• Olivier  clé de voûte d'un site dédié à la poésie et aux "essayeurs de  penser poétiquement et autrement" est la garant de la qualité du verbe sur :

    PLUME de POÈTE.fr  ( https://www.plume-de-poete.fr/belle-vie-delloly/#comment-27997 ).

     

    "Composer une sonate de voyelles et de consonnes au fond d’une barque sans toucher rive,…. ! Parfois il me semble y arriver, d’autres non ! mais toujours, je tente de laisser un horizon où l’espérance se ressent ! Pourquoi écrire à maudire l’univers sans fenêtre ! Souvent l’on oublie que des lecteurs existent de l’autre côté du miroir pour vivre un peu autrement, voire rêver ….

    http://olidelab.over-blog.com/

    Voici un texte qu'il a composé pur le LOUP que je suis.

    Dès la première heure du matin
    son matin de son heure préférée
    celle le réveillant comme heureux
    invitant le soleil à le frôler,
    le Loup ne se posa guère la question
    à connaître la saveur de l’existence
    puisque dès la naissance de son odeur
    il avait su qu’il entamait une route
    faite d’embûches mais aussi de plaisirs
    pour un jour s’étendre sur une toundra.

    Dès la première heure il avait souhaité
    voyager de ses heures en suivant le vent
    à ressentir jeunesse et tristesse, la vie,
    à l’acquérir de joliesse et d’envies ;
    jamais défaitiste il n’avait semblé paraître
    puisque son destin d’Être le Loup était
    de suivre ce chemin jonché d’évanescence
    d’Êtres croisés, et de ses parfums choisis,
    voire offerts lors de rencontres de hasards
    jusques au fait du jour d’un regard aimé.

    La solitude, il l’avait rencontrée, dressée,
    Ô.. il savait qu’elle vivait parfois sournoise,
    mais ses voyages l’avaient formé
    à la vaincre et lui tendre la friandise
    pour qu’elle se taise et l’écoute parfois ;
    il devait se nourrir pour vivre l’amour

    de toutes les senteurs rencontrées des jours,
    il était temps pour lui le Loup, de la conter
    cette écriture du corps de sa pensée
    aux vagabonds des vents et de la beauté.

    Lui, le Loup, aimé de sa douce mie de Vie
    désirait non hurler la Vie qu’il maîtrisait
    mais la chanter à d’autres l’ayant oubliée ;
    mélancolique et tourmentée, l’avait été
    comme bucolique et fêtée, sa Vie ;
    le Loup s’était posé tel sage en la steppe
    un jour et de ses heures, du désir d’encore,
    de vivre une Vie sans regret, d’un autrement,
    de son fier passé conté, comme celle venant..
    sans un brin de dérision, d’un zeste d’humour…

     

    Partager via Gmail Yahoo! Google Bookmarks Blogmarks

    2 commentaires
  • Un Loup en goguette guettait du coin de l’œil que quelqu’un s’arrête en ce lieu .

      Pas surpris de le trouver ici, le passager qui depuis en était reparti, s’adressa à l’animal et lui dit : 

      "êtes vous bien réel, ou seriez-vous un effet de mes sens abusés ?"

    Dois-je vous considérez comme un fantasme, comme un rêve,? “.

      Car il avait, depuis son enfance,  rêvé d’approcher cet animal, attiré par les propos des « bien-pensant » qui ne voyaient en cette bête infernale que la cause des malheurs des gens.

      « Messire Loup, je suis à la recherche de mes rêves d’enfants : rencontrer un Loup" et " Comment comment allait-il se comporter " s'interrogeait l'enfant .

      Prêt à rendre service, le canis lupus révéla la solution en indiquant à ce patenôtre où il pourrait enfin  être renseigné et rencontrer un représentant zélé d’une administration, qui, comme le Loup des fables, l’avait mauvaise….. la réputation.

    Sur une pancarte, l’imprudent pouvait lire :

    Service des rêves perdus :

    - Rez de Chaussée : service ouvert tous les jours- sauf du lundi au samedi –

    Service des rêves retrouvés 

    - Entresol ; service ouvert en dehors des heures de fermeture –

    Service des rêves inavoués :

    - 1er étage par ascenseur (s’il n’est pas en panne d’inspiration) – les Anonymes sont priés de s’enregistrer sur présentation d’une pièce d’identité –

    Service des rêves enfouis :

    - Parking, 2ème sous sol – une carte est fournie aux chercheurs patentés –

    Pour tous renseignements, contacter le service des renseignements, ouvert tous les jours de la semaine sauf les Lundi, mardi, mercredi, jeudi, et vendredi.

      Les week-end, le service sera exceptionnellement fermé – merci de votre compréhension.

      Notre visiteur était en pleine confusion, et sans l’aide d’un Loup aguerri aux tracasseries de l ‘institution, il aurait eu de la peine d’en sortir indemne.

      N’était-ce pas lui, qui d’un humour lupin avait inscrit un beau matin :

    DÉCEPTION au lieu de RÉCEPTION...

      ….ce qui laissait à penser qu’il avait bien compris le fonctionnement de cette administration. Alors l’homme mis en confiance par la sagacité du prophétique animal se sentit confiant et déterminé à trouver de l’aide .

      Pour qu’il obtienne son renseignement, encore eut-il fallu constater la présence d’une quelconque personne, et bien qu’en ces lieux, la parole appartienne aux courants d’air, prêcher dans le désert ne lui serait d’aucun secours.

      Les R.T.T, les absences pour congés parental, l’ouverture de la saison « chasse et pêche », les « burn out », les restrictions budgétaires, avaient décimé les rangs des fonctionnaires.

      Les lieux d’accueils et de renseignements étaient certes bien ouverts mais aucun responsable n’était présent.

      Pourtant, notre rêveur se donnait de la peine, accompagné du loup qui restait zen devant sa précipitation à retrouver un rêve perdu.

      Il se heurtait à ce que la plupart de ses concitoyens redoutaient, voir se transformer un rêve inachevé ou enfui en cauchemar administratif.

      Les fins de non recevoir, les autorisations accordées, les bons formulaires fantasmes et les dossiers en attente de confirmation… il connaissait, se souvenant des appels téléphoniques sur fond d’une des 4 saisons de VIVALDI. 

      Il rejetait la faute sur l’afflux des appels téléphoniques, sur le « laisser-aller » des standardistes, alors il avait décidé de se rendre sur place pour pouvoir remettre sa réclamation en main propre.

      Déception à la réception, le système s’en lavait les mains !…. seul un vieux Loup lui tendait la main, il n’était pas nécessaire de lui graisser la patte ni de lui montrer «  ses pieds propres » ( j’attire votre attention sur cette formule ancienne…de nos jours nous dirions : montrer patte blanche…..ce qui permet de garder ses mains propres alors que certains ont les mains qui puent les pieds….).

      Un rêve soudain est venu troubler cette terrible désillusion : et si l’informatique pouvait supprimer cette paperasse ?

      Le double effet « kiss-cool » : moins de forêts dévastées pour procéder à la fabrication de la pâte à papier, encore moins de préposés absents pour ne pas tenir des guichets fermés…..

      Dans un sursaut de colère contenue , sortant de sa poche un crayon, l’Homme obtint du Loup qu’il écrivit une formule consacrée à ce rêve 

    Il traça ces signes : : zhǐ lǎohǔ car dans tous les pays la Chine montrait le bout de son nez.

     

    La FRANCE, ce beau pays est devenu 紙老虎 traduction chinoise de : Tigre de Papier !

    .

     

    Partager via Gmail Yahoo! Google Bookmarks Blogmarks

    3 commentaires
  • Expressions latrines

    je ne sais à qui ni à quoi attribuer mes fixations et mes dérapages sur les expressions latines.

    Mais ce matin, titillé par une envie pressante, j'ai fait la connaissance dans les rues d'une ville d'eau (vichy ) des vestiges publiques de l'  Imperator Caesar Vespasianus Augustus ou pour faire ce que vous ne pouviez faire à ma place, je suis entré dans les W.C publiques, les vespasiennes

    Sans en être l'utilisateur il en fut tout de même l'inventeur .

    Sur un mur, nommé par les hommes « le mur des satisfactions » (allez savoir pourquoi ces messieurs ont l'air préoccupé quand ils entrent dans ce lieu et en ressortent l'air dégagé, presque apaisés, soulagés à contrario de celui des lamentations qui pourrait être appelé ainsi quand les wc sont fermés de l'intérieur (çà c'est pour les cinéphiles ).

    Sur ce mur vous disais-je il y avait une « inscription latrine »...oui je sais c'est tiré par les cheveux, il y a mieux mais c'est moins cher!

    Inscrite d'une main qui n'a pas tremblé, laissant à penser que l'acte qui avait conduit notre écrivain face au mur s'était déroulé dans de bonnes conditions.

    Explicite, elle précisait «  in cauda venenum » ou « c'est dans la queue que se trouve le venin ».

    Terrible constatation d'un mâle en fin d'exploit ou d'une femelle se perdant en conjoncture sur un acte ne manquant pas de piquant.

    Cette expression vieille comme le monde, ce qui tente à prouver que les relations épineuses homme-femme ne datent pas d'hier, vient de la description par les Romains du scorpion dont la queue est venimeuse, qui se prend dans cette expression au sens figuré.

    Je vous avouerai que dés lors, je vais regarder à deux fois où je vais mettre mes pieds dans ce lieu qui porte le renom de « lieu d'aisance »..tu parles d'un lieu de satisfaction, fréquenté par des animaux vénéneux..ou venimeux....je ne sais plus bien au juste.

    Quel drôle d'endroit pour cogiter

    Mon esprit captivé par l'interprétation de cette lecture en ces lieux hospitaliers pour moi en cet instant, m'a porté sur une autre version moins douloureuse !

    Je cite :

    «  - Forme de discussion en des termes anodins mais qui se termine par des propos durs et fort discourtois. De quoi endormir son interlocuteur et le scier en deux en fin de course. C'est le « Cassé» du surfeur en jaune (c'est encore pour les cinéphiles).

    Semblable à ce marin dans le port d'Amsterdam qui refermant sa braguette, je suis sorti en riant...jaune.(çà c'est pour les inconditionnels de BREL, du « petit Jaune » et des porteurs de Gilets ... jaunes ).

    Moins douloureuses pour l'homme certes, mais restant ignorant quant à celles des dames, ne soyons pas égoïste lorsqu'il s'agit de partager les peines.

    La femme n'ayant pas accès à ce lieu publique dans lequel le « stand-up » ne se termine que rarement en « standing-ovation », il m'est impossible d'établir la comparaison dans ces instants de satisfaction du devoir accompli.

    SI je me réfère aux symboles affichés sur les portes d’accès, n'étant pas autorisé à pénétrer en ces lieux, c'est donc dans mon imagination qu'il me faudra trouver mes idées.

    Au moment du passage à l'acte, la Dame est empêtrée dans les « accessoires indispensables qui font d'elle une Femme ».

    Où poser le sac à main ? ou accrocher le parapluie ? Où trouver du papier ?Que faire des clefs de la voiture, de la poussette et du petit dernier ?La porte ferme t elle ?

    Vous comprendrez que préoccupée par ces petits détails de sa vie, elle aura autre chose à faire qu'à taguer les lieux.

    Dans le silence, troublé par le chant d'une « JACOB-DELAFON » précédé par le cri déchirant d'un feuille de P.Q, j'ai ouïe un léger sifflotement, aveu d'une mission se terminant par une défaite : « i can't get satisfation ».

    L'individu frappé par une Apopathodiaphulatophobie n'en était pas à son coup d'essai.

    « Autant n' en emporte pas les vents », avec un air de circonstance, il aurait du mal à se remettre en selles.

    Lors de son périple au cours de sa V.D.M (rubrique du NET relatant les tracas au quotidien de la plus part d'entre nous ), chaque arrêt devant les W.C deviendra une des stations de son chemin de croix.

    « l'Homme face à son intestin »...abandonnons ici la victime pour nous intéresser aux lieux

    Quel périple ! Sa tournée des lieux d'aisance se transformant en tournée des Grands Ducs  en pèlerinage façon Colonnes Morris , au même titre que les fontaines Wallace et les entrées de métro d’Hector Guimard.

     

    C'est avec le Préfet POUBELLE que la vie devint plus belle, peut on ajouter qu' avec Caesar Vespasianus Augustus ils menèrent le même combat :

    « bien faire sans laisse de traces »

    Autrefois, l'humain une fois débarrassé de ses envies pressants, se sentait une âme de poète, les graffitis ornaient les portes en bois . Dans ce monde moderne, les toilettes sont équipées de système auto-nettoyant, effaçant toutes traces de nos passages et contre un euro symbolique efface les peurs de nos coliques.Michel ONFRAY,  philosophe et essayiste français défendant une vision du monde hédoniste, épicurienne et athée. touché par ce phénomène s'est livré en écrivant au sujet des commentaires postés au pied des articles sur les sites Internet.

    Je cite : «  C'est en effet là qu'on trouve l'équivalent des littératures de vespasiennes d'hier ».

















































    Partager via Gmail Yahoo! Google Bookmarks Blogmarks

    3 commentaires


  • Quel ingrédient pouvait bien manquer à la cuisine des Toqués, à ces montreurs de mines rubicondes des « panses bien remplies »,à ces chercheurs d' étoiles dans la galaxie des guides « de bonnes adresses » à ces despotes en cuisine qui savent par leur « savoir être au fourneau » se rendre imbuvables aux yeux du personnel et du publique.

    Quel est ce secret de fabrication ?

    Un petit tour de moulin à poivre de SICHUAN, un brin d'herbes de « Folle », un trait de génie ou d’Angustura, une maniaquerie de Diva qui de par la recherche de la perfection dans les moindres détails, finie par tuer l émotion de trouver du plaisir dans cette noble destination : « se nourrir du plaisir de manger et de voir les autres se régaler. ».

    Me rappelant le NUNC EST BIBEMDUM, formule équivoque pour un guide MICHELIN qui s'adresse à des conducteurs d’automobiles, je n'ai pas oublié de rajouter ce commandement........mais avec modération .

    l'ingrédient qui manque à beaucoup d'entre Nous et qui fait qu'avec c'est  « plus mieux bon » .

    Cet ingrédient c'est l'humour.

     

    Les régimes ''alimenteurs'' faisant rage dans les rangs des lecteurs, pas étonnant de constater la présence de chevaliers à la triste figure lorsque le couvert est mis, ils vous flinguent l'ambiance, vous dégonflent le soufflet au fromage, vous délient la sauce sans vous délier la langue et sont experts au fait de mettre les pieds dans le plat.

    Avec l'air grave d'un gendarme et les mimiques d'une jeune vierge effarouchée, ils toisent la table par vous dressée, touchant du bout de leur fourchette assassine une viande dans son jus qui était destinée à bien les contenter.

    Puis, se détournant de la basse besogne destinée à vous faire regretter de les avoir conviés, ils promènent un regard blasé, sur les autres invités, espérant par leurs façons de procéder, démolir votre réputation de marmiton.

    Blasés qu'ils sont, incapables d'émotions, ils traînent leur morne indolence comme si leur apathie était une référence avant de devenir insolence.

    Tout leur est dû, le moindre en-cas, le plus petit casse-croûte, et voilà ces pique-assiette sur votre route.

    Ils n'ont goût à rien et le dégoût de tout. Et c'est pourtant dans le sein de la famille qu'évoluent ces bordilles ou comme disent les marseillais « ces chiens des quais »

     

    Ils veulent être des références, rien ne peut intelligemment se manger en dehors de leur présence, et à la fin du repas, c'est à un « jacques a dit » qu'il vous font participer.

    ""Comment avez vous trouvé ces ''Panisses » ?""

    Tous les regards sont tournés vers lui : « Jacques a dit : frugale et banale ».

    Vous à bout de souffle, sentant la moutarde qui vous monte au nez, vous risquez afin de les étonner :

    « c'est chez un Romano que je les ai goûtés » espérant ainsi détourner la conversation et éviter la consternation. Mais rien n' y fait, c'est son avis que les autres écoutent.

    Ces « alimenteurs » font le tour des popotes et assassinent les cuisiniers qu’occasionnellement pour un soir nous sommes.

    Ce sont, vous en conviendrez, des empêcheurs de beurrer en rond, des casse « pieds de cochon »,des enquiquineurs du « Quinquina », des « écumeur de table » de véritables ténias.

    Reconnaissez-le, vous en avez au moins un parmi vos invités, comment l'éviter...rien de plus simple, en prenant de la hauteur (vu le jeu de mots?)

    C'est sous vos yeux que ce trésor était caché et de sa présence vous allez enfin pouvoir en profiter en toute aisance.

    Le dîner de con....vous vous souvenez ?

     A une prochaine invitation, il vous faut un con, ce sera lui qui sera servi.

    A la question :"comment avez-vous trouvé mon carré d'agneau ?"

    ...laissez planer le doute :

    "Par hasard en soulevant une frite ". Mais soyez rassurant et montrez lui que vous êtes indulgent, d'une étole de blanche hermine, (symbole de Justice ) vous vous pourléchez les babines en ajoutant :

    " devant un jury, vous ne risqueriez pas grand chose...vous seriez acquitté... votre viande n'est pas coupable ".

     

     

     

























    Partager via Gmail Yahoo! Google Bookmarks Blogmarks

    2 commentaires



    Suivre le flux RSS des articles
    Suivre le flux RSS des commentaires