• Savez-vous ce qu’est un « GHOST WRITTER » ?

    Il est coutume de dire « Négre » - en français dans le texte- c'est-à-dire une personne qui écrit sous le nom d’une autre pour publier un ouvrage.

    Voici l’incroyable aventure que je vais vous conter.

    Les faits sont réels, la personne pour qui j’ai réalisé ces pages est bien vivante, la confiance qu’elle a mise dans notre relation est indéniable.

    Soyez attentifs à ce qui va suivre…un jour peut être vous viendrez sonner à la porte de ma tanière

     

    « EMI », ces initiales vous disent-elles quelque chose ? Ou peut-être connaissez-vous leur version anglaise : « NDE » ? Elles désignent les « expériences de mort imminente » (« near death experience ») dont on a aujourd’hui d’abondants témoignages, notamment sur le Net. Toutes ces descriptions de « l’autre monde » entrevu par des personnes ayant frôlé la mort, ne sont pas à « avaler » sans examen critique, certaines étant manifestement fantaisistes. Pour autant, la cohérence de nombreux récits émanant de personnes de tous âges et origines, conduit la science et l’Église à les prendre de plus en plus au sérieux.

     

    Je ne suis qu’un loup nomade, parcourant la vie des uns et des autres, compagnon   et témoin d’éphémères  rencontres.

    Des histoires de femmes et d’hommes  j’en aurais tellement à vous raconter, des plus belles au plus sordides, des plus réelles au plus inachevées.

     Si je devais un jour changer ma pelisse de vieux loup en une autre parure se serait celle d’un indien que je choisirais.

    Laissez-moi maintenant vous dire  qu’elle a été la déraison de ce choix.

    Sabine m’a offert le plus beau rôle de ma vie, être le témoin d’une aventure à laquelle je n’ai pas assisté.

    Tout commence par un accident dont elle est victime le l 6 Juillet 2014 :

     

    L’ACCIDENT

    «   Arrive enfin le dimanche, nous recevions. J’avais dit précédemment qu’au vu des voitures qui passent à 120 au lieu d’une allure raisonnable qu’un jour il va y avoir un accident et que vous ne ramasserez même pas un os! ».

    Le mercredi, j’accepte d'aller avec mon mari a la foire de Landivisiau...moi qui ai peur de la foule, une peur très ancienne et de plus certains jours quand on m'effleure, je souffre .Nous rentrons a 15h30 .Je dis a mon mari : je pars chez mon amie au bourg ,chercher mon pain car le boulanger fermant a 12h…elle l'avait pris. Je monte dans la voiture, j’étais bien, fière de moi, j’avais dépassé ma peur…. Il faisait très chaud,  j'ouvre les fenêtres allume la radio locale, et me met en route.

    Comme je devais traverser la route, je m’engage, et regarde à droite si je peux y aller.

    Je vois une voiture me doubler comme si le conducteur avait bu. Ça c'est mon impression….Puis le choc a eu lieu…. je n'ai rien senti sur le moment.

    Je vois le véhicule  aller au fossé en zigzagant de  gauche à droite,  sur son  côté, des étincelles jaillissent a la poignée de sa porte … .Je me dis qu’ils sont fous, et qu’ils tournent un film avec Bat man. Sensations étranges que j’ai peine à expliquer en cet instant où ma vie vient de basculer.

    Ma vie défile depuis mes 2 ans je suis dans la ouate

     

    LES CHOCS DE MA VIE

    « Ce n'est pas facile de les raconter Je vais essayer et tu me poseras toutes les questions que tu veux! » m’a-t-elle dit.

                       «  Il faut que tu saches que de par mon éducation stricte, j’étais une personne angoissée .Que depuis que les symptômes de ma maladie s'accentuaient, j’étais très mal dans ma peau....et que j'avais été une femme battue qui acceptait pour avoir vu ma mère se faire maltraiter aussi » .

                      «   J'ai eu une enfance super traumatisante à partir de mes 8 ans ou ma mère, m’avait consciemment envoyé chercher mon père, chez une amie, en se doutant de ce que j'allais voir. Je suis rentrée, j’ai rangé ma poupée et ai décidé que je devais entourer maman ». «Maman a fait tentative de suicide sur tentatives et me disait le matin comme je partais au lycée a 7h pour ne rentrer qu'a 19h  "dis moi au revoir, ce soir je ne serai plus là".

    Nous habitions un petit village de 252 habitants ou mon père était directeur de l'école des garçons et "Médame" la directrice de l'école des filles

    .Médame était aussi la marraine de ma sœur et maman n'avait pas le droit de lui dire quoique ce soit. Mon père et l'autre étaient toujours ensemble et elle mangeait même chez nous sauf le petit-déjeuner et encore puisque 'elle couchait parfois chez nous .La voiture lui appartenait aussi, les vacances elle était avec nous. »

              « Heureusement parce que mon père aurait fini par me tuer. Il me claquait la tête sur les murs parce que dans mes yeux il lisait mon jugement. De ce traumatisme  il en est  resté quelque chose car j'ai une artère au cerveau qui parfois se bouche et j'oublie ou j'habite..(.mais cela a disparu) ».

              « J'avais l'habitude quand mes parents se disputaient, de me réfugier chez ma tante ou j'allais à pieds ,3 kms par de petits sentiers. Son mari, un monstre m'a violée à 17 ans. Il fallait absolument étouffer l'affaire et je fus envoyé en maison de repos chez des vieilles entre 57 et 94 ans. J’ai été droguée, pour ne pas déranger .Puis j'ai eu une compagne de chambre de 18 ans qui était violée par son beau-père et avait eu 2 avortements ....et qui s'est suicidée dans notre chambre, la veille de son départ ».

             «  Le pire a été quand j'ai découvert  mon gendre pendu dans le poulailler le 4 mars 2012 ».

     

    Pour Sabine’’ le chemin de croix’’ ne devait pas s’arrêter ainsi, elle porterait encore le lourd passé comme un héritage de sa famille.

    Mais par ce fait marquant, elle a le pouvoir de changer le cours de sa vie.

    Opportunité ou poursuite d’une descente aux enfers ?

    Il semblerait qu’elle ait choisi de mettre fin à une programmation  de destruction de sa personne…comme quoi, à un moment de la vie nous sommes confrontés à des choix qui vont guider notre vie sur terre.

    C’est elle-même qui plus tard me déclarera : «  Mon mari continue de parler de miracle. Moi je me suis libérée ».

     

    Le témoin de l’imaginaire que je suis ne peut que rapporter les mots de Sabine concernant cette aventure qui la mènera  hors du temps présent. Mon rôle consistera  à  mettre de l’ordre dans ses révélations. Par le passé, j’ai eu l’opportunité de fréquenter et de travailler avec des personnes qui ont vécu des E.M.I.

     

    LA DÉCORPORATION

    « …Ma voiture reste droite et s'arrête face a ma porte d’entrée   donc à l'opposé de ma direction  de départ. Je vois mon voisin et ami sortir de chez lui et  rentrer aussi vite ! Ma vie défile à une allure terrible, pas de tunnel mais un chemin de sable jaune, une rivière et un  indien assis qui me tend la main.

    Je reste persuadée que si au lieu de la toucher je l'avais serrée, je ne serais pas revenue de la -haut. Il ne me parle pas, je  me souviens bien  Il est très doux, bienveillant. Il me parle mais je ne sais pas ce qu'il a dit.

    Je repense que j'ai pris la clé et je reviens  à  ma voiture .Je vois une portière qui s'ouvre, un bras avec des manches noires qui tombe et j'ouvre …C'est un prêtre intégriste, en soutane, qui sort de la voiture. Elles sont mortes, nous sommes vivants.

    Mon mari sort comme un fou car moi je ne le sais pas mais le choc a été terrible, le bruit aussi et mes chiens hurlaient a la mort.  J'entre mais je suis à côte de mon corps, c’est étrange. Mon mari parle, les voisins accourent, je ne ressens rien. »

     

    MON CHOIX ET SES CONSÉQUENCES

    Sabine est face à un cruel dilemme et elle s’exprime sur les raisons qui ont motivés son choix

     «  .... j’avais donc la possibilité  de revenir sur terre.

     Certains disent ne pas avoir eu le choix et avoir fait le retour avec un fond de tristesse  au moment de  quitter cet endroit si paisible.

    Pour ceux qui ont fait ce choix, ils l'ont fait pour les gens qu'ils aiment, leurs enfants, leur famille... mais aussi pour changer leur façon d'être et d'agir. » «Quand on prend conscience du bien que l’on peut faire autour de soi, on veut le faire ».

    « J'ai beaucoup changé.  J’ai beaucoup d'amour à donner à ceux qui m'entourent proches ou pas....Personne ne nous juge en fait, on se juge soi-même quand on revit sa vie! ».

     LE CHANGEMENT

     

    …. « Je vis ma vie tout à fait différemment depuis cet  important bouleversement dans ma vie. Entraînant  de nombreux changements que j’ai souvent des difficultés  à expliquer et à vivre,  je n'ai plus peur de la mort car je sais que la vie ne finit pas quand on quitte notre enveloppe terrestre......Seul le corps meurt, notre âme et notre conscience continuent à vivre ».


    REGRETS -   L’ESPOIR  - MON REFUGE

     

    Sabine  s’exprimant en toute liberté quant à son choix de retourner à cette vie, consciente des difficultés que ce retour à engendrées. Pourtant elle garde le souvenir de ce qui aurait pu advenir  si  son option avait été différente.

     

     … « Je regrette parfois  d'avoir choisi le retour. Je sens que je dois donner aux autres cet amour que j'ai trouve bien après le tunnel que je n'ai pas vu. Cette disparition de la peur de la mort  non pas fait hélas, disparaître la souffrance.

    Maintenant quand je souffre trop,  je sens une petite main dans la mienne qui me tire en avant .Cette main d'enfant(?), pour moi c'est celle de Jésus!

    Je voudrais retourner auprès de "mon indien"....dans cet endroit magnifique, qui regorge d'amour et de lumière,  mais une lumière qui n’éblouit pas (comme nous n'avons plus nos yeux physique, c'est assez logique..) c'est un endroit paisible ou tout ceux qui sont allés se sentaient bien comme jamais ils ne s'étaient senti sur terre, l'amour qu'ils ont ressenti dans cet endroit était inexistant aussi sur terre... 
    Il rayonnait et dégageait beaucoup   d'amour....je lui ai pris la main ,il me la tendait mais si je l'avais referme sur la sienne, je ne serais pas revenue, il m'aurait  accompagnée car pour certains,  ce peut être un moment douloureux ».

     

     

    DEVENIR UNE AUTRE

             

      L’incompréhension des proches

     

       … «     Pour ceux qui vivent une NDE  ou EMI« complète » (jusqu’à la revue de leur vie) le retour à la vie de tous les jours n’est pas si facile.

    Mes fils ne me comprennent pas... ils ne veulent pas prendre la peine d'essayer de me comprendre. Peut-être parce qu’ils ne veulent pas croire... ils ne peuvent pas imaginer ce que j'ai  vécu ».

    « J’ai perdu une amie parce que le changement a été trop net... Pendant un  temps, Gigi (c'est elle qui est venue tout de suite après l'accident prévenue  par mon mari)   disait que ce changement était dû au choc et  que tout allait redevenir comme avant... mais au fil du temps, elle s’est rendu compte que  j' avais vraiment beaucoup changé, dans ma façon de voir la vie, de comprendre les autres, de les écouter et d'être si ouvert. …Je lui faisais peur.
     Devenue gentille et aimable avec tout le monde, je ne râle  plus, je ne  réagis plus aux colères de mon mari. »

    … « Alors pourquoi en lisant çà, les gens n’acceptent  pas  quelqu’un qui soit devenu meilleur ?

    Parce que GIGI avait l’impression de ne plus connaître cette personne avec qui elle avait beaucoup d’affinité,   une trop grosse différence nous séparait...j’avais  une nouvelle vision de la vie qu’elle  ne  ressentait pas.
     Ce n'est facile ni pour l’une ni pour l'autre me  sentant incomprise, seule désemparée car elle se trouve en présence d'une inconnue ».
          
    «   J'ai conservé une autre amie, qui  passe beaucoup  de temps à m’écouter, à sécher mes larmes,....à essayer de me comprendre. »

    … «  Grâce à ma psy, à mon kiné qui me reçoit deux fois par semaine et qui m’a encouragé à pratiquer la méditation, à une sœur Carmélite j’avance doucement vers la voie de l’équilibre.

    Je sais que je ne suis pas folle et que ce qui m’est arrivé n’est pas un cauchemar.

    Maintenant j’arrive à en parler librement sans aucune contrainte apportant par mon expérience personnelle le bien être à mon entourage. ».

     Mon mari continue de parler de miracle. Moi je me suis libérée.

     Je ne serai plus jamais la même! Je préfère maintenant ....

     

    Sabine est-elle consciente de cet inestimable cadeau qu’elle nous fait en nous confiant le déroulement de son aventure ?

    Puisque pour elle rien ne sera plus jamais comme avant, pour nous, quand sera-t-il ?

    Je vous laisse  seul « Capitaine de votre navire  et seul maitre à bord » libre de changer de cap et de voguer vers une vie meilleur pour les autres et pour Vous.

     

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  • Bagarre

     

     

    Le témoignage que je vais vous délivrer pourrait prêter à confusion…pourtant il est la stricte vérité et ne prête pas à Confucius cette citation « Dans la colère le sage  pense  à ses suites »

    L’homme qui se tenait à quelques mètres de Nous imposait par sa stature. Epaules de déménageur Breton, cou de taureau de Camargue, avant bras de maçon de la Creuse et biceps en forme d’essieux de Camion.

    La tête dégarnie comme une choucroute de chez  Flunch , légèrement penchée sur son épaule droite comme si c’était l’heure du câlin, il murmurait des mots très compréhensibles mais qu’ici, et vu la jeunesse de mes lecteurs, la moralité de ce blog m’interdit de transcrire.

    S’adressant pour sûr à 2 ennemis potentiels, son invitation à faire connaissance et plus si affinités, laissée à prévoir qu’il y allait avoir de la bagarre.

    Il est vrai que je ne distinguais pas clairement l’identité de ses 2 cibles mais compte tenu de la pénombre de l’impasse, l’issue me paraissait inévitable…. Des coups, en veux tu … en voilà !

    Bien au chaud dans la bagnole cette heure tardive de la nuit, j’avais l’impression de me trouver dans un drive-in  ou ciné-parc  de nos amis québécois. Le spectacle valait le coup d’attendre la suite du film… bien que le scénario avait un gout de réchauffé !

    L’énervé de service s’auto alimentait et en professionnel de la mayonnaise qui monte, qui monte, il savait se forger un mental de vari faux-con.

    Je distinguais des bribes de paroles de chant guerrier : « Ah vous voulez la guerre…pas déçus…venez voir un peu bâtards…je vais vous mettre –les choses- en apesanteur…qu’attendez-vous..Retourne chez ta mère »…

    Pris de frénésie assassine, il improvisait une dance de guerre, mélangeant ce qui avait fait la réputation de Bruce Lee et des moines Chao lin…ambiance Bollywood et fièvre du samedi soir.

    Je l’ai vu s’engouffrer comme un parisien vers sa rame de métro préféré du lundi matin.

    Dissimulé par la noirceur de l’endroit, j’entendais 2 chocs sourds ponctués par un cri de rage et de victoire.

    Revenant en pleine lumière blafarde sous le gris du lampadaire municipal, il haletait en vociférant

    « Bande de lâches…peureux que vous êtes…- (expression mettant et semant le doute sur l’usage que ses assaillants font de leur sexe masculin-…je vous laisse imaginez) un flot d’insultes sortait de sa bouche…

    Je remarquais tout de même que ces spadassins avaient marqué des points...Le pourfendeur tenait son avant bras droit et grimaçait de douleur…

    Voulant remettre les pendules à l’heure, dans un dernier accès de rage et alimenté par l’accès d’alcool, il arracha sa chemise, brandissant un objet qui ressemblait dans l’ombre à un canif, je l’ai vu charger héroïquement  et dans les secondes qui suivirent un formidable bruit résonna dans cette impasse qui ressemblait fort à sa vie Quel baroufle, les 40 eme rugissants feraient effet de vaguelette…il y  avait du grabuge... une odeur de Soleil d’Austerlitz allait illuminer ce ring improvisé…Puis plus rien.

    Waterloo morne plaine.

    L’homme gisait inerte sur le dos, le souffle court, enfin délivré de ce terrible ennemi…

    Dans sa saoulerie….Il venait de se battre contre deux containers de poubelles !

    Bagarre

     

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  • Sauce

     

    Bon j’ai embrayé sur cette universalité qu’est l’espéranto de la communication «  le manger ».

    C’est un rituel qui hélas semble ne pas avoir lieu dans tous les pays du monde..Pourtant il y  a de quoi sur terre pour nourrir tous les individus… l’homme est un homme pour l’homme ! (t’as vu je n’ai pas insulté le Loup).

    Le temps des grillades est revenu pour certains nantis qui possèdent le BBQ ou la PLANCHA. ( cet élément de cuisine n’ a rien d ‘un privilège,  je songeais à l’espace de liberté qui se trouve au tour : jardin, terrasse, nature..faire griller des sardines sur un balcon..what else ).

    Dans la vie bien qu’il vaille mieux être seul que « mâle » accompagné et que nous sommes habitués à être mangés à toutes les sauces, je vais quand même vous révéler quelques secrets de sauces justement !

     

    A ce propos je vous révèle une façon de faire une sauce universelle à tous les Gens du Voyage.

     

     J’ai découvert cette recette dans un grand nombre de familles sans en connaître les origines. Vous remarquerez que chaque groupe a mis son grain de sel pour en fin de compte élaborer une sauce métissée.

    • Harissa (gitans du sud de l'Espagne et du continent Nord Africain, avec une variante pour la Hongrie)
    • Bière (nord et est de l’Europe)
    • Huile d'olive (France, Italie, Espagne)
    • Ail, poivre, sel
    • Un trait de jus de citron er de l’eau.

    Se munir d’une bouteille de 1,5 litre :1 tiers d'eau et le reste au bon vouloir de chacun, agiter avant de s’en servir pour arroser vos grillades.

    Pensez à un détail, le palais de vos enfants, il est neuf n'allez pas l'enflammer avec des épices trop « hot ».

    UNE AUTRE :....OH  OUI!

    A l'occasion d'un bon repas alors qu'arrive le moment de présenter la viande et les légumes séparément, une petite astuce vous vient en tête...juste pour épater vos invités...et votre cholestérol !

    • Nappez vos légumes d'un mélange de beurre fondu et d’huile et.... salé... vous m'en direz des nouvelles.

    POUR NOUS LES Z' HOMMES

     Je vous révèle à présent une recette de sauce pour les hommes... les vrais,...les durs... les tatoués.(même si certaines femmes soient en droit de porter atteinte à leur derme, épiderme et pachyderme).

    Cette sauce   est composée de bouillon dans lequel vous aurez délayé de la moutarde blanche,

     De l'ail pilé et une  épice nommée RIZZA. Vous la trouverez au Perthus, frontière Espagnole, au même endroit où en cachette vous allez faire le plein de Pastis, cigarettes et Torticolis à force de regarder passer les filles.

     LA DER DES DER

     Et puis comme je suis de bon poil, je remets le couvert et vais me fendre du dernier « petit truc »

    Dans un poêlon en fonte

    Mettre un bon morceau de graisse de canard ou d'oie,

    Une fois fondu, ajoutez 3 cuillères de farine et réalisez une sorte de pâte en tournant à l'aide d'une cuillère en bois,

     Délayez  avec du lait pour moitié de votre bouillon avant de verser 2 cuillères de CURRY assaisonnez au vinaigre de cidre…çà c’est juste un péché qui vous conduira directos en enfer …je me sentirais moins seul !

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  •  

     

    Si je m’en réfère au calendrier les beaux jours sont là.

    Si je jette un œil par la fenêtre « y’a comme un défaut » aurait dit le bon Fernand,  RAYNAUD de son nom.

    Comme l’a chanté  Alain, SOUCHON de son nom :

    «  Y’a d’la brochette dans l’air, pépère,

    Sur la braise la merguez va prendre l’air

    Ta grillade tu peux pas t’la faire

    On s’croirait en hiver ».

    Bref, les miches au chaud, le potage de légumes est devenu votre compagnon, soda et glace Marbella ne comptez pas sur moi pour vous faire sortir du bac du congelo ce soir, une autre fois …circulez y’a rien à voir…bonsoir !

    L’opportunité vous est offerte en attendant « d’allumer le feu » d’entendre les conseils d’un vieux.

    Il y a feu et feu. Ce soir je vais vous exposer la façon de faire un feu pour préparer vos agapes pantagruéliques

    Attention, je m’adresse aux nantis, aux privilégiés, aux « tutoyeurs des Dieux », aux faiseurs de braises, aux descendants des « bruleurs de la bonne Jehanne qu’Anglois brulèrent à Rouen », aux mécréants que vous êtes lorsque votre ancêtre soufflait sur la braise qui tourmentait Jacques de Molay en « l’ile des Juifs »  à Paname…enfin à vous qui avait le feu sacré….Plus brièvement à vous qui possédez  un barbecue  et qui êtes possédés par l’envie de vous en servir !

    Les autres….les pauvres ! AH mais si, mais non j’ai une idée pour vous…Faites vous inviter !

    Sans faire allusion au méchoui, revenons à nos moutons ;

    Le feu doit se faire en 2 étapes qui dans cette progression ont une importance capitale.

    Le premier feu est dit « feu de chauffe ». Préparé avec du petit bois, de la brindille, à la rigueur de la cagette, il dégage de la flamme vive, de la clarté er se positionne dans la catégorie «  feu à tout cramer ».

    Le second est dit « Feu de pro. ».Constitué de « vrai bois d’arbres », il ne dégage pas de flammes mais de la braise, de la bonne et rougeoyante braise.

    La chaleur est la base de la réussite de vos grillades. Combien de fois j’ai subi la torture du mauvais feu...viande grillée extérieurement et crue à l’intérieur.

    Je ne vous le répéterais jamais assez : la cuisson se fait grâce à la chaleur de la braise.

     Cette cuisson doit être lente, contrôlée et donc surveillée. Le capitaine de soirée chargé d’assurer la réussite de la grillade devrait  rester aux aguets comme un guetteur qui attend l’aurore et en principe inscrit aux Anciens Alcooliques Connus.

    Sur le qui vive en compagnie de la braise vive...Seule compagne du moment.

    Bon….parfois une exception est tolérée..Mais attention l’occasion fait le lardon ! Un petit verre histoire de ne pas faire bégueule et trop pro. Restons humble.

    En résumé privilégiez le bois d’arbre et bannissez les bois de palettes, d’anciens meubles, de construction et de démolition…qui sont traités avec des produits mortels.

    Le nec plus ultra dans  ce flamboyant projet de cuisson réside dans le fait de ne pas ingurgiter les émanations « des frères Ripolin et les éthers de ces …. de  Monsanto ».

    Je cite :

    « Les substances nocives qui s’échappent du barbecue en cours de cuisson s’appellent des HAP (hydrocarbures aromatiques polycycliques). Ils peuvent irriter les yeux et les muqueuses, sont reconnus cancérigènes et augmentent le risque de maladies cardio-vasculaires.

    Le HAP le plus connu et redouté est le benzo(a)pyrène. Les HAP sont libérés lors de la combustion partielle de matériaux contenant du charbon: bois, carburants fossiles et tabac. La fumée de cigarette est, par exemple, très concentrée en HAP. » 

    Comment procéder : cuisson verticale...Bon dieu mais c’est bien sûr….comme le disait Bourrel de son nom...et commissaire de son état.

    C’est la meilleure façon de ne pas trop vous intoxiquer avec les fumées et substances nocives dégagées lorsque les graisses tombent su la braise incandescente.

    Voila, pour en connaitre plus reportez-vous sur le net où les exemples de BBQ à cuisson verticale sont détaillées et faciles à réaliser.

    Sur ce, je vais manger ma soupe… « Et ça fait des grands flchss » paroles de Brel, Jacques de son prénom….Chez ces gens là »

     

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  • Comment interpréter le cri d'un estomac en souffrance ?

    Existe t il une école qui enseigne cette discipline ? Comment répondre à cet appel au secours ?

    Le gargouillement d'un estomac vide alors qu'une odeur de pain frais flotte dans l'air est un appel au meurtre.

    Pour moi c'est une sorte de communication dés l'instant ou vous répondez à une demande.

    Je vais vous dresser le portrait  d'une personne qui parle avec ses mains et avec ses casseroles.

    Elle se trouvait trop à l'étroit dans une cuisine de restaurant sans doute avait avait-elle cette devise : " « Si tu ne vas pas à Lagardére c'est Lagardére qui ira à toi ».

    Aussitôt dit aussitôt fait. Enfourchant son destrier telle une guerrière qu’elle était, elle se mit à parcourir les champs de bataille des campings de la côte vermeille en faisant des merveilles.

    Porter l'estocade aux estomacs affamés des touristes à la recherche de sensations culinaires et avides de nouveautés et de dépaysement, devenait rapidement sa quête.

    Devant ces pauvres ventres habitués à la morne pitance des cantines d'une cuisine centrale, elle dégainait ses poêlons faisant un tel raffut pour mettre en place une batterie de cuisine prête à l'offensive.

    Tel un stratège en temps de guerre, elle règle tous les détails pour que la victoire soit  au rendez-vous pour cette bataille, elle dispose ses éléments de guerre, décide de la stratégie, règle les moindres détails…pourtant c’est à moi qu’échoit le réglage des coups de semonces….je m’occupe des canons !

    Dès qu'elle entendait le gargouillement d'un de  ces malheureux en un coup de main elle abrégeait les souffrances leur servant des mets hauts en couleur, riches en goûts et remplis d'émotions que seule une amoureuse de l'Art culinaire pouvait offrir.

    Elle trimbalait un jardin de plantes aromatiques qu'elle surveillait et cultivait amoureusement dans des jardinières.

    Aussi lorsque  des clients commandaient un plat à la carte " LA CATINOU" s'emparait d'une paire de ciseaux pour tailler des feuilles de basilic (vert ou rouge, petites ou grandes feuilles) elle ciselait des branches de thyms ou de romarin, écrasant de l'ail frais et rose dans un mortier en bois d'olivier, incorporant à ses plats de la sarriette fraîche.

    Ses plants de menthe fraîche embaumaient son camion, il flottait dans l'air un parfum de plantes aromatiques capables de déclencher chez le mangeur lambda de jolis bruits d'estomac en manque.

    Les jours réservés  à la préparation de plats en provenance des rives de l'Indus, berceau de ses origines, la folie s'emparait des clients. Tous piétinaient devant son éstanco", les effluves de curry, cumin, les 4 épices et autre gingembre, le Colombo et cardamome les rendaient nerveux et impatients  comme des chevaux piétinant devant leurs box.

    Que de souvenirs dans ces victoires éphémères, la bataille sur la malbouffe  était loin d'être gagnée mais une petite graine avait été plantée...on pouvait manger mieux, sainement, en ne payant pas plus cher.

    Je ne suis pas « de Marseille »mais il fallait que je vous  livre une anecdote à laquelle j'ai assistée et que je n'osais porter au grand soleil.

    Une année auparavant, CATINOU avait « inventé » dans un camping de Saint Cyprien (66) « LA » tartine. (The tartine dans le texte).

    Deux tranches de pain ''légèrement grillounées » sur lesquelles elle frottait des gousses d'ail rose-strié puis elle écrasait de la tomate fraîche.

    Non contente d'aligner sur ce pain quelques anchois frais qui cousinaient avec des tranches de jambon cru, (pata negra) elle parachevait son chef-d’œuvre en tartinant de la tapenade maison (oui mes seigneurs) et des tranchettes de véritable gruyère ou de couilles du pape (ce que vous gens délicats vous nommez Mozzarella).

    Puis un filet d'huile d'olive et en guise de signature un petit coup au four-grill. Cette recette a eu un succès fracassant, les vacanciers accompagnaient leur tartine d'une salade aux herbes fraîches qui poussaient dans des jardinières devant son camion.

    L'année suivante, un couple de « gens d’août » en croisière à bord de leur yacht firent le détour sur la route maritime d'Espagne pour déguster cette fameuse tartine de CATINOU.... no coment. (traduction : comment pouvoir se taire.. En français dans le texte).

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