• Un ami, me parlait de fraternité, de simplicité d'échanges entre hommes, des relations enrichissantes et dénuées de tous mercantilisme entre membres d'une communauté. C'est à peine si l'idée du paradis perdu ne pointait pas son nez au détour de sa parution.

    Sa vie pareille à la mienne a été remplie de soleil, de collines fleuries au printemps, des routes bordées de platanes formant une «  ola » à chacun de nos passages, de rencontres, d'amour et de départ façon : ''pour mieux revenir''.

    Dans son texte je trouvais des projets, de grands espoirs, des hasards et des miracles, de la patience et de la beauté.

    Fonder une famille, construire des choses pour qu'elles durent éternellement, écrire des chefs-d’œuvre, enfin le bonheur, je finissais presque par être heureux à la lecture des lignes retraçant notre passé ou notre avenir. 

    Un homme heureux en quelques sortes.

    Parallèlement, je poursuivais la lecture de livres sur l'art de vieillir.

    Jean d'Ormesson nous rappelant : que la vie est affreusement courte pour certains et longue pour d'autres.

    Et ce matin j'ai eu cette sensation : ma vie est courte mais bien remplie.

    Je ne me suis jamais ennuyé en ma compagnie et j'avais dans le secret de mon cœur des tas de projets dont un qui me tient particulièrement à cœur : l'édition de quelques feuillets à la rentrée.

    Je suis de nature « mélancolique – Gai ».

    Ni voyez dans cette révélation aucun soupçons de coming-out, j'aime « La Femme » de toutes les couleurs, de toutes les saveurs de toutes latitudes et conscient qu'elle a été et sera mon avenir.

     

    Je bénéficiais d'une carte de membre privilégié à l'obsolescence programmée.

    Je faisais partie d'un club de gens triés sur le volet« les abonnés au Net » .

    Je savais lire et écrire, me servir d'un ordinateur certes parfois récalcitrant à mes doigts raidis, j'avais des amis « virtuels » bien pratique quand on veut « qu'on me foute la paix y'a qu'à raccrocher », on me visitait par web interposé et je buvais mon café tous les matins sans me demander à quand cela s’arrêterait.

    Et je pensais, comme Groucho Marx, que je ne voudrais pas faire partie d’un club qui m’accepterait comme membre. (véridique ).

    J'avais postulé sans bien me rendre compte, une place m'était réservée et fus bien embêté d'y être accepté.

    Qu'allais-je bien pouvoir faire des années qui me restaient à siéger devant cet aréopage d' Archéodendrites : Vieilles branches

    Ils avaient une vie capitonnée comme l'intérieur de leurs cercueils, se frôlant lors de leurs visites en espérant que leur vie de courants d'air ferait vaciller un moins stable.


    « Les vivants et les morts n’ont pas encore pris leurs fonctions. Ne peuvent être appelés à partir que ceux qui ont vécu »

    Cette déclaration est a attribuée à Marcel PROUST.

    Un vieillard chenu qui siégeait parfois à cette assemblée interpellait les clubmen.

    Il était en pétard et fulminait à l'encontre « des autres ».

    ''Ô rage ! ô désespoir ! ô vieillesse ennemie ! 
    N'ai-je donc tant vécu que pour cette infamie ? ''

    Il nourrissait à l'encontre du genre humain une rancune tenace de ne pas se voir récompenser pour ses travaux passés. Mais avait-il bien vécu son temps et que restait-il de son œuvre ?

    Il faisait porter le chapeau à la vieillesse, la rendant seule responsable de l'état d'isolement dans lequel son vécu l'avait plongé.



    Avoir vécu et avoir du vécu....

    Puisque il faudra bien qu'un jour ou une nuit nous nous quittions, hâtez-vous lentement d'occuper des fonctions, de jouer un rôle dans votre vie de maintenant, ne soyez pas simplement  « un passant qui passe ».

    Dans une interview avec Linda Bukowski, le poète allemand donne la signification de ces mots: «N’essaie pas, fait. Si vous passez votre temps à essayer quelque chose, vous ne le faites pas.»

    En ce moment, vous qui lisez ce texte, qu'avez-vous fait pour VOUS ?

    Il faut que vous soyez conscient du fait qu'à un stade de votre vie il faut faire preuve d’égoïsme...oui vous avez bien lu : d’égoïsme.

    La personne la plus importante dans votre vie, en cet instant c'est VOUS.



    En cas de départ prévu depuis ma naissance, j'aurais aimé que fut inscrit :

     '' Il a aimé les sources, ses amis et sa femme.''

     

    Tous furent mes sources d'inspiration, chaque homme est une histoire dont je fus le témoin, chaque femme porte en elle une épopée, la mienne fut héroïque et sublime.

     

     





     

     

     

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  • Les journées du patrimoine :

    Le mot patrimoine vient du latin patrimonium qui signifie littéralement « l'héritage du père ». A l'origine, il désigne l'héritage que l'on tient de son père et que l'on transmet à ses enfants.

    Notre père qui est au ciel (du moins c'est tout l'avenir que je lui souhaite ) que ton nom soit sanctifié (vu que nous portons le même, ce détail me semble important ) que ton règne vienne (là, il y a problème majeur, le Pater familias et sa patria potestas ont été un sacré bousbir, la sainte Marthe RICHER, que Dieu la patafiole pour avoir fermé ces geôles du plaisir, n'a rien pu y faire ) que ta volonté soit faite (AH non!c'est bien là que le bats blesse, les Fourches Caudines très peu pour un électron libre ) sur la terre comme au ciel.

    J’arrêterai là le règlement de comptes que nous les enfants ne cessons de « régler façon « OK CORRAL » et passerai le reste de ma vie à rechercher où j'aurais bien pu enterrer cette putain de hache de guerre. Papa si tu m'entends !

    Donc, en ce jour où « les vessies sont pris pour des lanternes » ce qui me fait dire que certains de mes compatriotes se brûleront les doigts quand ils iront faire pipi, notre découvrons l'état de nos possessions sous divers aspects.

    La FRANCE et son patrimoine t’appartiennent ....te voilà riche, riche d'un passé culturel par lequel sont passés des milliers de « toi » à la communal. Il y eu le petit livre rouge de Mao, le guide du « routard des rizières » mais c'est avec le BLED, le petit livre bleu, que ta chère tête blonde a été formatée.

    Cette si belle langue française que tes ancêtres ont eu tant de mal à faire pénétrer dans nos têtes ornées de bonnets d’âne, est entrée à coups de règles grammaticales et à coups de règles sur les doigts, pour que ces dernières soient apprises, récitées à leur tour sur le bout des doigts.

    Comme nous sommes formatés et étiquetés pour ne pas dire fliqués, il faut bien un jour choisir son camp, la vraie vie est une « prise de risques » : Êtes-vous Bled ou Bescherelle ?.

    Descendez dans la rue et au premier « choufe » rencontré, posez lui la question...vous prendrez alors pleinement conscience des limites de « votre » patrimoine en peau de chagrin.

    Exit...et haro sur le Bordeaux ! Voilà une valeur qu'elle est sûre, nos fameux « Piou-Piou» morts pour la FRANCE ne chantaient ils pas : « le pinard c'est de la vinasse, çà réchauffe part ou ce que çà passe...vas-y Bidasse remplit mon quart, vive le pinard... »..le vin du père La Victoire en quelques sortes !

    Les maîtres de chai ne sont plus ce qu’ils étaient, le coude levé devant leur nouveau maître, c'est avec TCHIN-CHINE qu'ils trinquent lors d'une victoire d'un P.S.G   Pétard Shit Ganja !...en France on n'a pas de pétrole mais on a les fournisseurs qui carburent au Château-Petrus.

    Bon c'est pas tout, un petit « mangement » s'impose, rien de plus franchouillard qu'un bon resto pour ce remonter le morale.

    Serez-vous pizza, kebab, sushis,tajine, couscous...

     

     

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  • Je m'adresse à Vous, amateurs de plaisirs de la vie.

    Ces derniers passent en premier par la connaissance des vins et la défense des Femmes (s'il en était besoin !)

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