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Grimper à l'échelle
En amour grimper à l’échelle ou le coup des haricots.
Vous êtes intrigués par cette échelle qui vous ferait grimper aux rideaux, escabeau magique ou courte- échelle à vos désirs les plus brûlant ?
Je vais vous conduire à cet ascenseur, mais avant que de vous en révéler l'existence dans votre vie, si nous parlions haricots ?
Des haricots blancs et noirs plus précisément
Dans ce monde du voyage, j'ai rencontré de drôles de personnages.
La vieille tzigane qui nous offre le thé doit trimbaler allègrement quatre-vingts années d'expérience sur les routes ou le hasard n'a ps toujours bien fait les choses.
Elle est face à nous, préparant consciencieusement le thé avec tous les rituels.
Nous la connaissons bien car j'ai très souvent « travaillé » avec les hommes de la famille, c'est une Kalderash., important sous-groupe des familles Roms dont les métiers se situent dans la métallurgie.
(calde = chaudron et chaudière).
La phurie daie ou vieille mère respectable nous raconte brièvement la vie qu'elle a eu avec Matéo, son Homme..
Promise à 'age de 7 ans à un forgerons de son ethnie Kalderash, elle a été mariée à 13 ans et mère à 15 ans.
Rien à comparer avec nos conditions d’union, les mariages se font entre gens de la même famille, ce mot étant pris dans la globalité de l'appartenance à un même groupe d'individus. (Kalderash, Lovari etc...).
Suivant les conseils de sa belle -mère, elle adopta cette originale façon de pratiquer la communication au sein du couple :
- chaque jour passé, et chacun de leur coté, son mari et elle plaçaient dans un bocal un haricot blanc pour les jours ou l'entente régnait dans le ménage et un haricot noir pour un désaccord sévère .
Généralement 4 semaines plus tard les deux tourtereaux comparaient leur « baromètre de l'amour » ..calme plat, vents violents et tempêtes !et s'en serviraient pour le repas du midi (çà c'est moi qui l'invente )
Matéo, son homme est parti depuis quelques années au paradis des forgerons...paix à son âme....mais l'Ancienne lui a donné une nombreuse descendance qui pratique toujours de la sorte.
Je ne sais pas si cet « art de communiquer » avec son conjoint existe dans d'autres pays ?
Comment avez -vous trouvé ce plat de haricots ?
Il est temps de se procurer cette fameuse échelle, pour atteindre le septième ciel.
Le hasard (c'est le nom qu’Éros emprunte pour voyager incognito ) m'a mené à bouquiner un article d'un mensuel posé sur la table de la salle d'attente d'un « machin-chouette-tologue » que je visite de temps en temps.
Une sociologue de renom professait « nos difficultés en Amour et en couple sont dues à des excès de psychologie ».
L'Amour que nous portons à un être se nomme de différentes manières dans notre culture occidentale et suivant le siècle traversé.
Nous aimons cette personne d'abord pour sa beauté physique, pour les plaisirs sexuels qu'elle nous procure puis pour sa « beauté» intérieure celle de son âme ».......c'est le constat établi par la majorité des personnes.
Laissez moi vous outrager honteusement avec ces déclarations qui, une fois prononcées font grandir, grandir, grandir le...nez du Pinocchio que nous sommes..nous les hommes.
Je cite : « ce qui m'a plus en premier lieu chez toi ?...mais ta beauté intérieure.....je ne suis pas comme les autres...moi ! »
Déjà entendu et prononcé ? Ben voyons ! Vous allez faire croire çà à qui ?,
Justement, ce qui provoque le torticolis chez l'Homme c'est la façon de porter une « subtile attention » au physique d'une Femme qui croise notre regard.
Revenons à notre escabeau (est-ce cabot de se comporter ainsi?)
Dans le Banquet de Platon, les convives d’une réception sont invités à prononcer à tour de rôle un discours qui soit un éloge à l’Amour (Éros).
Vient le tour de Socrate, l’orateur le plus important. Socrate rapporte alors le discours qui lui aurait été tenu dans sa jeunesse par une femme , Diotime, qu’il présente comme une prêtresse et une prophétesse qui l'aurait « instruit des choses concernant l'amour ».
En outre, comme cela a déjà été bien étudié, Diotime présente sa leçon sous la forme d’une initiation érotique .
Je cite :
« en s’élevant comme au moyen d’échelons, en passant d’un seul beau corps à deux, de deux beaux corps à tous les beaux corps, et des beaux corps aux belles occupations, et des occupations vers les belles connaissances qui sont certaines, puis des belles connaissances qui sont certaines vers cette connaissance qui constitue le terme, celle qui n’est autre que la science du beau lui-même, dans le but de connaître finalement la beauté en soi. » ?
Trop complexe pour Mézigue, après avoir consacré une divine mais terrestre boisson et porté un toast à la sainte Catherine qui égaye mes jours (25 Novembre et prénom de mon épouse )j'ai fouiné sur le net pour découvrir que :
Le premier barreau de l'échelle serait la découverte du plaisir en Amour,
puis viendrait la découverte de la femme ou de l'Homme qui sait vous offrir ce plaisir,
ensuite en gravissant les degrés, la recherche d'un ou de plusieurs modèles identiques à celle ou celui qui vous a offert du plaisir. Il n'accorde pas d'exclusivité à sa première découverte...traduction..il papillonne de fleurs en fleurs....Vous me suivez ?
Les barreaux de l’échelle devenant glissants, il s’agrippe et continue.
Doué d'une intelligence qui au cours de son ascension a évolué , il découvre la beauté de l'âme ( il serait temps!).
La beauté de l' âme, le petit plus qui fait que...
Puis au fil de son initiation et de son ascension ( remember l’échelle!) l'Homme aura la compréhension de ce que la beauté intérieur existe et qu'en définitive c'est la seule beauté qui le retiendra au prés de celle qu'il a choisie.
Je précise qu'il se fourre le doigt dans l’œil car c'est bien la femme qui choisit l’élu de son cœur! ….pauvre diable que nous sommes s’époumonait en son temps un Jules prés d'une église (Julio IGLESIAS) .
Je poursuivrais en ma qualité de « démolition man » de l 'info que vu l'age que prend le bonhomme, il n’intéresse plus tout à fait les donzelles qui frétillent du « tanga » et du « cache fri-fri » (vieilles expressions ou expressions de vieux)
Je cite in fine :
« En effet, le vrai chemin de l'amour, qu'on l'ait trouvé soi-même ou qu'on y soit guidé par un autre, c'est de commencer par les beautés d'ici-bas, et les yeux attachés sur la beauté suprême, de s'y élever sans cesse en passant pour ainsi dire par tous les degrés de l'échelle, d'un seul beau corps à deux, de deux à tous les autres, des beaux corps aux beaux sentiments, des beaux sentiments aux belles connaissances, jusqu'à ce que, de connaissances en connaissances, on arrive à la connaissance par excellence, qui n'a d'autre objet que le beau lui-même, et qu'on finisse par le connaître tel qu'il est en soi ».
Quel grand écart gymnastique entre la vieille TZIGANE et SOCRATE !
Au passage, je remercie :
Je ne sais plus qui et quels qui m'ont fait passer une sacrée soirée......quel travail inhabituel pour la vieille bête que je suis...et comme à l'impossible nul n'est tenu...c'est avec passion que j'ai relevé ce défit..
Tags : beaute, echelle, connaissance, homme, corps
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Commentaires
Ben dis donc, un sacré défit !!!
J'ai bien aimé le coup des haricots !!! ....... heuuuuuu je préfère les blancs, beaucoup plus faciles à digérer !!!
Quant à l'échelle, elle n'est pas toujours aisée !!! ceci dit quand on y réfléchit un tant soit peu, tu n'as pas tout à fait tort .......Messieurs, il est temps de vous sortir le doigt de votre oeil !!!
Bise Loup !!! et à bientôt, j'ai encore des choses à lire dans cette tanière !!!
Sacré bon sang de bon soir !!en voila bien une bonne surprise !
Que des gens qui passent sans mots dire a croire que la peur les paralyse...
Bonne recette de cuisine ancestrale......difficile à digérer pour les macho...j'ai eu peur en songeant tout à coup de l'endroit ou pouvait se fourrer le doigt de l 'homme conquérant !
Bonne visite...