dress- code » ?

    Le code vestimentaire (souvent également dans sa forme anglicisée dress code) a une signification sociale importante. ... Le code vestimentaire approprié pour une soirée est parfois précisé sur le carton d'invitation.

    Et celui des personnes qui fréquentent les camps de naturistes ? De toutes évidences c'est de l'Humour.

     

    Parlant de nos présences sur ce site.

    La perfection n'est pas le résultat du hasard, elle est l'aboutissement d'un long cheminement de la pensée et de l'application d'une méthode, de constats d’échecs, de centaines de remises sur le métier d'ouvrages inachevés et d'un...poil de chance.

     

    La chance ne sourit-elle qu'aux audacieux ? « Avoir de l'audace » comme le criait Danton et ne pas oublier d'un remettre une couche, ressemblerait à faire le pied de grue devant l'opportunité qui tarde à se présenter.

    Je préfère ce trope du «  the right man in the right place» quitte à oublier que le hasard peu parfois bien faire les choses.Que de la technique en somme et de toutes évidences...

    En faisant allusion aux poètes Je répondrais « et la tendresse bordel ! »

     

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     Le boomerang

       Ce merveilleux objet de communication aurait été inventé et utilisé à l’origine par le peuple aborigène.

       À ces véritables sauvages, qui ne connaissaient même pas l’internet ni la mode vestimentaire du «  prêt-à-porter«  on a fait croire que cet ustensile n’aurait aucun effet bénéfique sur leur civilisation et qu’ils pouvaient s’en laisser déposséder.

       Filou comme pas deux, l’Homme blanc a tenté de tirer profit de cet objet. 

       Après de nombreux essais infructueux, dépité, il jeta au loin ce « foutu bout de bois » .

       Hors un boomerang a une trajectoire courbe, il est construit et lancé de telle sorte qu’il revienne vers son point de départ. C’est ce qu’on appelle « l’effet boomerang. »

       En langage plus compréhensible, si tu manques ta cible, alors l’objet, qui servait à assouvir ta vengeance, te revient dans ta face, sous le rire goguenard de cet ignare à qui tu voulais faire perdre la face.

       J’imagine très bien  Pemulwuy (1769-1802), ce résistant à la colonisation britannique, se fendre la pêche en dégustant un verre d’un succulent Cabernet Sauvignon, le soir au retour de la chasse, assis près de son feu de camp.

       Ce nectar, provenant de la vallée Barossa en Australie méridionale, lui donne de la joie surtout lorsque il imagine l’Homme blanc Intelligent recevoir en pleine tronche l’objet jeté aux orties.

       Ce qui m’intéresse dans cette démarche, c’est la notion du temps qui prend son temps pour revenir du passé en vous rapportant des objets. La métaphysique comme science des objets qu’elle se donne est impraticable et c’est tant mieux !

       Nous savons par expérience que la distribution du courrier laisse à désirer au pays des Wallaby. Aussi fut instauré « le retour à l’envoyeur ».
       Dans le cas très rare lorsque un ami qui vous veut du bien vous invective et profère à votre encontre des paroles à faire pâlir tous les Marquis de Sade, combien de temps met un boomerang pour revenir à son expéditeur ?

       La réponse se trouve dans un sketch du regretté Fernand RAYNAUD ;  elle concerne le temps que met un affût d’un canon pour refroidir : « Un certain temps ».

       «  un temps trop court à mon goût » bien que la vengeance nécessite un temps certain « à refroidir ».

       Si l’effet boomerang est universellement connu, ce peuple connaissait-il l’usage intempestif de la   manivelle. ?
    Plus sophistiqué et plus moderne le « retour de manivelle » n’en est pas moins que la conséquence désagréable et inattendue d’une erreur passée.

       Au moment du retour de ce boomerang vengeur, on peut imaginer que « pendant ce temps là je tournais la manivelle » pour ne pas perdre une miette de ce plat qui se mange froid. (« La manivelle  par WAZOO)

       Il est une coutume de dire que les inventions sont l’œuvre de fainéants, d’ou l’invention du démarreur électrique pour la voiture et du S.M.S. pour les internautes.

       Je reconnais que l’anachronisme est flagrant. Pour cette nation d’aborigènes, autant demander à un«  bushman » qui s’exprime en langue khoïsanes qui incorpore des clics (consonnes inspirées) de traduire une phrase en langue des signes !

       Restons sur nos gardes lorsque nous retrouvons des connaissances à qui nous avons glissé « peaux de bananes « , » savon noir » en haut des escaliers, « peste à bubons », petite vérole, perte du ticket gagnant du loto, mariage avec ma sœur et Macron président , toutes ces schadenfreudes que l’on a souhaitées à notre pire  ennemi.

       Si vous le voyez boire un petit verre de Cabernet Sauvignon….. il va bien rigoler…. mais pas vous.

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