•  

     

     

    Même pour l'animal le plus courageux de la terre, ce n'est que le premier pas qui coûte.
    Sortir de son trou, de sa tanière, de son nid peut lui coûter la vie.


    Autant vous dire que pour le Loup que je suis, j'ai longtemps hésité à m'aventurer dans le désert médical qui s'étend dans notre beau pays.
    Une nostalgie impudique s'est emparée de ma personne et c'est avec une larmichette à l'œil qui vient baigner une cataracte naissante, que je décide de sortir de ma tanière.


    À l'heure du couvre feu, la malédiction agissant comme par magie, le phénomène de lycanthropie inversée me transforme en « homme-humain ».
    Je parcours les rues désertes de ma ville à la recherche de plaques en cuivre qui, fixées au mur d'un immeuble, seraient la preuve de l'existence d'un cabinet médical.


    Rasant les murs, courbé pour être dissimulé de la vue des rares passants, je tombe en arrêt comme un stupide épagneul devant un couple de perdreaux.


    « Eurêka » je viens de découvrir cette plaque indicatrice et annonciatrice de la présence d'un « Homme de l'art ».
    Je note le nom de mon saveur qui saura au téléphone , me rassurer en me recevant dans les 6 mois à venir.


    - Docteur Ceausescu" – ancien interne des hôpitaux de Bucarest -


    Interloqué, je le suis, pas rassuré aussi ! Tant pis ! Poussant la course sur le bitume (autre nom du Macadam), je découvre une autre plaque du même métal :

     

     -Docteur  Scripcariu - spécialiste des pathologies et des maladies du col de l'utérus. Interne de la Faculté de médecine de Timisoara.


    Je hâte le pas sur le Macadam (autre nom du bitume)ce n'est pas pour moi tous ces drames, c'est pour les dames !


    Allongeant mes pas, je crois être béni des dieux en découvrant enfin, le fruit de mes efforts nocturnes ;
    La plaque cuivrée indiquait, qu'en ces lieux et place le docteur Greppa SPONCH des Hôpitaux de DENSK était le spécialiste de la tuberculose de la cirrhose et pourquoi pas de la Ménopause !


    By Jove ! mais qu'est-il advenu de nos toubibs français, ont ils été victimes d'une vague d'enlèvement de la part du KGB, CIA ,F.D.J, ?

     

    L'avez-vous constaté, si par chance vous avez obtenu un rendez-vous chez un médecin, sur son bureau, le « Petit Larousse » a fait place au « Vidal », bible du médecin moderne dans laquelle, il trouvait une solution à vos questions.

    Maintenant c'est avec GOOGLE TRANSLATE qu'il vous épate !

     

     

    A SUIVRE ( si vous le désirez, sans obligation hormis  celle de vous distraire )

    Partager via Gmail Yahoo! Google Bookmarks Blogmarks

    5 commentaires
  •  

    Pas plus tard qu'hier, je traînais ma carcasse, bien décidé d'aller voir « ailleurs si j'y étais», empruntant un chemin herbeux, qui menait à la sortie du village, je priais secrètement de ne pas à voir à faire à pieds le chemin du retour, avec les mains vides.

    Les chiens des voisins avaient prévu ce jour là, de me mettre au menu de leur cantine et ils se disputeraient les meilleurs morceaux de ma personne au moment de passer à table.

    Le plus belliqueux était un petit corniaud . Il s' échinait à sauter après le portail priant pour que ce dernier cède à ses avances.Fort heureusement le portail faisait de la résistance refusant de lui accorder cette liberté.

    Son attitude à vouloir paraître plus grand qu'il ne l'était, le rendait ridicule aux yeux des chiens de la contrée. Pour se venger de son infirmité, enfin la bride lâchée, c'est vers mes testicules qu'un jour il se précipiterait, revanchard acharné mais fin gourmet cependant .

    Le second était très cabot, et se comportait en artiste de cirque. Il attendait que l'énergumène finisse de glapir sa tirade pour se présenter et entrer en scène. Debout comme un chien savant, le poitrail offert à la mitraille des paparazzi il s 'écoutait aboyer.

    Suffisant comme le sont les chiens de son espèce il attendait peut être d'être flatté de ma part et recommencer. Il tirait un soit-disant pedigree d'un emploi de chien de meute que son grand-père avait occupé au sein d'une meute dressée à la chasse à cour.

    Le troisième de par sa façon de se comporter faisait preuve d'un manque flagrant de personnalité .Ce bâtard échappé d'un refuge de la S.P.A avait été marqué par les affres de l'abandon .

    C'est au sein d'une famille recomposée qu'il cherchait des raisons de poursuivre son aventure de « toutou à sa mémère ». Un temps favori à la cour des mémères du coin, il avait vu son statu de petit animal préféré des personnes âgées être mis à mal lors de la disparition de sa patronne. Depuis ne sachant plus où était sa place dans la cour de la ferme, il singeait les faits et gestes des autres chiens .

    Plus habitué aux gâteries chocolatées que lui refilait « mémère », ses crocs n' étaient plus qu'un souvenir..et c'est tant mieux pour les parties charnues qu'il rêvait de mordre.

    Mais je suis un Loup et le seul organe qu'ils auront de moi sera un doigt levé en signe d'Honneur.

    Parler à cette engeance aurait été leur faire trop de bonheur. Ils ne sont tous les trois, que des chiens sans race.

    A force de servir leurs maîtres ils étaient devenus serviles, des manants en somme, alors que moi, je mérite tout le respect...N'étais je pas nommé dans certaines contrées «  Messire le Loup ».

    Manque de chance, c'est avec le doigt levé que leur propriétaire reçu de moi ce signe qui pourtant ne leur était pas destiné.

     

    Horreur...malheurs me furent adressés..".accidente a te e a chi ti ha creato," répondit le Loup en passant son chemin.

    Poussant plus en avant mon avance sur ce chemin, c'est avec deux splendides bêtes à cornes que je décidais de m'entretenir.

    Elles avaient paisiblement élu domicile dans un champ et manifestèrent leurs surprises de me voir passer sur ce chemin par un « Meuh » fort sympathique.

    Ces deux « belles des champs » étaient de race Highland d’Écosse...pas étonnant que je n'ai pas compris leur salut....que pouvais-je leur répondre ?

    Une idée aussi saute que grenue (jeu de mot...) me vint à la bouche . J'ai encore la honte qui me vient à la gueule en me remémorant ce qu'il me semble leur avoir dit : « Mort aux vaches ».

    Stupéfait, je l'ai été lorsque un des ruminant s'adressa à moi dans un français légèrement tinté d'un accent dans lequel le buveur de vin que je suis, reconnu les vapeurs d'un Single Malt typique des Highlands.... je commence à comprendre alors les consommateurs de produits laitiers... le lait devait être bon !

    Le bovin m’apportât les précisions qui firent de moi un Loup un peu moins con. (en instruction..le reste, non je n'ai pas changé!)

     

    « Cette expression de 1870 quand, sur les postes de garde allemands, était écrit Wache qui signifie

    « garde ». Les Français et les Allemands s’aimant fort peu à cette époque, le cri de « Mort aux Wache ! » retentissait fréquemment. Cette insulte sera ensuite destinée aux policiers et aux gendarmes. ».

    Je restais « gueule bée » devant tant de connaissances de la part d'un ruminant. Décidément, les habitants de ce petit village du Bourbonnais cachaient bien leur jeu.

    Troublé, je pressais le pas, j' avais hâte de croiser un Homme qui s'exprimerait à haute et intelligible voix.

    J'avais en vue une mare, vision sereine qui me ramènerait la tranquillité  dont j'avais besoin.

    Le soleil pointait haut et fort. Je décidais de faire halte pour quelques instants, la rencontre faite précédemment avait jeté le doute dans mon esprit.

    Arrivé sous le saule dont les pieds pataugeaient dans l'eau, je fus en proie à une nouvelle manifestation.

    Les branches se plièrent sous le coup de vent alors que les buissons aux alentours ne frémissaient pas.

    « Oh Messire le Loup !... un chien m'a demandé de te raconter les origines d'un geste que tu as adressé à son Maître...peut être que cela te rendra plus poli... »

    J'étais scotché sur place, le vent se fit plus violent et me délivra ce message :

    Pendant la guerre de Cent Ans (1337-1453), les Anglais causent de lourdes pertes dans les rangs français avec leurs longs arcs. Si bien que, lorsque des archers sont fait prisonniers, les Français leur coupent l’index et le majeur pour les mettre hors d’état de nuire.

    En réponse, les Britanniques se mettent à lever leurs deux doigts en l’air sur le champ de bataille. Une manière de dire : « Nous les avons encore et nous allons nous en servir, faites-nous confiance ».

     

     

    Partager via Gmail Yahoo! Google Bookmarks Blogmarks

    14 commentaires
  • Personnes âgées et usagées, au sujet du corps médical

     

    Ce con, finalement, finement me l’a fait ressentir : « Je suis une personne âgée »

    je sors de ce confinement tout déconfit.

     

    ÂGÉE :

    Qu’est-ce à dire ?:

    Suis-je 

     

             A jet continu car incontinent ( un pays me suffit)

             A jet rotatif par manque de précision (arrosage automatique non contrôlé )

             A ‘’ G’’ comme le poing, si cher à ma Dame ( je passerais sous silence ses réactions lors des découvertes )

             A AGECANONIX ( désormais, habillé du costume qu’il vient de me tailler, je ne m’habillerais plus en “JULES” mais en version Pépère mais pas pervers)

            Ag (symbole chimique de l’argent ( les consultations me sont offertes après de longues, très longues années de cotisations sociales )

           AG comme anesthésie générale ( tout au contraire, j’ai une furieuse envie de lui rentrer dans le lard)

     

    «Il faut vivre avec son temps et vous...vous avez fait votre temps….

    ‘’ Il est temps de passer à autre chose me dit ’’ce toubib ‘’des chèvres.

     

    C’est quoi cette autre chose ?.

    Qu’elle est la prochaine étape ? Terminus tout le monde descend ?

     

    Pour ce carabin aveuglé par le Golden Buzzer du serment d’Hippocrate et nourrit par les perfusions des lobbies pharmaceutiques, que signifie passer à autre chose ?

    Ma chose à moi, c’est « vivre ».

    Je conçois que la fonction primaire d’un médecin n’est pas de vous guérir mais de vous soigner.Nuance, pas de risques de devenir immortel.

     

    .Régulièrement, j’amenais mon corps, viscères y compris, mes humeurs, qu”elles soient bonnes ou mauvaises, pour que ce “conservateur” assure le service après-vente.

    A chaque contrôle technique, je constatais que le prix des pièces de rechange augmentait.

     

    Je le revois, le “gonfleur” à la main, la valise diagnostique auto MS 980 sur la Servante Mobile “FACOM”, entrain d’établir un diagnostique sur le “TACOT” que je suis à ses yeux.

    Il cogite, je l’imagine en salopette bleue, “la gapette” vissée sur la tête, le mégot collé aux lèvres, se grattant l’entre jambes et déclarant : “y’a du boulot… vous êtes de quelle année… et l’argus ?’’

     

    Manque de pot (rien à voir avec le catalytique) j’entends bien et compte bien lui répondre.

    Le moment d’égarement passé, je me range devant son bureau.

    En plus du VIDAL, il a sur son bureau un catalogue des P.F.G et en annexe une notice sur l’utilisation des produits.

     

    « Avez-vous une préférence, bois blanc ou chêne ?…Quelle teinte, claire ou foncée ? Et les poignées …vous avez choisi, chromées ou métal doré ? ».

     

    Serait-il pressé de m’envoyer chez’’ les têtes en os’’, une sorte de ‘’plan blanc ou noir ‘’ décidé par le gouvernement : ‘’débarrassez vous des anciens modèles ‘’

     

    Le cuistre, Il s’adresse à mon épouse que je pressens éplorée… de rire .

    Pour lui la messe est dite, c’est le garage , la mise au rancart, je finirai sur des cales, privé de mes roues sur les rotules.

    Vu l’état du « char », je ne finirais pas chez  frères Schlumpf ni en pièces détachées !

     

    Je quitte cet élégant et fringuant bi-péde, content d’être une personne âgée, alors que lui, n’est pas certain d’y arrivé.

     

    Partager via Gmail Yahoo! Google Bookmarks Blogmarks

    12 commentaires
  •  

    Ce n’est qu’une information, une simple supposition, un début de piste à suivre pour débuter une conversation et pour trouver à redire.

        Oui… Redire, n’est-ce pas dire une fois encore ?

        Ah bon ?

        Réponse de l’intéressé :

        « Qu’entendez-vous par là »… Et, c’est à cet instant précis que vous comprenez qu’il n’est de pire sourd que celui qui ne veut pas entendre.

        « Je vous écris une longue lettre parce que je n’ai pas le temps d’en écrire une courte. » aurait dit PASCAL à une provinciale en lui remettant ce billet écrit de sa main. 

        Ce qui n’a pas de sens, pourquoi faire long quand on peu faire court, ce serait couper court à toute discussion que de s’en priver.

        « De la discussion, jaillit la lumière».

        Est-ce pour cette raison que les alcôves sont si mal éclairées ?

        Surtout lorsque deux personnes sont sensées s’y retrouver pour avouer leurs sentiments, cachés aux yeux des autres.

        Je préfère passer sous silence les sous-entendus de ces instants.

        Peut-être faudrait-il comprendre qu’ils n’avaient pas grand chose à se dire, mais à prouver.

        A dire vrai, je vais essayer de tenter de vous l’expliquer…. Je n’ai pu résister à la tentation de mettre des mots sur leurs silences.  

    « .On a besoin de ses mains pour dire les choses que la parole ne traduit pas »

        De là, à penser que celui des deux, qui a des ampoules aux mains, a les mains baladeuses, maintenant vous êtes au courant.


    « Mais cela ne voudrait rien dire », me direz-vous. Alors pourquoi, si nous n’avons rien à nous dire, nous n’en parlerions pas ?

        En parler, en discuter, si nous n’avons rien à nous dire, il faut de suite en faire profiter les autres, surtout ceux qui sont à notre écoute.

        Encore faut-il n’avoir rien à dire et les prévenir,  de là l’envoi d’une lettre à Elise ou à une autre.

        Vous vous imaginez, revenant de je ne sais où, votre conjoint vous informe de la réception d’une lettre.

        –« Chéri, J’ai reçu une lettre t’informant qu’UNTEL n’avait rien à te dire ».

    Elle insiste : 

        -« Tu ne feras pas comme la fois précédente, tu lui répondras ». C’est la base même de la politesse.

        Vous :

        –« D’accord, je lui dirais que ce n’est pas la peine d’en parler. » C’est le commencement de la sagesse.

        Sage attitude envers un ami, si vous n’avez rien à lui dire, il faut qu’il le sache sinon le doute s’installe dans son esprit et le doute n’est pas permis :

        –« Je lui ai fait part du fait que je n’avais rien à lui dire et lui, ce malotru, ne prend même pas la peine d’en parler ».

        On serait en droit de se poser la question « Que trouve t-il à redire » ?

        Je vous le demande, autant le dire tout de suite, ce qui éviterait ces silences ridicules.

        Ça, je vous le demande !

        Formule d’impolitesse pour clore une discussion à laquelle vous n’êtes pas invité à participer.

        Parler pour ne rien dire ou se taire pour se faire entendre ?

        Quand nous n’avons rien à dire, il y a toujours quelqu’un qui est tout ouïe sur nos silences qui en disent long ; Cela n’a pas de sens !

        Vous vous imaginez, prêter votre oreille à un autre, même fut-elle discrète ? Pour qu’il vous ramène, je ne sais quel ragot ou bruits de couloir qui courent de tympans en coquelets…et au retour d’une volée de cloches,  il reste muet comme une carpe surtout si vous devez interpréter son silence…. Prêter son oreille… Et comment va tenir votre chapeau ?

        Je préfère me taire devant les voix discordantes qui se mesurent du regard et préfère avoir votre avis ; .

        Ça, je vous le demande !

    Partager via Gmail Yahoo! Google Bookmarks Blogmarks

    4 commentaires
  •  

    C'est un art majeur que celui de rendre un homme heureux, et c'est un plaisir à rien d'autre comparable que de le mettre dans l'embarras.

    Cet instant fragile ou l'homme sur le point de succomber à de futiles passions, retient toute notre attention.

    Il est le mouvement du balancier qui vous plonge dans cette sensation de ne plus savoir à quel monde vous appartenez,

    Il est cette brume légère qui vous trouble les sens comme ce champagne aux fines bulles que vous avez dégusté hier, il est typiquement féminin, tant son nom fait appel à la douceur d'un sous vêtement de femme, portant en lui le désir de caresses et de volupté que procure la soie, pour soi.

     

    Mais rien de tout çà « Moi, je m'balance, parmi tous vos désirs, vos médisances, moi, je m'balance, » à vrai dire je ne sais quand je vous dirai oui...

     

    Invention diabolique remise à jour par le roi des cuisiniers et cuisinier des rois. ESCOFFIER Auguste aimait mettre ses convives dans l'embarras, à la fin d'un copieux repas, il leur demandait de choisir entre un fruit ou du fromage.

     

    C'est le fameux « soit..soit », la célèbre «  valse hésitation » l’instant magique ou fatidique devant lequel l'Homme abdique, sera t il lâche ou héros ...tout est dans la décision.

     

    C' est un Breixit ou un come back, un « should i stay or should i go » vais-je tourner les talons alors que mon estomac n'y est pas ou vais-je « rhabiller le gamin »  en en prenant une petite lichette.

     

    C’est le fameux « Der Teufel steckt im Detail » de Friedrich Nietzsche « le diable présent dans les détails » paradis ou enfer et damnation de n'avoir point su faire le bon choix ?

     

    Choisir entre la poire ou le fromage

     

    Pendant la guerre des Flandres opposant les français aux espagnols, chaque camp proposait ses mets les plus extravagants qu’il partageait au moment d'une trêve. C’est à ce moment que les soldats français découvrent l’ordonnancement de la gastronomie chez les gentilshommes castillans.

    il prévoyait un hors d'œuvre, du poisson, du rôti, des fromages et terminait par les fruits.

    Ils furent séduits par cette façon de manger qui provenait aussi des Bataves, ancien peuple gaulois implanté à l'embouchure du Rhin. C’est ainsi que depuis la fin du 17ème siècle, les français mangent les fruits en dernier, juste après le fromage.

     

    Ne dit on pas que : 

    “"Un dessert sans fromage est une belle à qui il manque un œil. »

     

    Cet aphorisme de jean Anthelme SAVARIN résume bien la situation et l’embarras dans les quels sont plongés le convive.

    Cruel dilemme dis-ai je qu'est la « poire ou fromage ».

     

    Je garderais donc une poire pour la soif et de cette histoire je n'en ferais pas tout un fromage.

     

     

     

    Partager via Gmail Yahoo! Google Bookmarks Blogmarks

    6 commentaires