• Lettre d'un déjanté en roue libre

     

     

    Question à un poète :

    - Lorsque l'envie vous prend d'écrire une lettre, faut il obligatoirement qu'elle soit adressée à ELISE 

    Moi je l’adresse à l’Élue.

     

    Question à un champion :

    - Qui est l'inventeur de la casserole :

    Un fabriquant de passoire qui a oublié de percer des trous.

     

    A cela je rajouterais un épisode tragique. Il fit faillite et finit sa vie comme poinçonneur dans le métro, obligé de faire des petits trous, des petits trous de seconde classe....triste fin quand on pense qu'il aurait très bien pu évoluer dans sa carrière et creuser celui de la Sécurité Sociale.

     

    Mon Beau-père, qui en vérité n'était pas si beau que çà, (si je fais référence aux canons de la beauté), employait l'expression « se casser », pour montrer son intention « d'aller voir ailleurs s'il s 'y trouvait ».

    Le pauvre homme n'a pas eu deux chances, à son dernier départ, il a fait sa propre rencontre et il est parti « bras-dessus, bras dessous » avec lui même. Ce qu nous fait dire «  vivre seul que mal accompagné. »

     

    Que pouvait-il casser :

    - Trois pattes à un canard ?

    - L'ambiance...çà c'est certain ! Lorsque je vous parlais des ''canons de la beauté '' fussent-ils de Navarone, lui il les buvait et par la suite faisait grand bruit.

    - Les burnes...plus prosaïquement les « couilles » où pour les révoltés du Bounty, « les bonbons ».

    A ce sujet, une précision s'impose avec le fameux ''Burn out''ou ''Burnes out'' en français dans le texte.

    Il semblerait qu'il y ait méprise avec cette sale habitude consistant à sortir ses parties génitale ( the burnes out ) pour les exposer en devanture comme un tripier expose les ''couilles de mouton''.

    Là encore, je reste prudent suite aux affaires de pédophilie dans la religion : le Pape n'a jamais montré ses couilles à ses ouailles, seul le fromager les a vues

     

    - Les Couilles du Pape : Créé sous forme de poire, c’est un fromage italien élaboré à partir de lait de vache, à pâte filée, un peu comme la mozzarella.

    Il a donc été étiré et moulé à la main, de là en déduire que l’expression « mettre la main à la pâte » ….

     

    - A Marseille (13) ,c'est une variété de figue de Provence.
    On prétend que son nom vient de l’époque où les papes séjournaient en Avignon.
    La couille du pape était offerte aux mendiants à la sortie de la messe de minuit le soir de Noël....Certains membres du clergé, profitèrent de cette illusion pour proposer à des enfants des gestes équivoques. Le Petit Papa Noël est bien une ordure !

     

    Le bel acteur Alfred Villain-Marais, allias Jean MARAIS a eu cette réplique mémorable lors du tournage du film « le Bossu » en s'adressant à Jean Cocteau : Touchez mes bosses Mon Seigneur !

    Son mentor ne s'est pas fait prier ! C'est une prise de position qui me rappelle le Missionnaire, quand la morosité s'installe dans la vie du couple.

     

    Ma femme dit qu’elle aimerait passer un moment en ma compagnie dans un endroit où elle ne va pas souvent.. J’ai répondu : « qu'irais-je faire dans la cuisine ?

     

    Lors d'une soirée, un extra avait fait main basse sur l'argenterie et divers bijoux , arrêté à temps, il s'était défendu en rétorquant aux policier qu'il n'avait fait qu’obéir aux ordre de ma femme .

    Elle n'avait cessé de répéter à ce serveur :''on ne part pas les mains vides ''

    Les mains, lavées de tous soupçons. Aux innocents les mains pleines !

     

     

     

     

     

     

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    Cette période de confinement est peu propice à la découverte de nouveaux ouvrages, il y a pléthore d'écrivains en devenir.


    Dans le domaine bien gardé de l'édition, c'est « game over » ''çà tombe comme à Gravelotte''. Cette expression ne s'emploie pas que pour la pluie, mais aussi lorsque diverses choses (généralement non souhaitées) se succèdent rapidement. 

    Chaque, confiné en scrutant son nombril, a découvert dans ce reste de boyau, des qualités d'écrivain de génie. 

    C'est par le cliquetis infernal des touches martelées de sa main droite que l'improbable et insouciant auteur, s'est manifesté. 
    Il s'est cru investi d'une mission divine. Celle de rassembler d'autres lecteurs qui du coup, devant le culot du quidam, décident à leur tour de raconter l'histoire de leur nombril.

    Une force obscure lui a commandé de publier un texte qu'il espère voir propulser à la une des réseaux sociaux.
    Fort heureusement et c'est bien connu, la main gauche ignore ce que fait la main droite qui par ailleurs n'est pas si adroite que çà, car comme le prétend cet adage populaire « cet auteur était doté de 2 mains gauches ».

    Armé de son azerty, il assène sous forme de pensées profondes, le fruit de ses contemplations nombrilistiques.
    Mais hélas, trop froid hélas, les éditeurs croulent sous une surproduction de ces « nouvelles » en manque de fraîcheur.... Vu la canicule.


    En farfouillant dans les panières d'un éditeur, je suis tombé, il n'y a pas de mal à çà, sur un tapuscrit original (manuscrit qui pue le rebut), il fallait que je vous en parle.

    Notez au passage, qu'il est difficile à un écrivain de parler de lui, à moins qu'il soit conteur et que son texte parle de lui-même. l' écrivain devient alors inutile et sa prose est destinée à l'auto-édition qui n'a plus besoin des avis des lecteurs, c'est de l'auto-satisfaction...

    Une des panières portait l'inscription « classement vertical » .

    Il s'agissait d'une vingtaine de feuilles blanches et vierges de toute écriture.

    Elles étaient immaculées lors de leur conception, quelque rares annotations portées au crayon à papier signifiaient qu'un critique avait tué la poule dans l’œuf.

    Rien à dire, ni à redire à la suite de ce délit d'initié.

    De toutes évidences, l'auteur de cet ouvrage n'avait rien à dire et il fallait qu'il le fasse savoir à ses lecteurs.

    Comment partager son actualité avec les lecteurs ?
    De la manière la plus simple en publiant ce manuscrit dans lequel, à l'aide de feuillets blancs, de façon muette, il signalait qu'il n'avait rien à vous dire.

    La première annotation qui faisait tâche sur ces feuillets vierges, était l'œuvre d'un critique. 
    Elle se résumait en quelques mots : 
    « Au premier festival du film en Noir et Blanc dans le Lot : - aurait pu faire un malheur si le blanc avait été en couleur. ».

    Une seconde précisait :
    « Le blanc n'est plus tendance, contacter l'auteur pour qu'il noircisse ses pages en faveur du « Black Lives Matter ».

    Une autre noircissait l'avenir des ventes en s'adressant aux circuits de distribution :
    « S'abstenir de proposer ce livre en dehors du Black Friday ou alors au marché Noir ».
    Enfin, venue de la ville rose, un chanteur avait noté : « Sur l'écran noir de ces nuits blanches, je me suis fait mon cinéma. « …...Merci Claude, mais je crains que ce soit sa dernière séance et le film est terminé !

    Le blanc fait parler ceux qui n'ont rien à dire et le Noir (je prie Messieurs les Censeurs de bien vouloir excuser mon outrecuidance.) fait parler la poudre et nous fait sentir le vent du boulet.... Celui qu'il avait au pied !

    Je pense à cet auteur qui croyait que pour pouvoir ne rien dire, il suffisait que cela se sache,, quelle erreur ! En ne publiant rien, il aurait dû savoir qu'il y a des silences qui en disent long.

    Une dernière émotion me vient à l'esprit.

    Connaissez-vous le sens et l'origine de ce mot  "Ghostwriters » ou écrivain fantôme

    Un « nègre » littéraire, prête-plume est l’auteur sous-traitant anonyme d’un texte signé par une autre personne, souvent célèbre.

    L’emploi du mot « nègre » dans cette acception date du milieu du XVIIIᵉ siècle, en référence à l’exploitation des populations noires d’Afrique.

     

    Que dire de cet auteur « fantomatique » qui ne publie rien, dans un livre blanc. comme neige, assassiné par des gens qui « s'autorisent à penser dans un milieu autorisé » (COLUCHE ) que de ne rien dire, c'est être coupable ?

     

     



     

     

     

     



     

     

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    Confinement, dé-confinement, les gens que je rencontre n'ont finalement que ce sujet à la bouche.
    Il nous est servi à tous les repas, en entrée (in starter) pour lancer une discussion, en plat de résistance, souvent indigeste provoquant des aigreurs d'estomac à croire que tous les interlocuteurs rencontrés étaient des ruminants.

    Et si nous n'en faisions pas tout un fromage ?

    Ce foutu virus me fait gamberger, l'isolement dans lequel il m'a plongé me fait me comparer au processus d'affinage d'un fromage.

    Me mettre à l'isolement, volontairement ou non, m'a permis de me retourner sur ma propre situation et de sortir meilleur de ce séjour « en cave ».
    De l'avis de mon entourage, je serais une bonne pâte.

    Les pâtes molles s’affinent de l’extérieur vers l’intérieur, car leur flore de surface est active.
    Le moelleux apparaissant d’abord à l’extérieur, la comparaison est évidente.
    . Je suis d'un abord encore assez facile, réellement à l'écoute des personnes qui croisent mon chemin, bien intentionné, porté de bons services, mais restant sur ses gardes. 
    Le cœur du bonhomme n'est pas fondant.

    Avez-vous assisté aux gestes de l'Affineur qui procède à l'affinage du fromage ? 
    Une vision de la manipulation me gêne. 
    Il caresse dans le bon sens le Penicillium camemberti et retourne le sujet comme une crêpe avec un air concupiscent. Je suis contre.
    Çà ne me fait pas rire du tout, seule '' la vache qui rit'' sait pourquoi !

    Et si l'Affineur était « la Fineuse » (jeu de mots) ..Alors là, faudrait voir à ne pas se retrouver sur la paille, même de seigle fut-elle, devrait- elle me considérer, entre la poire et le fromage.... Et plus si affinité.

    Ma référence serait plutôt Penicillium Roqueforti bien que je ne sois pas un bleu, je ne suis pas né de la dernière traite, bien que me trouvant à la retraite.

    Pourtant si je considère que l'affinage est la période de maturation pendant laquelle le fromage, ou d'autres aliments, reposent et reçoivent des soins à la cave ou dans un hâloir il n’empêche que plus la période de maturation est longue, plus le fromage sera corsé.
    Donc je n'avais pas intérêt à rester trop longtemps en confinement.







     

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  • L'ordre est arrivé en fin de soirée. Mobilisation générale, demain « sera » un autre jour pour les optimistes et « serait » un jour nouveau pour les incrédules et septiques.

     

    Tous médias confondus, ils ont couvert la nouvelle affichant à l'unisson ce que leur dictait leur raison :

    Demain était en passe de devenir un autre jour pour les septiques et les incrédules et un jour nouveau pour ceux qui dirigeaient ces médias.

    En effet « la raison du plus fort est toujours la meilleur » surtout lorsque la « Raison » émane d'une seule et même source et ne permet pas la diversité appelée la « Vérité »

     

    Une aube nouvelle éclairerait la naissance d'une ère nouvelle, plus rien ne serait jamais comme avant, c'est à dire comme la veille. 

     

    Haletant comme une jeune mariée, tous attendaient que la grande aiguille de la pendule pousse la petite vers la sortie.

    Nous allions enfin faire du nouveau avec des vieux.

     

    La procrastination avait du bon, se mettre au travail dés le lendemain.

     

    Demain nous allions voir ce que nous allions voir et les plus cons se sentaient des âmes de Vasco de Gamma ou de Christophe Collomb, «  en avant...vent debout...prêt à larguer la grand-voile »....de véritables conquérants Le nouveau monde les attendait à portée de main.

     

    Ordre du jour : demain on rase gratis.

    En filigrane les promesses n'engagent que celles et ceux qui les écoutent.Quant aux porteurs de ces escroqueries morales, ils étaient prêts à tout, même à vous donner la lune.

    Donc, çà y est, dés potron-minet, aux premières lueurs du jour, il était là, devant nous cet espoir tant attendu et porteur de richesses.

     

    En me retournant, sur le sol, j'apercevais un tas de fripes, de souvenirs de la vieille époque que j'avais quittée....quelques heures plutôt, en passe de devenir des antiquités,

     

     

    Ce premier pas a été pour moi un petit pas d'un « en avant » timide mais un grand « retour vers le futur » pour l'humanité.

     

    Mon café avait le même goût, à la radio (que n'ai-je pas dit : poste à transistor ou à galène ) s'époumonait un chanteur qui criait :

    « Non, non, rien n’a changé
    Tout, tout a continué
    Non, non, rien n’a changé
    Tout, tout a continué ».

     

    Dans la « boite à abrutir », l'esclave du jour, ânonnait les 4 vérités qu'un « maillon de chaîne » lui même enchaîné, lui soufflait dans son oreillette.

    Le petit doigt sur la couture du pantalon (expression d'un autre age) il m'assure que le confinement est bien terminé..mais que cette situation va continuer...jusqu'à quand ?

     

    « Mais cela ne nous regarde pas » d’après les Inconnus (artistes d'un autre siècle).

    Faisant écho, un « momifié » de la chanson me conseillait « marche tout droit

    ou tu auras affaire à moi » -Claude François.

     

    Au cours de ce jour nouveau de ma vie nouvelle j'ai essayé de me faire ma propre opinion, en vain.

    Pour résumer cette fausse espérance, j’emploierais ce slogan du siècle passé , service après-vente assuré, et remis au goût du jour par une entreprise mortuaire :

     

    « Mourrez, nous nous occupons du reste »

     

    Je découvrais que « ma vie nouvelle dans un monde nouveau » ne m'appartenait pas.

     

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  • Bouteille à la mer

     

     

    Témoin de mes errances du passé, rescapée de mes embardées de vie complice parfois de mes dérapages et compagne de mes joies en solitude, elle était là, devant moi faisant la gréve.

     

    Miraculée d'une mise à sac d'un caveau des Pyrénées Atlantiques,

    Victime expiatoire d'une bande de «  boit sans soif » elle fut jetée aux flots sans plus d’ à propos.

    Échappée d'un havresac d'un Nomade en goguette de sensations, le sac et le ressac l'avaient proprement lessivée jusqu’à en perdre son nom .

    Cette royale bouteille avait échappée du cérémoniale de « l’Étiquette » et se baignait toute nue.( jeu de mots....comprendra celui qui en aura abusée...du contenu ).

     

    A peine recouverte de mes mains, le souvenir me revint : .Jurançon était son nom.

     

    Au cours de mes vies passées à jouer les Satrapes je me suis lié d'amitié avec un Prince..

    Ses quartiers de noblesse se trouvent dans la complexe alchimie de 3 cépages : Petit et gros MASENG – COURBU Blanc- CAMARET de LASSEUBE.

    Une légende raconte qu’on baptisa le  grand roi Henri IV, avec «les lèvres humectées d’une goutte de Jurançon».

    Mais pour qu’après dégustation, fréquentation il devienne une addiction, au prés de la célèbre COLETTE,  il fit sensation :

     

     « Je fis, adolescente, la rencontre d'un prince enflammé, impérieux, traître comme tous les grands séducteurs : le jurançon.

     

    La Dame ne fut pas « ma tasse de thé »... par ignorance, lui préférant ce nectar...par connaissance !

     

    Plus prosaïquement ce nectar est aussi nommé :

    Dame noire, Dégoûtant, Gouni, Petit noir ou Folle noire.

     

    Mes dames, je vous le recommande en toute sincérité, en apéritif, sa douceur et sa rondeur en bouche, feront dire à vos langues qu'il faut impérativement qu'elles se délient pour que dans la soirée elle se lient d'amitié à sa charmante compagnie.

     

     

    ..avis aux amatrices.

     

    Je me demande si je n'ai pas un peu de ce nectar qui coule dans mes veines...

     

     

     

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