• L'aurore d'un soleil de bohême

    Il faut rendre à BEA  ce qui appartient à cette auteure poétique ...elle  se reconnaîtra dans le titre........la suite m'ayant été soufflée par mes souvenirs "" d'un temps que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaitre""

    Ah...la Bohême....

     

    ..j'aime.... jusque à exploser mon âme pour en tirer les larmes dans mes souvenirs d’ antan .

    ..quel délice que cet affreux supplice.....

    Les libertés de la nuit qui s’enfuient à l'arrivée du jour et des cruelles vérités de la journée.

    Pour autant que je m'en souvienne, j'ai prié pour que soit accompli cet acte de barbarie chaque matin.

    Faut il que je sois, tout comme vous, adepte du sadomasochisme pour appeler ce bourreau de réveil-matin à faire son office : ôter les plaisirs de la nuit et imposer les souffrances de la journée retrouvée.

    Je quitte l'utopie d'une vie envolée avec la fin de la nuit sans retrouver en un lieu imaginaire l' ataraxie de la terre promise

     Le secret de l’ataraxie est l’indifférence, l'insensibilité aux vicissitudes de l’existence ce qui est contraire à l'aurore d'un soleil de Bohême.

    Au lever du jour, nous nous retrouvons sous le feu de ce projecteur divin, le roi soleil, il a mis en déroute le prince de la nuit.

    Les trois coups frappés, le rideau se lève et commence le spectacle de la vie.

    Que vous soyez « coté cour » ou bien « coté jardin » le jour de la première,votre nom sera sur l'affiche.

    Simple hallebardier, époux trompé, roi échangeant son royaume contre un cheval, « être ou ne pas être » c'est à vous de jouer ce rôle jusqu'à la centième.

    Aurez-vous le « Molière » pour avoir joué cette pièce ? avez-vous pris du plaisir au moment où s'est refermé le rideau ?

    Cet instant de l'épectase comparable au décès pendant l'orgasme vous a mené aux thébaïdes,Eden à portée de mains pour certains, Walhalla pour moi.....qu'importe la destination pourvu qu'on ait l'ivresse.

    Femmes et hommes, cheminent ensemble, sans se connaître, animés par la même quête, l’égoïsme d'un plaisir furtif et solitaire, lorsque le plaisir est élevé au rang de religion.

    D'une religion je ne suis pas prisonnier, un souffle anime mon âme, semblable au doux zéphyr chassant les doutes de la la journée e t les fantômes de la nuit, comme autrefois au moment de l'aurore d'un soleil de Bohême.

     

















     

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  • Commentaires

    1
    Jeudi 6 Septembre 2018 à 19:53

    Bonsoir bravo loupzen et merci à toi de ce joli clin d'oeil à mon art 

    Douce soirée mes amitiés bises 

      • Samedi 8 Septembre 2018 à 04:29

        enfin de la justice, rendons à BEA 37 ( non ce n'est pas sa pointure ) ce qui appartient  à la poétesse ! 

    2
    Vendredi 7 Septembre 2018 à 18:45

    C'est une très jolie image ...  "L'aurore d'un soleil de bohème" et cela ne m'étonne pas qu'elle vous ait entraîné bien plus loin que le matin, à la recherche du temps passé !

    Alliez-vous sous le ciel, comme Arthur, les poings dans vos poches crevées tout en rêvant de folles amours ?
    Nous avons tous des rêves qui nous tiennent éveillés !

    Bonne soirée Loupzen.

      • Samedi 8 Septembre 2018 à 04:53

        La Bohême, charmant état d 'esprit dans lequel les poètes espèrent nous voir nous baigner, est bien loin des bohémiens, l'Opérette ayant fait déjà assez de ravages dans l'esprit des Dames en mal d’aventures et de sensations.

        Mes sentiments me rapprocheraient de Charles Baudelaire «  Devant ces voyageurs, pour lesquels est ouvert l'empire familier des ténèbres futures. ».

        Ma réalité, tout de bolduc enveloppée, me rapproche de l’Étrangère ....prés des écluses un bas quartier de bohémiens....quant  à mes  amours de folie, voila plus de 40 années q'ils me tiennent éveillés......mais pour eux et elle aussi les temps sont difficiles.....

        Je vous remercie pour cette élévation spirituellement agréable......

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