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B.B.Q
Bruno PELLETIER « in LE TEMPS des CATHÉDRALES » aurait chanté :
« il est venu le temps des B.B.Q, chez le Loup Pépère, cuisiner autrement, il ne sait pas faire »….. ce qui est presque vrai.
Délaissons ce mode de cuisson si vous le voulez bien, pour nous intéresser à une phrase qui, replacée dans son contexte, vous donnera l’occasion de montrer « qui c’est le patron » !
Sous un soleil de plomb (oui en Auvergne les plombs pètent vers 14 degrés..) vous venez de participer à un barbecue printanier Tout c’est bien déroulé car jusqu’ici tout va bien.
Quel homme n’a pas entendu cette interpellation jetée au moment de quitter la table , lieu de communion , propice à la discussion sur la façon d’achever une partie de jambes en l’air entre une cuisse de poulet aux morilles et un pied de cochon gratiné ?
Ce leitmotiv a le don de me mettre l’écume aux naseaux à tel point que je préfère continuer mon repas sans pain (ce qui et bon pour ma brioche) sans sel (ce qui est bon pour mon cœur) sans vin (ce qui ne sera pas profitable à ma sieste).
« Ne pars pas les mains vides »
Tout en marmonnant, je ne sais quelles imprécations, vous songez à cette douce nuit d’été durant laquelle vous avez accepté le meilleur mais pas le pire….. Mais sacrebleu, si ça continue, je vais la prendre au mot !
Tenant à affirmer votre élégance, aussi bien dans la parole que dans le geste , vous vous retournez et, royal comme l’autre gourde, ex femme d’ un Hollande-Président qui voyageait toujours en compagnie de Ségolène, vous déclarez : « Oui je pars…… mais les mains pleines ! (petite précision : le François voyageait toujours en compagnie de Ségolène, car il avait lu que, en cas de soif, il fallait toujours avoir une »gourde » avec soi).
Dans le sac de voyage et à votre place, j’emporterais un nécessaire de survie (vivre sans elle ? vous n’y pensez pas !) , ma carte bleue (où ai-je mis ce foutu code ?), des vêtements pris au hasard (cet ensemble de chez truc-moche, celui qui me fait ressembler à un Kosovar et qui la fait hurler), ma boite de médocs (et oui mon gars ! t’es plus de la première jeunesse), mon porte feuille ( dans quel blouson l’ai-je oublié)…. bon trop compliqué tout ça… je prends simplement les assiettes, la panière à pain, la carafe de vin, la salière, la poivrière… oui bien sûr chérie je n’oublie pas de changer de chaîne de télé en partant !..
Je sais tu ne supportes pas J.P PERNAUD tout comme toi, je préfère le RICARD .
Comme quoi avec un peu de bonne volonté, tout peut s’arranger à condition de lui donner raison.
Une fois de plus j’ai baissé mon pavillon et non pas mon pantalon palsambleu !
Il y a des jours au soir desquels j’en ai plein le dos et le bas du dos…. Tiens, pourquoi ne pas dire ras-le-cul ?
Question d’éducation, de bien séance ou de précision morphologique quant à la situation du problème ?
Je découvre ces expressions qui émaillent nos parcours de vie ou de survie de tous les jours, ne seraient-elles pas en rapport avec les « mal être » que nous extériorisons ? J’ai souvenance d’une de ces dernières, grivoise et malodorante à souhait mais qui replacée dans ce con de texte arrive comme un cheveu sur la soupe et repart comme un pet de lapin sur une toile cirée.
Je vous la glisse en douce : de J.M Bigard : pet contenu, furoncle au cul.
Que les dames qui seraient choquées d’une telle hardiesse de ma part, me rayent de leurs cercles mais c’est la vérité vraie, celle qui sort de la bouche des enfants (oh sacrilège !) si tu ne dis pas ce que tu as sur le cœur… histoire de te soulager… tu vas droit vers un titre de propriété d’un « furunculus ou tumeur inflammatoire…… en gros c’est la cata, il faut dire stop à cet « embourbeur » ce qui te remplit le bas du dos, c’est une question de vie ou de mort.
Revenons à nos préoccupations linguistiques.
Ne trouvez-vous pas qu’il y a une logique entre nos expressions de ras-le-bol et l’apparition de nos maux ?
J’émets le vœux sincère que vous vous intéresserez à ce problème, car le traitement de ce dernier ne se fera pas sans vous…. Donc à la fois prochaine, pour une suite en toute logique.
A suivre.
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Tags : bien, c’est, bon, dos, …
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Commentaires
J'ai résolu le problème du "bas du dos" et d'ailleurs ... J'en fais le moins possible, ou alors, que ce qui me plaît et, bien "évidemment" (tiens ça me rappelle quelque chose !) le principe est qu'il faut savoir "déléguer" les tâches, aussi pour les BBQ.
J'ai noté que, quand même, que c'était ces Messieurs qui aimaient plus particulièrement les BBQ. Faire du feu doit les rassurer quelque part Ça droit remonter à quelques 300.000 ans !
Bonne fin de semaine Loupzen.Bonjour
et pas mal de trucs sont là pour nous faire souffrir, nous rendre malades,
les soucis de la vie quotidienne et des tracas administratifs, parfois ou souvent
ou les cons que l'on rencontre, et les cons se multiplient a outrance pour nous entraver eh eh eh
il faut avoir un moral d'acier pour oublier et essayer d'occulter les soucis de nos vies
oui il faut parfois lacher prise, se lacher et peter
bon weekend
je m'absente deux semaines, pause pour les fetes de debut de mai
un retour apres le 8 mai
J'attends donc la suite.
Mais pour ton repas sans pain : OK ; ...sans sel : OK ;... mais sans vin : pas OK du tout .....
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Ok, je vais m'intéresser à ce problème. J'y penserai en allumant mon BBQ...
Bonne journée