• Arrêt sur image...je n'en reviens pas.

    Il est là en face de moi, il me sert dans ses bras, des flots de paroles et des éclats de rire me transportent dans un autre monde, je ne touche pas terre.

    Dans les minutes qui suivirent, il n'y avait plus de tensions...ni de bouteilles pleines. Les rires résonnaient comme des pétards de 14 juillet, dans le centre du bar, 4 musiciens faisaient virevolter les sons endiablés de leurs instruments, je ne m'étais pas aperçu que les lieux s'étaient remplis de clients, leurs larges sourires illuminaient la noirceur de la salle, le martellement des pieds des danseurs faisaient trembler le parquet...j'étais en plein rêve.

     

    Au cours de la nuit, j'ai dû répéter trente six fois les mêmes histoires à chaque fois qu'un nouvel arrivant se présentait à moi, Nicolae le prenait par le bras et insistait pour qu'il me soit présenté....j'avais la certitude d'être le sauveur de sa famille...

     

    J'ai eu un grand trou dans mon emploi du temps et au petit matin je me réveillais allongé sur le bas flanc de mon fourgon.

    A l’ordinaire c'est une douce odeur de café qui accompagne-la séparation au réveil d'avec Morphée.

     

    Mes narines en cet instant frémissaient à l'odeur du gas-oil...Café de trappeur ? Boisson ersatz de café ?....Non du gas oil tout simplement dans lequel baignaient mes chaussures.

     

    De longues minutes m'ont été nécessaires pour que je regagne cette terre.

     

    A mes cotés, sur le plancher du camion, un moteur de fourgon MERCEDES 412, laissait échapper un filet de carburant, certainement en signe de bienvenue !

     

    Comme j'avais l'esprit en vrac il m'a fallu de longs moments pour que réalise que j'avais fait un gros dodo à coté d'un ensemble moteur-diesel, pour lequel j'avais parcouru tant de kilomètres et vécu cette aventure.

     

    Je sortais avec peine du fourgon, les pieds recouverts de mes chaussettes...plif...plaf les pieds dans l'eau. Une averse de pluie cinglante me fit regagner mon abri.

     

    Coup d’œil à bâbord, coup d’œil à tribord....Anne sœur Anne, ne vois-tu rien venir ?

    ...ferme ta gueule répondit l'écho.

    J'étais en pleine nature, des champs labourés, tout décor pour un mec bourré...je ne comprenais plus rien de rien !

     

    Qui m'avait ramené hier au soir ? D'où venait ce moteur? qui avait déplacé le camion...et dans quel merdier je me trouvais ?

     

    Une odeur acre de feu de dépôt d'ordures m'a fourni un début de réponse.

    A une centaine de mètres de là était établi un camp de nomades sur une décharge publique .

     

    Sortant avec peine de mon refuge, je me dirigeais vers le campement,guidé par le subtil parfum des plastiques fondus et autres matières en décomposition.

    Je n'étais pas seul, un petit pivert me tenait compagnie, martelant avec enthousiasme mon front à coups de bec....je bois à ta santé toc toc toc ...je remets ma tournée...toc toc toc

     

    Deux chiens chiants se ruèrent dans ma direction, un coup de sifflet bref mis fin à leur désir de s'offrir un mollet de gadgo pour le petit déjeuner....une vieille femme me fit signe de venir à elle.

    « latcho dives rachai came te pilles meli »...Oh que oui j'en veux de ton café imbuvable, j'en prendrais bien un seau.

    Devant sa Burstner dernier cri, un rat éventré me barrait la route, boyaux à l'air.....Beurk....(censure)

     

    Me donnant le privilège de contempler sa bouche édentée, elle riait comme une folle. ... « tiens...voila les clefs de ta wagi...je te souhaite bonne route....que san Petri et sainte Sophie te protègent »....et pourquoi pas saint Frusquin et saint Glin-glin !

    J'aurais aimé en savoir plus, mais venant en notre direction une berline verte et blanche portant une publicité sur laquelle était écrit « POLIZEI »me donna le signe du départ....il n'est pas meilleure compagnie qui ne se quitte.

     

    J'étais vivant, en bonne santé et l'heureux possesseur d'une gueule de bois de carabinier ( c'est bien comme çà qu'on dit?), je ramenais la commande qui m'avait été passée et qui ne m'avait pas coûté un franc (ben oui...à l'époque ).

     

    Mais le véritable bonus réside dans le fait de pouvoir vous faire partager cette aventure véritable....parole de Loupzen.

     

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  • Comment dire « je t'aime » à la vie

    Je ne me sent pas l’âme d'un poulet de basse-cour qui gratte la terre de son enclos pour y trouver quelques vers de terre et de petits vermisseaux afin de satisfaire son appétit et apaiser sa curiosité.

     

    Je n'ai pas non plus ni le plumage ni le ramage d'un aigle, pour finir brodé sur un drapeau ou frappé sur une pièce de monnaie.....« in God we trust ou Got mit uns. »...Georges BRASSENS a mis les deux oncles d'accord....Moi, qui n'aimais personne, eh bien, je vis encore.

     

    Je n'ai pas non plus l'ambition d'un albatros au plumage gonflé d’orgueil, forçant l'admiration de ceux qui occupent le plancher des vaches jusqu'au moment difficile de son amerrissage....qu'il est comique et laid...Charles et la L.P.O.(Ligue Protection des Oiseaux)...

    Je reconnais qu'en croisant ma route, certains d'entre vous m'ont traité de prétentieux car je ne prêtais pas attention à leur présence, j'avais le museau dirigé vers le sol afin de ne pas mettre mes pattes dans les crottes de vos chiens.

     

    J'ai endossé crânement ma pelisse de Loup, elle n'avait jamais était portée sur les épaules d'un académicien, mais souvent jetée sur le dos d'un enfant frigorifié....ou d'une femme battue...ce n'était rien qu'un peu d'humanité, mais à moi ça me fend le cœur...et à toi qu'est-ce que ça te fait...

     

    J'enrage de piétiner, de marquer le pas, de ne plus avancer.

    Je maudis le vent d'oublier de m'emporter, les feuilles ont une destiné, moi je me contente de les voir s'envoler.

    Combien de temps encore vais-je rester là à attendre, à ne rien entreprendre, à ne rien tenter.

    '' la course d'avec le temps est perdue d'avance'' m'a dit un ami...alors pourquoi vivre un jour de plus....Ta fin est là, elle t'attend et sera exacte au rendez vous qu'elle t'aura fixé....moi j'ai des envies d'être malpoli en déclinant son invitation.

    Serions-nous mort avant d'avoir existé ? si c'est cela votre triste certitude, je préfère alors suivre la route du hasard bordée d'incertitudes.

     

    Partir....Partir nous avons tous en Nous ce désir brûlant de conquêtes. Quitter un port ne se résume pas en des pensées d'aventurier. Il est si facile de conquérir un pays mais encore faut-il pouvoir quitter ce port, c'est là que se résume votre aventure....Quitter est votre défit, certains de vous l'ont dit....d'autres l'ont fait Delenda Carthago est. Ne soyez plus esclave de vos peurs.

     

    Il y a loin de la coupe aux lèvres. Avoir des envies et savoir exprimer ces envies.

    Vient alors le moment du partage, tant redouté.

     

    Invitez une personne à vous lire c'est se préoccuper de son bien être, découvrir ses goûts, porter une attention réelle à sa présence.

    Accepter la présence d'un étranger sous son toit ?....Brillat-Savarin, maître gastronome l'a si bien résumé :

    Convier quelqu’un, c’est se charger de son bonheur pendant tout le temps qu’il est sous notre toit. …..

    Ma cuisine s'est montrée parfois indigeste, les assiettes retournées intactes en attestent. Cent fois sur le métier remettez votre ouvrage et monter une mayonnaise digne de ce nom c'est pour un débutant, faire preuve de courage !

     

    Pourtant je redoute les rassemblements et préfère à ces phénomènes d'associés, les grands espaces ou règne les silences et l'absence.

    Être ermite serait-elle la seule condition pour bien écrire ?

     

    La solitude mène à la folie ou au génie...qui détient la clé de cette mince frontière ?

    Le lecteur seul peut en décider. La solitude est à vous, rappelez-vous le sentiment de solitude ne vient pas du fait d’être seul, mais de la façon de percevoir une situation. 

    Va-t-elle vous donner des ailes ou vous réduire à une existence de petits pas.

     

    « L'écriture c'est le cœur qui éclate en silence » à professé Christian BOBIN. Je préfère dire en connaissance de cause que mon cœur éclate « dans le silence ».

    je suis entre deux mondes. Ma Liberté un jour je t'ai quitté....

     

    Voir partir un ami est une grande joie, celle de chercher au travers de son absence les souvenirs des temps passés en sa compagnie, c'est la promesse d'un retour à l'aube, le récit de son aventure est alors semblable au mien......qu'avons nous fait pendant tout ce temps, à quoi avons nous occupé cette absence.

    J'écris pour ne pas assassiner !

    Plus simplement et pour faire sobre, je n'ai pas dit pour rester sobre car je ressens une certaine ivresse à me plonger dans cette mare nostrum qu'est l’Écriture (avec majuscule ) je couche des mots qui une fois regroupés, devraient devenir des phrases, des paragraphes et pourquoi pas des livres.

     

    Je dédie ces lignes de révolte aux Marie(s),Chrisy,

    Ghislaine, Sabine, Suzanne....

    Alain le Poète....P.L Sisley

    Aux Philippe (avec ou sans Astérix )

    François(...j'ai retrouvé mon téléphone!)

    à Triskel (pour notre prochaine collaboration ).

     

    Je suis encore tributaire de WIFI (celui de notre logeuse ) et espère pouvoir reprendre mon envol d'ici huit jours.....

     

    Bonne journée

     

     

     

     

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  • ''Nicolae''...cri du cœur ? Non exercice de mémoire !

    Dans le courant de l'année ce bon vieux hasard m'avait fait rencontrer une famille de tziganes qui parcourait les bords de la Méditerranée ; composée d'une dizaine de personnes , ils pratiquaient l'art du violon et du chant dans les lieux touristiques en France et principalement aux environs de CANNES (06). 

    Nous résidions à MANDELIEU la NAPOULE en caravane. Nous les avions présenté à des gens influents dans le milieu du spectacle et des animations.

    De ces rencontres de nombreux contrats de représentation furent signés.

    Je connais trop bien cette expression : faire entrer le loup dans la bergerie...sauf que dans le cas présent se sont des Loups qui se rencontrèrent histoire de mesurer la longueur de leurs crocs et leur efficacité. 

    Je n'ai jamais su qui des deux clans avaient mordu la ligne blanche le premier, mais il y eut quelques infractions de commises, de coups de canifs données aux contrats et après trois mois de bonne et cordiale entente, les compères mirent fin aux concerts sur une cacophonie de coups de flingues.

    Fort heureusement ma responsabilité ne fut pas engagée, mais ce jour là j'ai perdu toute crédibilité au prés de « mes amis » du show-binz ».

    Quant aux tziganes, ils quittèrent le territoire nationale non sans avoir commis quelques indélicatesses....une réputation se battit souvent sur du vécu. 

    Je fais allusion dans mon livre consacré à la « cuisine des Gens du Voyage » au chapitre des boissons, à la recette d'une Vodka aux herbes et condiments que Nicolae m'avait communiquée.

     

    Connaissant votre goût immodéré pour l'aventure, même celle qui se trouve au fond de votre assiette, à mon tour de vous révéler cette recette de la SPOTYCACH  :

    Cette boisson est réservée aux soirs de fête, elle est consommée à la louche dans de grands saladiers, entourés de glace... une louche ça va mais le saladier.. bonjour les dégâts !

    Pour un petit tête à tête, basez vous sur une bouteille d'un litre .Un dicton dit ( c'est tout ce qu'il sait faire ) :

    «  si tu prévois le saladier, c'est qu'en amour tu dois ramer »

    Recette :

    1 bouteille de vodka (100 centilitres), 1/4 de cuillère à café de cannelle, 1/4 de cuillère à café de noix muscade rappée, 1/4 de cuillère à café de safran, 1 cuillère à café de vanille de Madagascar), 2 clous de girofle et 100 grs de sucre en poudre.

    Mélanger vodka et épices ( macération de 15 jours).

    Passé ce délai, dans une casserole faire fondre le sucre et la préparation puis faire chauffer 10 minutes. Refroidir, filtrer à la passoire. 
    Oublier le breuvage pendant une semaine.

    Puis, déguster encore et encore ce breuvage très frais en chantant DJELEM - DJELEM, ne pas oublier de briser les verres en les jetant sur le sol (plus difficile à faire avec des verres en plastique....mais je ne sais pas comment vous pourriez charmer une 'Belle' lors d'une soirée, en lui offrant vos talents et lui assurant le bonheur au fond d'un gobelet plastique....du panache que diable !

    Et en ce moment, mon cerveau me fait le film de ma vie à la vitesse ''grand V''...la rencontre, les soirs d’excès, les ''After'' dans les caravanes, la séparation et les « juré devant Dieu...on se reverra un jour ou l'autre »....nous y sommes.

     

    A SUIVRE...

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  • J'avais été prévenu, ce milieu est très fermé. Essayer de le pénétrer c'était mission impossible, se faire accepter c'était mission suicide....à croire que la Palinka c'était transformée en Saké et moi en Kamikaze !

    Martin Luther, le bon pasteur s'était gouré, il venait de prononcé « I have a dream mare »

    « j'ai fait un cauchemar et non plus un rêve ».

     

    Tout se déroula au ralenti...du coin de l’œil je saisissais l'attitude de notre contact. Par prudence ou par méfiance, il était assis à une table voisine, nous correspondions par gestes discrets, il se contentait de dévisager les nouveaux arrivants qui franchissaient les portes de « cette cuisine des enfers » pensant pouvoir reconnaître l'homme avec lequel j'avais rendez-vous pour traiter mes affaires.

    Je l'avais choisi car faisant partie d'une des plus grande famille de tziganes KALDERASH, il connaissait parfaitement les us et coutumes, les pièges et les « choses à ne pas dire »  chez les ferrailleurs locaux.

     

    Cette caste, était spécialisée dans le commerce de la ferraille, des autos et le traitement des métaux. J'avais « tourné » quelques temps avec des gens qui pratiquaient l'étamage des plats et ustensiles de cuisine ainsi que le chromage d'objets.

    On retrouvait le rôle et le rang des castes des Indes, pays d'origines lointaines des tziganes.

     Le haut du corps penché sur la table, arc bouté prêt à bondir, il avait glissé sa main droite dans la ceinture à l’arrière du pantalon.

    Je devinais aisément la crosse d'un pistolet qui dans les secondes qui arrivaient, transformerait ces lieux en « règlement de compte à O.K je râle »....

     La taulière cherchait ''quelque chose '' sous son comptoir,une arme peut être, deux clients qui jusqu'à cet instant sirotaient leur jus d'espoir, se levèrent prestement pour porter aide et assistance à une éventuelle confrontation entre « des pays » et nous, les étrangers...pas besoin d'être Jeremy pour deviner le sort qui nous était promis.....dans leurs mains se dessinaient les formes de serpettes...les fameuses serpettes de vannier, terriblement mortelles car, la pointe une fois enfoncée dans la chaire de la victime, l'outil est remonté de ''bas en haut''.

     Les blessures occasionnées sont graves voir mortelles. Aiguisées et tranchantes comme des rasoirs, elles servent à couper l'osier pour la confection des paniers. Bien manipulées,elles coupent les cotes d'un malheureux.

    J'ai pu constater souvent les dégâts occasionnés lors des différents entre familles.

     J'avais la trouille, je ne maîtrisais pas la situation et en une seconde je « cauchemardais » sur le déroulement des minutes et heures à venir.

    La police locale n'aimait pas les tziganes...ni les français.

     

    Mais les Dieux de la route en avaient décidé autrement....Notre heure n'était pas venue.

     Mon interlocuteur, les bras écartés, retenant ses deux comparses laissa échapper de sa bouche bée :  « Baro devel...rachaÏ....altré chavé »...

     .Bon il faut que je vous traduise... : Grand Dieu..c'est le curé (l’aumônier, le prêtre)...Arrêtez mes frères ».....

    Stupéfaction...Enfer et dame nation....suis-je éveillé ou dors-je ?

     

    En France, je voyageais dans le Sud en compagnie de familles Tziganes, rroms et en provenance de Hongrie. L'air d'Auvergne était devenu malsain pour moi et ma famille....les quelques kilomètres qui nous séparaient m'avaient accordé un repos salutaire.

    Au milieu de cette population, je passais inaperçu pour les autorités. Je faisais partie de ce monde parallèle, baragouinant ''un à peu prés'''de leur langue , respectant leurs us et coutumes et menant à bien mes affaires sur la méthode ancestrale de : être un Loup parmi des hommes...ou si tu te fais mouton je me ferais Lion.

     

    A cette époque pour des raisons qu'il me serait bien trop long à vous expliquer, je rendais « des services »  aux Gens du Voyage. Les plus reconnaissant voyaient en moi une « prince de la cour des miracles «  un grand coesre » au grand cœur et d'autres plus affûtés un ''rachai¨ ou un homme d'église.....J'aimais bien cette dernière supercherie et je jouais volontiers de ce quiproquo.

     Voila donc un pieux mensonge qui venait de nous sauver la vie...quand vous croirez que les voies du Seigneur sont parfois impénétrables et que le hasard est le nom que Dieu emprunte pour voyager incognito.....vous conviendrez de la véracité de ce texte......

     A SUIVRE

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  • Madame est une institution.

    Personnage très important, dont la pensée sert de référence irremplaçable et inattaquable. 

     l'institution est ce qui est établi par l'arbitraire (dans le langage, les traditions, les mœurs) et s’oppose à l’instinctif

    l'Auvergnat pour mener à bien ses excursions en territoire inconnu , a bien été forcé de confier ses intérêts et la bonne marche de ses affaires  à une personne digne de confiance et sur laquelle il pouvait compter.

    Compter çà il sait faire...sur ses doigts, dans sa tête, sur les autres.

    On lui a prêté cette phrase : un « choux est un choux »....Ce ne sont pas des attitudes de pingre mais des paroles d'un homme qui connaît bien la valeur des choses.

    Il quitte «  comme un vol de gerfaut son charnier natal », laissant la marche de ses affaires entre de bonnes mains, assuré et rassuré de retrouver la quiétude à son retour.

    Le repos du guerrier en quelques sortes.

     

    Ainsi est né : son Gouvernement.

     

    Le Patron c'est l'homme...la femme c'est le gouvernement...

    Mais que peut faire un capitaine sans équipage...sinon de tourner en rond.

    Le Gouvernement existe aussi en dehors des liens du mariage.

    Le seul avis que j’ai voulu prendre en compte, c’est celui de Margaridou, cette paysanne du Cantal dont la vie et les recettes ont été réécrites par Suzanne Robaglia en 1935.

    Ce livre '' Margaridou, journal et recettes d’une cuisinière au Pays d’Auvergne '' est une véritable bible pour qui s’intéresse aux coutumes et traditions culinaires auvergnates.

    Ce n’est pas qu’une simple compilation de recettes mais la vie d’une femme qui se met au service d’un médecin de campagne vers Saint Flour (15) et donne ses impressions au fil des saisons.

     

    Dans nos régions battues par la burle de la Planèze et écrasées par le soleil de la Limagne la dureté de la vie est présente à chaque saison.

    Chaque main et chaque paires de bras sont indispensables à la survie de la famille. Celles des femmes le sont plus encore, car en croisant les bras, elles conservent les secrets qu'elles ont arraché à ces terres inhospitalières à ceux qui n'ont pas su les faire fructifier.

    Un ami me disait : une femme qui ne travaille pas est un capital qui dort »excessif ?

    Peut être....mais c'est souvent dans le silence et la plus grande discrétion que son Gouvernement travaille...l'Auvergnat est bien secondé

     

    A SUIVRE

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