• Consommateurs – acteurs par nécessité ou obligations, nos ancêtres piochaient dans les jardins que la nature leur offrait.

    Il n’y avait qu’à tendre la main pour cueillir le fruit pas encore défendu sous peines de poursuites !

    En chassant le « naturel  qui se pointait au galop », l’Homme avec une grande hache a fait des dégâts aux pieds des arbres !

    Jamais content de son sort (parfois je comprends), le professeur Nimbus est arrivé…chassant les dieux du firmament…çà c’est du BRASSENS…

    il se mit à traficoter les plants et à inventer des variétés nouvelles…plus rentables..Plus rentables et plus rentables car le fric se fait parfois au détriment de la qualité et donc de la santé.  (J’exagère peut être ?)

    Mais toujours est-il que certains variétés de nos plantes et fruits ont été « moissonnées » à l’époque par mes ancêtres roulottiers.

    Je vous offre quelques exemples de ces arbres et de ces fruits qui ont été consommés de façon régulière par les Grecs et Romains.

     

     

    L'AMANDIER :

    il était l'incarnation de la princesse Phyllis, qui mourut d'amour pour Acamas, parti à la guerre de Troie.L'amande était amer et les Grecs en consommaient mélangées au miel.

     Le CERISIER  :

    une variété vient d'Asie Mineur et une espèce est indigène dans certaines région du pays.Lucullus prétendait qu'il avait été le premier a importer cet arbre à Rome.

     Le CHÂTAIGNER :

    Les Grecs nommaient ses fruits «  glands de Zeus ». Ils servaient de pain pour les repas et la farine était très utilisée jusqu'à nos jours.

     Le CITRONNIER de MEDIE :

    Acclimatée en Grèce il le sera aussi à Rome.

     L' ORANGER AMER :

    Les douces oranges sont arrivées plus tardivement . On pense que les pommes d'or du jardin des Hespérides étaient en réalité des coings ou des grenades.

     Le POMMIER des KYDONNIENS :

    Les Grecs tiraient de ce fruit des jus qu'ils transformaient en gelée et en pâtes de coings. Le fameux Trimalchion fit servir à ses invités des pommes Kydonnienes cuites au four, plantées de clous de girofles pouvant ainsi être comparées à des hérissons

     Le DATTIER des OASIS :

    Présent depuis la plus haute Antiquité il avait été apporté par des caravanes venues du désert

     Le GRENADIER d' AFRIQUE :

    Les Grecs pensaient qu'il était né du sang de Dionysos. Ils en ont fait un symbole de fertilité

     Le PRUNIER :

    Les prunes les plus prisées venaient de Damas. C' est un fruit qui se dessèchent facilement est donc qui se concerne pour être consommé en hiver.

     Le FIGUIER de CHIO :

    Le monde antique consommait les figues fraîches ou sèches. Elles étaient séchées en brique pour faciliter leur exportation.

     L'OLIVIER :

    De tous temps on a mangé des olives sous plusieurs formes différentes, avec des préparations plus ou moins compliquées. Le premier intérêt reste l'huile que l'on différenciait sous 3 formes :

    la première presse pour l'alimentaire

    la deuxième pour les onguents et soins du corps

    -la troisième pour l'huile d'éclairage

     Le PECHER :

    Venu de Perse , la pêche donne des noyaux qui à leur tour donnent des arbres qui 'ont pas besoin d'être greffés

     Le NOYER :

    Il était l' incarnation de la nymphe de Carya dont Dionysos était amoureux. A la mort de cette dernière elle fut transformée en noyer.De cet arbre, on consommait les fruits frais, secs et l'huile.

     La VIGNE :

    Les Grecs et les populations de la Méditerranée ont découvert la fabrication du vin depuis la mythologie. Le raisin frais ou secs était présent à la table et les feuilles de vigne

     

     

     

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  • Bonjour à vous visiteurs d'un soir.

    Que vous soyez entré par curiosité, parce qu’une douce odeur de ripaille vous y ait forcée ou sur les conseils d'un ami, soyez les bienvenus en ces lieux. 

    Pour faire une suite à mon ouvrage sur les recettes de cuisine des Gens du Voyage et devant les questions que ce recueil  soulève (pourvu que ce ne soient pas des hauts le cœur !...humour)…il est grand temps pour vous, désireux d’épater vos amis le soir devant un BBQ ou une plancha chauffée à blanc, de vous procurer cet ouvrage unique en son genre.

     

    http://www.gaulois-nomade.com/loup-zen.html

     

    A la lecture de cette parution vous constaterez que les recettes exposées sont du domaine de l'' espécial ''.

    Cette façon de cuisiner peut vous étonner, et je reconnais qu'au début de mes tournées des  popotes gitanes, j'allais de découvertes en surprises.

    J'étais persuadé que seuls ces fous de '' romanos '' avaient les capacités d’inventer et de manger ces plats....Erreur !

     Récemment j'ai eu le loisir et le plaisir de faire la connaissance d'un faiseur de repas à bases de recettes de cuisine antique Grecque et Romaine..Un puriste, disciple de Pline l'Ancien.

     Le père Pline avait eu cette phrase célèbre : «  aucun livre n'est si mauvais qu'on en puisse en tirer quelques profits ». il devait parler de mon livre j'en reste persuadé !

     J'ai donc recherché dans un recueil de recettes anciennes, les correspondances de préparations avec les recettes des Gens du Voyage.

    Surprise de taille, vous allez pouvoir en juger.

     

     

      Cote de bœuf grillée aux anchois.  (recette de Dédé dit la Guêpe)

    De la viande grillée au feu de bois, accompagnée d'une sauce faite d'anchois au sel et de gousses d'ail pilées.

     Tétine de vache au vert jus (recette de Michel père d’Isabelle la Gitane)

    La tétine une fois cuite est coupée en morceaux puis placée dans un chaudron avec du beurre et accompagnée de persil, de cébettes et de champignons.

    Un bouillon fait de moitié d'eau salée et de vin blanc est porté à ébullition.

    Les morceaux de tétines sont jetés dans cette préparation qui recevra en fin de réduction du jus de raisins vert.

      Canard à la broche (cuisson à la schilpz )

    Les canards sauvages ou domestiques sont enduits d'une sauce à base de miel, qui servira à l’arroser durant la cuisson. Il est présenté «  debout » devant un brasier.

     Frites de panisses et Kalentica

    A l’époque romaine pas de patates  …mais ou étaient donc les chtis !...Triste époque !!

    Les frites étaient faites avec de la farine de pois chiche, trempées dans l'huile bouillante et salées.

     - Polenta de châtaignes et pulenta corse ou la polenta des gros bras

    Les châtaignes ont souvent remplacé le pain, elles étaient aussi servies sous forme de bouillie

    '' Qui tenait au corps ''.Cette polenta était accompagnée de saucisses grillées ou de truites au feu de bois.

    VOLAILLES

     Je ne ferais qu'un bref passage et donc un arrêt minute sur les poules et poulets.

    Je crois que de tous les temps ces gallinacés ont été préparés à toutes les sauces. Qu' elles étaient été rôties, bouillies, fourrées ou grillées ces pauvres bêtes ont été présentes sur nos tables accompagnant nos repas au travers des siècles écoulés.

    J'ai découvert une pratique qui avait encore son mot à dire de nos jours dans la famille de mon épouse.

    L’Ancien, bien qu’il ne soit pas un Pline, se régalait de petits moineaux qu’il cuisinait dans une grosse pomme de terre ou sur une tranche de pain grillée.

    J'ai retrouvé cette recette, sans la patate encore inconnue à cette époque : Brochettes de Becfigues ou de Mauviettes 

     

    On les mange en automne et durant l'hiver, saisons ou ces oiseaux sont les plus gras. Passez ces oiseaux à la broche sans être vidés, simplement plumés et flambés.

    Enlevez le gésier, puis posez des tranches de pain sur la lèchefrite pour recueillir le jus de la cuisson et enfin servir sur les tranches de pain.

    Omelette d'asperge ou de pissenlits – recette des TINKERS d'Irlande

    Les asperges ou fleurs de pissenlit étaient ébouillantées pour ôter l'amertume, puis incorporées dans des œufs battus

    La galette était cuite sur les deux faces pour obtenir une omelette sèche.

    J'aurais l'occasion dans une suite à ces recettes de vous faire part des découvertes concernant des boissons  "anciennes "  que ma famille utilise encore de nos jours....et pas toujours  de façon thérapeutique ... si vous voyez ce que je veux insinuer !

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