• Cris et chuchotements



    Les fâcheux de tous poils m'insupportent et me font hérisser la pelisse.
    C'est plus fort que moi, il faut que je plante mes crocs dans la partie charnue de leur anatomie histoire de leur rappeler que je n'aime pas les cons.
    Je ne vous demande pas pardon pour cet excès... C'est dans ma nature. Je n'y peux rien, il faut que je gueule !
    Si l'excès en tout est un défaut et qu'il soit banni pour devenir le politiquement correcte, la normalité me fait sombrer dans la mélancolie et la léthargie.

     Il fallait bien qu'un jour à ne plus pouvoir dormir, une charmante princesse pose sur mes lèvres un baiser à réveiller un mort en chantant « non Sire Le Loup n'est pas mort, car il en demande encore. »

    Je suis un hybride à qui on aurait lâché la bride, débridé, je carbure aux supers.
    Superlatif quand j'aime, j'ai l'encensoir prolixe qui virevolte, quitte en faire de trop, mais quand on aime, on ne compte pas.


    Super laxatif, les gens dits normaux m'emmerdent à voir leurs airs constipés de ne pas avoir pu aller. Je suis pour la chasse...pourvu que je puisse la tirer après le passage d'un Intelligent qui utilise une diarrhée verbale pour se faire entendre.


    « Supercalifragilisticexpidélilicieux » , j'aime les bons mots, les beaux, pas les gros, mais ceux qui font pencher ma tête de Loup vers les rimailleurs de chez Molière, histoire de dépoussiérer le langage de la mère patrie, partie je ne sais où, faire ses noces avec quelques rappeurs aux rimes atroces.


    « L'humour est le sucre qui aide la médecine à couler » comme le dit Mary Poppins. Un rien épicé pour ne pas dire féroce, je suis en cuisine encore précoce et j'apprends à concocter mes textes, ne sachant pas encore pas tout doser à bon escient pour qu'ils vous soient servis attrayants.


    J'ai du Rostand dans le sang ? Ami de Scaramouche, il faut qu'à la fin de mes envois, comme l'aurait fait Cartouche, je prenne la mouche.

    Il faut que ça bouge, que ça ricoche, que les idées fusent et mises en verve, c'est du RUGIERI au soir du 14 juillet qui vous est servi. J'ai choisi et j'assume mes états d'âme..... Je suis un pyromane des sens, mais de grâce « n'allumez pas le vieux ».


    j'aime la grandiloquence dans l' éloquence . S'il m'est reproché mon emphase en écriture, c'est que j'accepte la bouffissure de mes mots et que le naturel, je le chasse au galop, la simplicité aux simplets et l'hyperbole pourvu que j'en rigole.

    La FRANCE, pays de mon enfance s'est habillée en jaune faute de vert, elle passe au rouge, non plus celui tache, nous buvons trop parait-il, mais celui qui fâche.
    Le marchand de couleurs sensé en redonner à notre pays s'est transformé en marchand de chansons, on connaît la musique, son action ne restera pas gravée dans les mémoires, mais dans les Macron-sillons.
    Pour que le VERT de l'écologie règne enfin dans ce pays, il aura fallu prendre en compte la présence des JAUNES et des BLEUS. En prenant bien toutes nos précautions, le Bleu déteint lorsqu'on se frotte à lui, au risque de prendre des bleus au corps et à l'âme.

    Une âme malsaine dans un corps d'assassin. Je le confesse la fesse est ma faiblesse. Pas celle des gonzesses, non celle qui fait du bien quand je suis dessus.
    Les sièges modernes étant ce qu'ils sont, à interroger mon caleçon cela ne va plus être très long à ressentir la douleur d'une vertèbre qui s’affaisse .


    En tant que chef d'équipe, j'ai beau crier « holà" debout ! On se relève » « on ne laisse pas un équipier à terre au retour d'une mission »  ,comme à l'armée, mais rien n'y fait, dans mon pantalon, c'est pareil à la légion, c'est « marche ou crève ».... Çà ne sent pas bon à ce niveau de l'histoire.

     
    Un rapport d'opération me le confirme : «  C"'est le bordel mon adjudant...Y' a la L 4 et la L 5 qui manquent au rapport » Désertion face à la mission ou grain de sable dans la machinerie ?
    Joker mon cher Jean Pierre ! (oui, il s'agissait du fameux colonel Jean-Pierre chef de guerre prestigieux au 1 er R.E.P ) Je téléphone à un ami, le non moins fumeux docteur Bombay de la série « ma wife est une sorcière »   ce qui n'est un secret pour personne , mais lui demander de fourrer son nez vibrant dans mes quartiers privés ne m'enchante guère, on a sa pudeur nous les hommes.
    BOMBAY l'a dit, le LOUP l'a fait : « "Il n'y a que debout que l'on voit si l'homme est grand . »
    Ce qui fut dit fut fait, sans futilités, mais enchanté avec habilité…..

     «Debout les coincés des vertèbres, debout les forçats du coup de reins....c'est la lutte matinale, groupons nous est demain, j'aurais bien besoin d'un grand coup de main... » C'est du

    «  So parano » de « the voice of Arnica Montana » comprendra celui qui use de l'homéopathie.

     

    Après négociations et accords de principe sur la durée du temps de repos, le « petit chose et les deux orphelines » sont en plein spleen Beaudelérien.

    Il désigne une profonde tristesse née du mal de vivre et à s'exprimer. Avec l'age pourtant ce bouquet de fleurs qui n' a pas de mal à me faire du bien réveille le désir d'atteindre son idéal, celui de la femme qui me fut fatale.

    Jolie balade de santé qui fut « celle des dames du temps jadis », les souvenirs se font la paire, il vaut mieux être deux pour pouvoir en parler, mais en l’absence d'un tiers, il est préférable de se taire, les absents ont presque toujours tors. Je ne vociférais pas sur mes erreurs passées, je ne vais quand même pas me tirer une balle dans le pieds, quoiqu'il serait justice que mes ex. me punissent !

    Oh et puis zut ! Qu'on en finisse, fautes avouées sont à moitié pardonnées

    « elles furent la flèche et moi la cible ».

     

     



    « Hommage à un PoéteBalance ton porc ! non..je ne suis pas un mouton ! »
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  • Commentaires

    1
    Lundi 1er Avril 2019 à 11:36

    Excellent le jeu de mots dans ton commentaire.

    Bonne journée loupzen

      • Mardi 2 Avril 2019 à 06:53

        merci l' Ami et fin connaisseur  !

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