-
L'art d’accommoder les restes.
L ART D 'ACCOMODER LES RESTES ou DE S ' ACCOMMODER DU RESTE
Comment accommoder sans incommoder de prime abord cela ne semble pas commode.
Une des grandes traditions de la cuisine familiale française serait de savoir élaborer une recette avec les restes d'un ou des plats servis la veille.
Ce tour de passe passe culinaire est dû à la magie et à la créativité que l'on rencontre dans le savoir faire de nos cuisiniers.
Ce mot cuisinier me porte aux anges car comme ces derniers il est asexué ni masculin ni féminin mais... angélique.
Prenez l'exemple de la pizza si chère à nos artères Le mot pizza est présent dans le vocabulaire latin médiéval en 997 avant même que le plat ne soit réellement inventé et signifie "galette". Il prend le sens qu'il a aujourd'hui au début des années 1570.
il pourrait provenir du haut-allemand bizzo qui veut dire "morceau de pain" ou du grec pitta. Le plat semble avoir été inventé à Naples au XVIe siècle. La pizza se présente sous forme salée, mais aussi sucrée. La forme sucrée était réservée aux élites et la forme salée au peuple.
Dans les années 1850, la pizza est qualifiée de mets sucré ou salé et garnie de "choses diverses". Son mode de cuisson est variable : à la poêle, au bain d'huile ou au four.
….garnie de choses diverses....on y est!
J'ai vécu dans des familles ou l'ingrédient principal que les cuisinières mettaient dans la préparation des repas était « l'AMOUR ».
Quant à la garniture, elle dépendait de l’appétit que les convives avaient eu la veille.....et je me suis léché les doigts.
Autre plat très connu qui lorsque vous en découvrirez les origines, fera grand bruit.
C'est un plat de guerriers du sud de la France dont les origines remontent à la guerre de cent ans.
Le cassoulet .
C' est une spécialité à base de haricots secs, généralement blancs, et de viande. À son origine, il était à base de fèves.
Durant le siège de Castelnaudary par les Anglais, les assiégés affamés auraient réuni tous les vivres disponibles (haricots secs et viandes), pour confectionner un gigantesque ragoût ou estofat, pour revigorer les combattants. Ceux-ci purent alors chasser les Anglais et libérer la ville.
Déjà à cette époque la perfide Albion tentait de nous « cruncher »mais grâce à ce cassoulet les anglois ont été « chocolat » .
Toutes ces recettes proviennent d'un acte de bravoure et il en faut du génie à nos « chef(e)s étoilé(e)s que nous ne faisons pas toujours grimper au 7 éme ciel » pour qu'à l'heure du sacrifice suprême (de volaille.....allez hop ma poule!) elles prononcent la phrase fatidique :
« qu'est ce qu'on mange ce soir? ».
Nous les hommes, le vrais, les durs, les tatoués, avons nous bien conscience de ce défit en ce 34 éme jour de l'année, pour que nos chères et tendres compagnes dégotent un menu qui nous mette l'eau à la bouche.
C'est donc un véritable casse tête chinois que de varier les menus et c'est sans compter sur la présence des publicité débiles proposant à nos enfants si intelligents des « trucs » à bâfrer aux noms barbares qui feraient se retourner sur le gril les Antoine SAVARIN et sœurs TATIN...le snaking, « les « Gnogno...les kiki..les gnocchis » subtiles mélange de débilités et de mal-bouffe, Kebbab, etc...
Mais une fois encore le génie sauveur de la France des Bon goûts veille au grain et munie de sa baguette magique, le Djin (non pas celui que vous éclusez en douce en faisant fiiiz mais celui qui se cache dans la lampe que vous astiquez au Mirror) vous fera en un tour de main, le plat composé des restes de ce dimanche et qui verra vos affamés avoir le sourire à la main.
La cuisine des mains sales
Pour ne pas être en reste, votre vie de tous les jours a besoin de vos voix pour accommoder les restes d'une politique en panne d’inspiration.
Vos parents vous ont appris qu'on ne peut pas faire du neuf avec du vieux...il et grand temps de vous en souvenir au moment de glisser votre bulletin de vote dans l'urne.
Je sais que la politique est une sacrée cuisine dont les plats sont réchauffés et souvent indigestes. Les viandes boucanées ont elles la préférence des français ?.....il semblerait que oui à la vue des vieux chevaux de retour qui viennent se goinfrer au frais de la princesse que vous êtes !
Je ne vous ferai pas l'affront d'être grivois pour ce paragraphe mais..... les politiques nous proposent des suppositoires que nous avons du mal à avaler. J'aurais aimé que ces suppo. ne soient pas à la glycérine mais à la nitroglycérine histoire que çà leur pète à la gueule !
La cuisine des anges ou l'art de s’accommoder des restes
La Cuisine des anges (We're No Angels) est un film américain réalisé par Michael Curtiz, sorti en 1955.
Pour les cinéphiles que vous êtes je respecterais ce film d’anthologie, je vous demanderais la permission de m’approprier le titre.
Le mot cuisine représente ici non pas le ring sur lequel s'affrontent les divers amateurs de sports de combat tels que vous et
vos « ch'ai pas quoi faire à manger » les « maman j'ai déjà mangé à la cantine ou j'aime pas çà » les « chérie, j'ai invité machin et truc chose à manger ..à quand ?....ben ils arrivent ! » et le surprenant « c'est Dimanche, j'ai invité mes Beaux-parents et ….j'ai plus de gaz ! ».
Non ce mot désigne l’ensemble des œuvres que votre conjoint à crée tout au long de l'année ou de votre vie....
Elle mérite en plus le respect, un oscar , celui du
-
meilleur metteur en « cène »
-
la meilleure actrice féminine jouant de tous ses charmes lorsque vous étiez un peu « lourdingue » en présence des vos copains
-
-du meilleur espoir féminin lorsqu'elle était toute jeunette et ne savait pas faire cuir un œuf à la coque
-
du maquillage le plus réaliste quand « tout allait de travers » et qu'il fallait faire bonne figure devant les invités.
Mais le plus surprenant en terme de récompense c'est le César remporté un soir, en ramenant à la maison la « compression de votre voiture » en disant à votre mari « tu sais la voiture....j'ai éraflé un portail... j'ai eu un petit accrochage ».....pas de soupe à la grimace....
.votre ingrédient principal dans votre cuisine..c'est bien l'AMOUR ?
Alors, je vous souhaite bon appétit
Tags : reste, cuisine, plat
-
-
Commentaires
Bonjour, l'écriture est un art qui n'est pas donné à tout le monde mais pour toi une fée était posée dés ta naissance sur ton berceau; manier la plume comme tu le fais est un ravissement pour les yeux.
Bon ne crois pas que je te cire les pompes, pas du tout mon genre. je suis simplement ébahie de tant de verve.
"Verve": les jeunes connaissent ils encore ce mot, eux qui ne savent plus qu'écrire par S M S ?
Passons; Pour en revenir à ton article je trouve ce mélange culinaire fort à mon goût, le résumé que j'en fais et que tu as fait est Amour. Si on ne fait rien par Amour rien ne va et ne dure.
Une cuisine faite par obligation ne peut être que fade. Les épices: amour, passion et tendresse s'ils ne sont pas positionnés en temps et en heure n'auront pas le mélange souhaité, et le plat sera raté.
Concernant la cuisine politicienne elle ne peut qu'avoir un goût amer, car elle n'est faite que de poudre de Perlin - Pinpin (je crois que le mot est mal orthographié) de la poudre aux yeux quoi, alors une fois cette soupe consommée on ne peut que s'en prendre à soi même. On avait surement le choix de prendre une soupe de Pois chiches, de courge, de légumes , ou autres au choix...
Une chose pourtant est sûre manger réchauffé n'est pas bon pour tous les plats, et puis n'est on pas pour les cuisines nouvelles maintenant?
Une belle décoration, rien à manger dans l’assiette et beaucoup de sel pour la note....
Bon appétit à toi aussi.
Bonjour le Loup,
La cuisine des politiciens est la pire des malbouffes. Jamais un kébab ne me rendra aussi malade que leurs salades... Tous des cochons !
Vous devez être connecté pour commenter
Je cuisine toujours avec amour et parfois à 4 mains .Mais quand tout va de travers ,pas de maquillage,de l’espièglerie .
Quant à nos politiciens je te rejoins .
J'enfouis ma truffe dans ton doux pelage....