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    D'une manière générale et d'une façon plus particulière dés qu'il s'agit d'endosser la responsabilité d'être Père, du côté de chez l'Homo qui venait d'être erectus....c'est la débandade .(NB- les points de suspension ne sont pas là pour faire beau mais pour que votre imagination fasse son travail).

     

    Un des aspects qui caractérise l'Homme moderne, est de fuir devant ses responsabilités.

    Il est , paraît il ,de plus en plus rare de trouver un homme qui assume les fonctions de père.

    La nature ayant horreur du vide, la femme intelligente inventa les couches anti-fuites pour sa progéniture et pour les désagréments causés par sa féminité, Dame Nature l'ayant décidé ainsi.

    Devant la problématique qui amène à faire croire aux hommes qu'ici c'est mieux qu'ailleurs, elle inventa la cuisine qui retient 

    "Les petits maris que se débinent."

    Mais l'Homme par ruse et par intérêt allait contrecarrer ces projets anti fuite ..il inventa la fuite raisonnée :

    les cerises sont meilleurs sur l'arbre de la voisine ".

     

    Cette excuse est parfois aggravée et se transforme après quelques cueillettes de fruits défendus dans l’Éden de la voisine en :

    " attends je vais chercher des allumettes au bar du coin " et jamais ne revient.

    Il y a heureusement une exception. C'est au cours de la nuit du 24 au 25 décembre où nous découvrons qu'il y a pléthore de pères à Noël.

    Le constat est effrayant : l'Homme fuit et ce phénomène est bien connu, il fait eau de toutes parts. Il patauge les deux pieds dans la boue de ses mensonges.

    Dans le Sud de la France, le mari est obligé de mettre du Pastis dans son eau pour troubler les pistes.

    Plus au Nord, notre Homme n'est-il pas contraint de mettre de l'eau dans son vin...en vain.

     

    Mettre de l'eau dans son vin n'est-ce pas troubler l'action du divin ? .

    Ce proverbe peut encore s’appliquer à ces personnes qui abandonnent leur esprit à la conception de vastes projets et qui, en présence des difficultés que doit entraîner leur réalisation, reviennent bientôt de leurs résolutions pour en adopter d’autres dont l’exécution soit plus simple et plus facile....l'Homme revoit ses ambitions à la baisse,

    il ne relèvera pas le défi d'être un papa...il se contentera d'être un amant. 

    En Belgique c'est « Dis-moi où est ton papa ? . »Maman dit que lorsqu'on cherche bien on finit toujours par trouver.... .la frite sur le kebab en quelques sortes...

    En politique c'est pas mieux. Mac MAHON,ce représentant du peuple français, déclarait en 1875 à Toulouse, lors des inondations : « Que d'eau...Que d'eau »et il aurait ajouté « j'y suis j'y reste ». Ce fut l'alliance du sabre et du goupillon....quel Homme !

    Mieux vaut prévenir que guérir ".

    C'est dans ce sens que les Hommes de la ville de Shenyang, Mandchourie, utilisent  ce proverbe, aux fins de préparer leurs légitimes à des absences répétées :

    Nettoie par un beau jour la gargouille où coule l'eau, afin qu'elle soit préparée pour l'orage "

    Poétiquement parlant, cette expression vaut son pesant de conseils en hygiène intime.

    La femme toujours présente dans les histoires des hommes, se laisserait-elle abusée volontairement par le mâle?

    Serait-elle réduite à n'être qu'un jouet entre les mains de ces maris volages ?

    Oh que non...pour clore cet épineux débat je citerai ce proverbe qui leur offrira enfin le beau rôle : 

    « Tant va la cruche à l'eau qu'à la fin elle se casse »...la roue tourne, c'est elle qui s'en va.

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  • Les pères Noel se suivent et se ressemblent


    Quels « papas » avons-nous croisé ces temps derniers :

    Papa Chanteur : ou maître chanteur, loin de l'enchanteur qu'il aurait pu être

    Papa Pool : entendu sur un stand de tir. Pull... Une mère en colère tenait le fusil !

    Papa Gâteau : l'abus de sucre ramollit le cerveau. La prochaine étape : Papa Gâteux

    Bon Papa : découvert au service des rebuts de LA POSTE : ... Bon pour un Papa. Jamais attribué !

    Papa mobile : véhicule réservé à une éminence... Portant un uniforme et qui ferait avancer sa carrière, à vive allure : ne dit-on pas

    « des habits çà sert d'auto » .Vraiment tiré par les cheveux... Je vous l'accorde.

    Papa Poule : méfiance, certains deviennent des « Papa Coqs » ou pire encore des « Papa coke » en quelques lignes !


    Les papas, pour qu'ils méritent cette appellation, ont donc fait la rencontre d'une « poule » (péjoratif)ce qui ne fait pas nécessairement d'eux des papas poule (Voir plus haut sur un perchoir). À ce sujet, savez-vous ce que dit un enfant déçu par le comportement de son papa, ce qui le met plus bas que terre ? : « J'ai vu mon père choir ».

     Çà tombe bien me direz-vous, car avant d'être ce père indigne, il a été un père OK (perroquet pour les adeptes du gris du Gars bon).


    La progéniture de cette union ne serait-elle pas un Fils à Papa ? Fils gâté, qui profite pleinement des richesses de ses parents. 
    Pourquoi ne dit-on pas un fils à Maman.. ? L'écriture inclusive a été promulguée, faut-il croire à son application... Autant croire en l'action d'un vieux barbu, ventru et malicieux.

    Il conduirait sa vie « à la papa » de façon désuet, périmé, un peu comme le faisait Grand Papa, tout en conservant à nos yeux une nuance de sympathie, pour désigner une personne d'un certain âge qui a généralement de l'embonpoint et l'allure débonnaire....Comme ce bon vieux que j'ai croisé en revenant chez moi ce matin, il m'a salué en chantonnant : « Oh Oh Oh ».

    Il n'était pas seul, pressant le pas pour regagner son Nord natal, il était accompagné d'une jeune fille qui s'appelait  MARIE-NOEL, C'était la fille du Père Noël  J'étais le fils du Père Fouettard  Je m'appelais Jean Balthazar....

     

    Quel ordure ce Père là. (suivant les nouvelles règles de l’Écriture.. Heu...comment dites-vous ?)

     

     

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  • Paroles de la chanson Le Grand Pan par Georges Brassens

    Du temps que régnait le Grand Pan, 
    Les dieux protégeaient les ivrognes 
    Un tas de génies titubants 
    Au nez rouge, à la rouge trogne. 
    Dès qu'un homme vidait les cruchons, 
    Qu'un sac à vin faisait carousse 
    Ils venaient en bande à ses trousses 
    Compter les bouchons. 
    La plus humble piquette était alors bénie, 
    Distillée par Noé, Silène, et compagnie. 
    Le vin donnait un lustre au pire des minus, 
    Et le moindre pochard avait tout de Bacchus. 

    Mais se touchant le crâne, en criant " J'ai trouvé " 
    La bande au professeur Nimbus est arrivée 
    Qui s'est mise à frapper les cieux d'alignement, 
    Chasser les dieux du firmament. 

    Aujourd'hui çà et là, les gens boivent encore, 
    Et le feu du nectar fait toujours luire les trognes. 

     


    Mais les dieux ne répondent plus pour les ivrognes. 
    Bacchus est alcoolique, et le grand Pan est mort. 

    Quand deux imbéciles heureux 
    S'amusaient à des bagatelles, 
    Un tas de génies amoureux 
    Venaient leur tenir la chandelle. 
    Du fin fond des Champs Elysées 
    Dès qu'ils entendaient un " Je t'aime ", 
    Ils accouraient à l'instant même 
    Compter les baisers. 
    La plus humble amourette 
    Était alors bénie 
    Sacrée par Aphrodite, Eros, et compagnie. 
    L'amour donnait un lustre au pire des minus, 
    Et la moindre amoureuse avait tout de Vénus. 

    Mais se touchant le crâne, en criant " J'ai trouvé " 
    La bande au professeur Nimbus est arrivée 
    Qui s'est mise à frapper les cieux d'alignement, 
    Chasser les dieux du firmament 

    Aujourd'hui çà et là, les coeurs battent encore, 
    Et la règle du jeu de l'amour est la même. 
    Mais les dieux ne répondent plus de ceux qui s'aiment. 
    Vénus est faite femme, et le grand Pan est mort. 

    Et quand fatale sonnait l'heure 
    De prendre un linceul pour costume 
    Un tas de génies l'oeil en pleurs 
    Vous offraient les honneurs posthumes. 
    Pour aller au céleste empire, 
    Dans leur barque ils venaient vous prendre. 
    C'était presque un plaisir de rendre 
    Le dernier soupir. 
    La plus humble dépouille était alors bénie, 
    Embarquée par Charon, Pluton et compagnie. 
    Au pire des minus, l'âme était accordée, 
    Et le moindre mortel avait l'éternité. 

    Mais se touchant le crâne, en criant " J'ai trouvé " 
    La bande au professeur Nimbus est arrivée 
    Qui s'est mise à frapper les cieux d'alignement, 
    Chasser les dieux du firmament 

    Aujourd'hui çà et là, les gens passent encore, 
    Mais la tombe est hélas la dernière demeure 
    Les dieux ne répondent plus de ceux qui meurent. 
    La mort est naturelle, et le grand Pan est mort. 

    Et l'un des dernier dieux, l'un des derniers suprêmes, 
    Ne doit plus se sentir tellement bien lui-même 
    Un beau jour on va voir le Christ 
    Descendre du calvaire en disant dans sa lippe 
    " Merde je ne joue plus pour tous ces pauvres types." 
    J'ai bien peur que la fin du monde soit bien triste.

     

     

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    De retour sur la terre de mes exploits, il n'a pas fallu bien longtemps pour que le téléphone « « Arabo-Andalou » se mette à se manifester. Je ne pouvais pas décemment faire allusion à un téléphone maghrébin qui par réputation a une connotation négative.

     

    Les nouvelles vont vite, apportant leur lot de surprises, bonnes ou moins bonnes, la terre a tourné avec ou sans moi, je les accueil avec ou sans émoi.

     

    Il m' a souvent été difficile de faire part de mes sentiments à l'appel de la liste des non présents, je dois beaucoup à tous ces va-nu-pieds, à tous les gibiers de potence qui ont accompagné mon long et inachevé cheminement qu'est ma vie.

     

    Des noms, des surnoms, des visages, des lieux témoins d'aventures hantent mes nuits, mais les frissons qu'ils procurent ne sont pas ceux de la peur ou de la tristesse. Ils me ramènent à la jeunesse des années passées en leur compagnie, aux exploits de « Pieds Nickelés » des aventuriers de la route.

     

    La dernière nouvelle me laisse rêveur et, je dois le reconnaître un peu déçu.

    Oui déçu car j'étais bien décidé de renouer avec mon passé en partant à la rencontre de certains de ces flibustiers.

     

    C'est de l'un d'eux dont je vais vous parler.

    Entre ce « coquin » et moi, s'était glissée une véritable amitié, forgée sur un respect des us et coutumes des Gens du Voyage, sur des engagements d'histoire d'Hommes et sur une complicité dans un milieu ou tous les coups étaient permis.

     

    Il était d' origine Manouche, de ceux que nous appelions les « hommes des bois » ou les «Schwartz ». Noir de peau, de petite taille,le cheveu bouclé comme un angelot de la chapelle Sixtine, musclé comme un artiste de cirque, il traînait dans son sillage une odeur de fumée de feu de bois.

    Sa bouille ronde offrait à celui qui savait lui plaire , des yeux bleus très intenses, et des taches de rousseur, marque de fabrique que tous les gens de sa famille arboraient.

     

    C'est lors de notre première rencontre que j'ai découvert l'univers de ceux qui se déplaçaient en roulotte hippomobile, sa famille en possédait cinq. De coups de commerce en affaires conclues l'opinion que nous avions sur nos deux mondes si différents se changea en respect mutuel.

     

    Très souvent nous avons hébergé, recueilli, soigné et ravitaillé les membres de cette famille.

    Catinou a trop souvent payé de sa personne en « éduquant » les jeunes filles de la famille, enseignant l'usage de la contraception, de l’hygiène de base et de la....réalisation d'une mayonnaise....déclenchant chez ces jeunes « cuisinières novices » des cris de stupéfactions : « ils sont forts ces gagés....Comment y z'ont fait pour faire rentrer la mayonnaise une fois faite dans le tube de l'épicier... » Véridique, les jeunes mères avaient pas plus de 15 ans....et parfois deux maris.

     

    Auprés de lui j'avais acquis un très sérieux coup de mains concernant « la chine des meubles anciens », la récupération des duvets et plumes d'oie, l'art et la manière de « vendre la bonne aventure », l'usage de la langue romani, la confection des paniers en osier et surtout..comment se passer de l'usage de la montre.

    Traiter des affaires et des rendez-vous était un véritable calvaire. Demain n'existait pas et prendre date relevait d'un coup de poker digne la française des jeux...ingérable point de vue organisation...délires en ce qui concerne l'ambiance et le « savoir faire et le savoir être ».

     

    Pendant quelques années, nous avons participé intimement à l'enracinement de cette famille dans les départements du Puy de Dôme et de la Haute Loire. Puis nous avons mis les voiles cap au sud. Je pense que notre « job » était achevé, j'ai maintes et maintes fois vérifié cette théorie de la rencontre utile et du partage....qui ne dure qu'un instant.

     

    Son père réfractaire à tout modernisme (il voyait le diable partout..le beng dans l’électricité!) est décédé dans un véhicule que je lui avais prêté pour une escapade.Le silence a été gardé depuis toutes ces années sur les circonstances de cette perte.

     

    Je n'ai jamais su sa véritable identité, dans le microcosme des Gens du Voyage.

    Il a été mon ami, nous nous estimions, dans ma mémoire un souvenir porte son nom : il se nomme « le Bougodon » membre très regretté de la famille ZIEGLER .

     

     

     

     

     

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    Que faut il entendre par faim :

     

    Mon, esprit de Loup ( pas de loufoquerie entre nous) aurait la fâcheuse tendance à vous mener vers des sujets de réflexion gastro-gloutons.

    La faim sœur aînée de la privation s'accorde bien avec les épisodes de disettes et de rareté de nourriture, conséquences de manque de moyens pour s'en procurer

    Le manque d'argent a été la cause de ces privations.

    Après avoir quitté le monde dans lequel le travailleur lambda évolue dans une relative sécurité et perçoit suivant des réglés établies par son employeur un salaire correspondant à ses possibilités, je me suis retrouvé dans un monde ne connaissant pas les règles que je pratiquais jusque alors.

     

    L'homme normal, si j'ose dire, attend la béquet qu' un système lui accorde «  tu exécutes un travail pour lequel tu as été engagé..tu reçois ta pitance ». Un peu simpliste je vous l’accorde, même si cette dernière est raide (la corde sur laquelle évolue ,le funambule que je suis).

    Pour la première fois j'allais chercher ma pitance et celle de ma famille. Cette démarche m' était inconnue, pas d'exemples dans ma famille d'origine (tous fonctionnaires ou assimilés ) donc je ne possédais pas les codes ni les outils nécessaires pour pratiquer ce sport de combat.

    Certains matins, j'avais l'impression de partir à la chasse comme le firent jadis mes ancêtres les Cro-Magnon, la femme et les petits dans l’attente du retour du sauvage ramenant la carcasse d'un gibier .

    Fallait-t-il succomber aux chants ds sirènes de l'époque lorsqu'un chanteur nous apprenait que « travailler c'est trop dur et voler c'est pas beau, demander la charité, c'est une chose que je peu pas faire » .

    Et pourtant chaque matin il fallait bien se lever et partir à la chasse au miam-miam.

    Je plains les jeunes générations de maintenant qui découvre la dureté de cette chasse et de course contre la montre .Pour ma part je n'ai jamais voulu ni recherché l’assistance d’un monde et d'une société que j’avais eu tant de volonté à quitter, être et rester en accord avec ses convictions.

     

    C'est à cette période bien précise que l'univers des Gens du Voyage m'a été d'un grand secours. Question débrouille, j'en ai appris beaucoup, question coups de mains, entre aide et solutions j'ai tout appris en leur compagnie .

    A leurs cotés, j'ai touché du doigt le racisme du « blanc parmi les siens », du « procès d'intention » du délit de « sale gueule sale » et tout ce qui fait qu'un jour vous décidez de changer d'identité, d’univers, de famille et que vous appreniez à vous exprimer dans une langue, que seuls vos compagnons de route manient pour mieux s'enfermer encore et encore, repoussant ainsi les possibilités de vous faire comprendre sinon admettre par les autres.

     

    C'est le début de la faim, vous n'êtes plus connus de vos pères ni complètement reconnus de vos compagnons de galère....le cul propre oui mais assis entre deux chaises .

    Il y a intérêt à ce que dans vos gènes un caméléon sot venu déposer les siens.

     

    Le début de la faim, celle qui vous ouvre l’esprit sur un nouveau monde et sur un monde nouveau .

    L'appétit vient en mangeant, il s'auto-alimente.

     

    Vous continuez en ma compagnie ?

    Les exemples ne risquent ils pas de vous couper appétit...bien qu’il soit dit qu’il vient en mangeant.

     

     

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