• Guerre et pets

    Vive le vent, vive le vent ...et c'est là que la dispute a commencé !

     

    Le manque d'humour.chez moi se fait sentir.

    Pourtant habitué à rencontrer toutes sortes de personnages lors de mes sorties, celui-ci n'était pas en odeur de sainteté.

     

    Au détour d'un buisson orné de papier toilette dont les lambeaux flottaient au « vent mauvais », je croisais la présence d'un « Jacques », un pécore chamailleur, bien décidé à découvrir des poux dans ma tonsure.

    Il voulait me faire porter le chapeau en prétextant qu’après mon passage dans ses pacages, des  « lycoperdons » ou pour les Britanniques des puffballs, infestaient son herbe folle et molle.

     

    Il aurait constaté la présence de champignons ronds et gris pleins de poussière et d'air vicié, des « pets de Loup ».

    Pourtant tout avait bien débuté avec cette citation tirée d’un recueil du fameux pétomane Joseph Pujol, : -Qui sème le vent possède une terre bien aérée ».

    Artiste français dont on sent encore la présence au célèbre cabaret du « Moulin Rouge »particulièrement célèbre pour la remarquable maîtrise de ses muscles abdominaux qui lui permettait de lâcher des gaz à volonté ».

     

    Majestueusement surnommé Loupzen, je me suis senti visé par cette boule puante.

    Je proposais une version plus poétique. Celle-là, en fait ce serait le contraire de « pet de loup », qui est , emplit de douceur et de bon goût.  Les beignets soufflés , où vesse d’âne, étaient des « pets-de-nonne » appelés aussi rissoles ou encore rissent . Cuits dans du saindoux, servis dans les veillées d'hiver , les pets de nonne étaient réservés au repas de cérémonie et au foyer plus riche.

     

    Loin de moi l'idée d'offenser ce « pète-sec » écologiste  qui en ma présence pète régulièrement, mais en a des remords car il est conscient de participer au trou de la couche d'ozone au même titre que ses vaches.

    J'aurais préféré avoir à faire à un effronté qui pète bruyamment, puis éclate de rire devant l'effet que fait son derrière.

    Mon interlocuteur se rapprochait du malhonnête qui pète et accuse un gosse si le chien est absent.

    Lui, il se la pétait, se sentant supérieur pensant faire des pets d'une incroyable délicatesse , il se faisait passer pour un musicien qui parviendrait à jouer une mélodie reconnaissable en modulant ses pets.

     

    Ah l'effronté, l’hypocrite, il admet qu'il pète, mais ajoute qu'il a une raison médicale à cela...quel fourbe.

    Je le présents économe lorsqu'il libère ses pets bouffée par bouffée et pourquoi pas grammairien  en essayant toujours de ponctuer ses pets.

     

    Devant ma position de renifleur outragé ce « péteur sur gages » a filé comme un « pet de lapin » sur une toile cirée devant un Messire le Loup qui pète le feu.

     

    J'ai pour ultime plaisir d'enfoncer mes crocs dans les parties charnues des gueux...mais là, exception faite à la présence d'une fulgurante callipyge, j'ai reniflé une embrouille....et si l’indécent n'attendait que çà ?

    Toujours est-il qu'à ce paysan accusateur et mal informé je lui dédie cette citation : « Ceux qui médisent derrière mon dos, mon cul les contemple »

     

     

     

     

     

     

     

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    La jeune femme qui se tient devant moi à l’air grave d’un gendarme et l’œil effarouché d’une jeune vierge.

    Elle mon médecin généraliste.

     

    « Monsieur, c’est difficile à admettre Mais….vous l’êtes »

    Je pressentais son verdict, un sixième sens, le doute planait mon esprit partait en vol plané.

    Je venais de contracter le "Voraciousravenousitis », terrible virus qui vous met la tête à l’envers et le devant derrière.

    Les premiers signes m’avaient alerté lorsque j’ai pris ma vessie pour une lanterne et que en voulant faire pipi, je me suis brûlé les doigts.

     

    De retour à ma tanière, j'ai fait appel au fameux docteur BOMBAY, le seul médecin spécialiste dans ce domaine.

    Petit rappel : Ma sorcière bien aimée Série télévisée année 1964).

     

    Pour prendre contacte avec ce génial Carabin,il suffisait d’ouvrir les fenêtres de la maison, de faire sortir les chats et de poser sur la table du salon un whisky BUFFALO TRACE de douze ans d’age.

    Ensuite je lançais cet appel :
    "J'appelle le Dr. Bombay, j'appelle le Dr. Bombay, c'est urgent, qu'il vienne sans délai !"

     

    Dans un fracas assourdissant, chevauchant la « SAPETAUCU 750 », moto de légende construite aux confins des Indes, il a débarqué dans mon salon, laissant derrière lui une odeur de menthe poivrée et de mélange de

    «  protoxyde d'azote » le fameux 'NITROUS ''.

     

    Il arrivait directement d’un séminaire de médecins célébres, organisé par un laboratoire qui fournissait les officines en poudre de Perlimpinpin.

    Dans le passé j’avais travaillé pour ce fabricant lorsque le virus de la PECOLE s’installa sur les rivages de la Grande Bleue.

    Je fournissais alors les Bidouilleurs en poudre de Poils à Gratter.

    Petit rappel : — La pécole est une maladie qui s'attrape en été, suite à une longue exposition au soleil dans un camp de naturistes, car avoir la pécole, c'est avoir la peau du cul qui se décolle. 

     

    Après un rapide examen de mon frigo pour savoir si j'avais de la bière fraîche, le diagnostique tomba sans bruit en même temps que la nuit.

     

    Connaissant bien le personnage très à cheval sur «  les us et coutumes » ( je lui faisais remarqué que c’était bien un drôle de nom pour un canasson!), j’étais tout ouïe semblable à un poisson hors de l’eau mais muet comme une carpe.

     

    Le toubib me fit part de quelques anecdotes qui avaient émaillé leur soirée :

     

    Son confrère le docteur Schweitzer obligé de quitter la soirée à minuit pile…...Souvenez-vous : Il est minuit Dr Schweitzer ! Contrarié suite à la présence d’un praticien de nationalité Allemande le diabolique docteur Mabuse empêtré dans une sordide histoire d’hypnose collective qui tournera au drame et au cinéma.

    Mais ce n’était rien face aux exploits du Docteur Jekyll venu en compagnie de mister Hyde,un très célébre transformiste qui a fait une carrière cinématographique remarquable,.

    Bien d’autres personnages issu des rangs des facultés de médecines du monde entier et du quart monde aussi.

    Que du beau monde dans du beau linge !

     

    Interrompu dans le marathon de ses souvenirs d’une vie passée à courir aprés les phénomènes de foire, ce bon docteur BOMBAY me pria de remplir son verre de Buffalo Trace, il considérait ce breuvage comme un antiseptique pour clarifier le résultat de ses recherches et poser un diagnostique clair net et précis.

    Les traits de son visage se transformaient subrepticement, ses yeux noirs s’rondissaient derrière ses grosses lunettes d’écaille.

    - « Est ce que çà vous chatouille ou est-ce que çà vous grattouille ? Ne confondez pas ».

    - « çà me grattouille docteur ».

    - « Comme c’est bizarre » m’a t il répondu.

    - »Oui ?

    - «- Moi, j'ai dit bizarre, bizarre, comme c'est étrange ! Pourquoi aurais je dit bizarre, bizarre ? »

    Et tout en vidant prestement une rasade de son antiseptique, il me dit :

    « tout homme bien portant est un malade qui s’ignore ».(J’ignorais qu’il avait des notions d’Italien ! ).

     

    Je me suis senti soulagé, je me savais atteint donc bien portant.

    Tout ragaillardi, je félicitais ce docteur en psychologie de bas étage qui sans hésitation s’acharnait à vider mon Buffallo Trace de 12 ans d’age à fin d’éviter une quelconque épidémie.

    « Il n'y a que debout que l'on voit si l'homme est grand ».me dit l en conclusion.

     

    Mais déjà, un nouveau défit appelait le docteur BOMBAY et c’est dans un nuage de fumée au son des pétarades de sa moto qu’il prit son envole vers d’autres cas cliniques.

     

    Ce qui fut dit fut fait, sans futilités, mais enchanté avec habilité du mal dont je souffrais, je fus délivré.

    En buvant mon café matinal, je devais prononcer pour ne plus avoir mal :


     « Debout les coincés des vertèbres, debout les forçats du coup de reins....C'est la lutte matinale, groupons nous est demain, j'aurais bien besoin d'un grand coup de main... »

     

    Le docteur BOMBAY l'a dit.....Le Loup l'a fait.

     

     

     

     

     

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    RENDEZ-VOUS

     

    Beaucoup trop d’entre nous parlent de chemins de vie, d’itinéraires tracés, sur lesquels, nous cheminons vers une destinée décrite dans un flou artistique.

    Ces parutions sont teintées de nostalgie, révélant les petits matins blêmes des condamnés à vivre un présent trop lourd à porter.

    Nous les imaginons, pèlerins au dos courbé, bâton en main, se frayant un passage en direction d’une destinée inconnue , forçat du « quoi qui l’en coûte » forçant un quelconque dieu de leur venir en aide pour accomplir une mission sacrée.

     

    « Ecce homo » aurait dit le Ponce Pilate de ce siècle, présentant ce pèlerin comme une victime d’un monde dans lequel il évolue et qui n’en voulant plus, le condamne à errer sur des chemins de traverse à la recherche de sa destinée, prenant Tik-tok, Instagram comme témoin.

     

    « Avé morituri te salutant » Répondrez-vous. Provocation faisant l’éloge de votre forte personnalité ,donnant un sens sacrificiel à votre démarche, le héro que vous êtes est prêt à le devenir un peu plus encore…. « Visez droit au cœur, » face au peloton d’exécution que sont les réseaux sociaux ,votre dernière déclaration de fusillé serait : « j ai mal à ma foie » , je ne crois pas  que cette balle me fera général.

     

    « Pourvu que la télé soit présente et qu’il filme mon bon profile » insinuez vous, mon sacrifice doit rester gravé dans l’esprit de mes lecteurs et plus encore, peut être aurais-je un jour gravé sur le fronton de la porte de mon Habitation Loyer Modéré la mention : « Il était tout, sans lui je ne puis rien, à ton retour ramène moi du pain ».

     

    Ne vous égarez pas dans les couloirs du temps qu passe, ce rendez-vous n’était il pas un ordre qui ne supporte pas le refus. Vous le saviez , si par aventure vous étiez homme marié , en recevant un ordre, il fallait attendre le contre ordre pour qu’enfin vous évitiez le désordre.

     

    Alors , chaussant vos Adidas préférées, vous enjambez les quelques encablures vous séparant de votre destinée et vous voilà devenu « découvreur de futur », passant du statut de chercheur de l’impossible à « pourquoi pas moi »

     

    Et comme charité bien ordonnée commence par sois même, le seul intérêt qui a de l’importance à vos yeux, c’est uniquement le votre.

     

    Sur le chemin qui mène au Nirvana vous ferez des rencontres.

    Quels souvenirs vous laisseront elles ?

    Que vous auront elles apporté ?

    Serez vous certain de la réciprocité de ces échanges ?

     

    Le hasard n’existe pas et les rencontres tant attendues ne sont pas dues à sa présence.

    Mais vous aviez RENDEZ-VOUS fixé depuis le jour de votre venue au monde, il suffisait que vous manifestiez le désir d’accepter cette échéance.

     

     

     

     

     

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  • Dans la campagne qui abrite les déambulations de mes pensées chauffées à blanc par une élévation de la température, j’ai fait la rencontre avec un stupide chien.

    Avait-il décidé d’améliorer le menu de cette fin de soirée ? C’est avec dédain que j’ai ignoré ses intentions et je lui fit la grâce de lui montrer mon index pointé vers le ciel pour toute réponse.

    Il faut donner de l’importance à ce qui doit être.

    Qu’elle ,ne fut pas ma surprise d’obtenir une réponse à mon geste...

    « Oh Messire le Loup !... Je vais te raconter les origines d'un geste que tu m’as adressé, .peut être que cela te rendra plus poli... »

    J'étais scotché sur place, le vent se fit plus violent et me délivra ce message :

    « le Digitus Impudicus est le geste le plus employé et plus chéri dans le monde occidental ».

    Une des premières mentions du doigt est parue dans Les Nuées, une pièce écrite en 424 av. J.-C. par le dramaturge Aristophane et dans laquelle un mec du nom de Strepsiade mime son phallus à Socrate à l’aide de son majeur.

    Tout comme le pouvoir et l'influence ont migré des Grecs aux Romains, le doigt d’honneur aussi. Il apparaît dans plusieurs œuvres romaines, que ce soit dans des poèmes ou des pièces de théâtre.

    La légende veut que Caligula, l’empereur mégalomane, aimât que ses sujets lui baisent le majeur (qu'il s’appliquait à remuer de manière suggestive), ce qui, encore une fois, renforce la notion de phallus.

    Plus prés de nous :

    Pendant la guerre de Cent Ans (1337-1453), les Anglais causent de lourdes pertes dans les rangs français avec leurs longs arcs. Si bien que, lorsque des archers sont fait prisonniers, les Français leur coupent l’index et le majeur pour les mettre hors d’état de nuire. En réponse, les Britanniques se mettent à lever leurs deux doigts en l’air sur le champ de bataille. Une manière de dire : « Nous les avons encore et nous allons nous en servir, faites-nous confiance ».Depuis que le monde est monde, l'histoire s'est avérée être un éternel recommencement.

    Il serait intéressant de connaître quels sont les signes avant coureurs d'un bon échange de coups et d'insultes, dans les autres pays .Si j'ai un bon conseil à vous fournir, c'est de faire preuve de curiosité, vous avez sous les doigts un outil perfectionné pour aller à la pêche aux renseignements...servez-vous et communiquez..

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  • « L'écriture c'est le cœur qui éclate en silence » à professé Christian BOBIN. Je préfère dire en connaissance de cause que mon cœur éclate « dans le silence ».
    je suis entre deux mondes. Ma Liberté un jour je t'ai quitté....
    Voir partir un ami est une grande joie, celle de chercher au travers de son absence les souvenirs des temps passés en sa compagnie, c'est la promesse d'un retour à l'aube, le récit de son aventure est alors semblable au mien......qu'avons nous fait pendant tout ce temps, à quoi avons nous occupé cette absence.
    J'écris pour ne pas assassiner !
    Plus simplement et pour faire sobre, je n'ai pas dit pour rester sobre car je ressens une certaine ivresse à me plonger dans cette mare nostrum qu'est l’Écriture (avec majuscule ).
    je couche des mots qui une fois regroupés, devraient devenir des phrases, des paragraphes et pourquoi pas des livres.
    Impossibilité et difficultés à se faire entendre, Que deviendront nos écrits lorsque nos paroles sur papier se seront envolées ? Je n’en ai pas la moindre idée,
    Nos coups de cœur et de colère auront ils fait bouger l’humanité ?
    J’aurais brûlé mes vaisseaux pour ne plus avoir la possibilité d e revenir en arrière, embarqué sur des pensées, j’aurais voyagé, mais pas seul, puisque vous avez partagé ce texte….et après moi le déluge.

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